Personne ne sera mort aujourd'hui ! [ Ienzo et Amy ]

Une journée de fuite, courant à travers les rues d’une cité qu’elle ne connaissait pas d’ailleurs elle ne lui trouvait rien de normal. Ses yeux se posant partout à la recherche du moindre indice pouvant la ramener à son ancien temps, à sa vie d’avant… Rien, à part de l’inconnu! Elle court toujours ses pas martèlent le sol dans un bruit sourd s’étouffant à mesure qu’elle s’éloigne, sa respiration est saccadé et son cœur soutient un rythme rapide, il bondit dans sa poitrine et commence à se faire douloureux. Perdue entre les rues de cette ville qu’elle ne connaît pas elle commença à ralentir s’assurant par un léger pivotement de bassin que personne ne la suivait, freinant sa course afin de récupérer de cette course effréné. Respirant fortement, limite haletante la jeune fille ses mains posées sur ses genoux perçoit les cris et hurlements bestiales d’une foule en délire, une foule braillant après elle ne savait quoi… Avide de curiosité c’est en marchant calmement, un air méfiant sur le visage qu’elle se dirige vers la nature de ses bruits, tournant à droite puis à gauche, marchant droit devant après quelques minutes de marche, la rue s’ouvre sur une place. D’où elle est c’est la foule qu’elle discerne, la foule et cette échafaud sur lequel un homme était, elle se dirige vers cette potence intrigante, semblant venir d’un autre temps, mais à quelle époque pouvait-on bien tuer des hommes sur la place publique… Pour tout vous dire elle en avait aucune idée, ayant arrêté l’école à onze ans et ayant été dans le coma durant cinq ans d’après un rapport qu’elle avait dérobé avant sa fugue.

Cet homme l’intéressait, il avait dans le regard quelque chose de particulier, elle était trop absorbé par se jeune garçon qu’elle ne vit pas la foule s’écarter pour la laisser passer, elle ne vit pas non plus leurs regards curieux posé sur elle. Elle marchait tranquillement, elle était calme et posé, légèrement triste qu’il du mourir aujourd’hui. Un homme semblait lui parler, il lui parlait, elle écouta et sourit. Elle ne bougea pas et ne fit rien pour se faire remarquer même si la foule s’était refermé sur elle reprenant son délire macabre de pouvoir assister à une mise à mort. L’interrogé ne répondait pas, il fallait le comprendre sa dernière heure était venue et il pensait certainement à autre chose plutôt qu’au insulte et autre monstruosité qu’on lui attitrait. L’homme qui lui parlait elle le voyait de dos portant son long manteau et des cheveux sombre mi-long ainsi qu’un bandeau pour les retenir, elle soupira face aux beuglements de ces animaux de foire, furieuse de ne pouvoir entendre la suite de la conversation, la jeune demoiselle se déplaça afin d’accéder aux escalier. Un garde lui barra le passage, elle posa son regard sur lui et déclara:

-Veuillez m’excuser j’ai besoin de m’adresser à cette foule et pour ce j’aimerais me positionner en hauteur sur cet échafaud.

Le garde la poussa violemment au sol. Un sol qu’elle heurta de plein fouet, se relevant avec difficulté ayant mal aux coudes et aux fesses, elle s’épousseta puis sans demander son avis à ce gros lard grimpa sur l’échafaud. Elle se tenait là devant la foule qui soudainement se tue avant de reprendre, elle grimaça. S’accroupissant au niveau du jeune garçon elle lui caressa la joue avant de se relever face à la foule pour déclarer:

-Vous n’avez pas honte? Honte de souhaiter la mort de quelqu’un… Et si c’était vous à sa place aimeriez vous tant de mots, d’injures et d’insultes à votre égard? Non je ne pense pas, vous n’êtes qu’une bande d’animaux en rûte près à beugler sous le simple prétexte qu’on le désigne coupable. Combien d’entre vous connaissent la raison de cette exécution… Oé aucun c’est…

Elle n’eut le temps de finir, que les gardes l’attrapèrent par le col pour la rejeter une fois de plus au sol, cette fois elle se retrouva aux pied de l’homme qui avait posé des questions censé à l’accusé. Elle avait le visage sale et des larmes naissaient dans ses sombres yeux d’enfant. Malgré qu’elle eut mal elle se releva et s’approcha se mettant à côté de l’homme aux bonnes paroles la gamine joignit ses mains et commença à réciter une prière pour ce garçon au doux regard, son regard était innocent à ses yeux et on lui avait appris qu’il était le reflet de l’âme… Elle y croyait, c’est dans un murmure qu’elle s’adressa à ce dernier:

-Je m’excuse sincèrement pour tout ces gens… Il ne savent pas ce qu’il font!

Elle demeurait là accoudé à la scène le regard vide et triste, elle passais toujours et encore inaperçu comme à son habitude personne n’avait écouté ce qu’elle avait à dire tout comme personne ne répondit à ses douces intentions. Elle soupirait lointaine, le pirate faisait de jolis vers… de très jolies phrases qui raisonnaient, sa voix avait un quelque chose d’innocent, un petit air de grand qu’elle essayer de comprendre. Son corps d’enfant était bien trop innocent, on la voyait comme tel et non comme un danger, on la voyait comme une jeune demoiselle insoucieuse et sans défense, c’est dans un soupire qu’elle se rendit compte de l’évidence. La suite des évènements souleva la foule car le pirate offrait la moitié de son or à qui le sortirait de ce mauvais pas, elle se fit alors bousculer et étouffer entre des corps salle et transpirant. Quand soudain tous s’arrêtèrent, l’homme étrange qui s’était adressé au pirate un peu plus tôt, juste avant qu’elle arrive et puisse entendre un morceau de leur conversation, cet homme avait un regard sanglant et se dirigeait vers l’escalier puis d’un geste vif désarma le garde. La jeune fille sourit admirative, un sourire qui s’effaça à l’instant même ou le bourreau frappa avec force le pirate le mettant à terre, puis le ruant de coup de pieds il finit par lui passer la corde au coup. Ses poing ne desserraient pas leurs étreintes sur eux même, son visage d’ange s’était marqué de traits durs et fermes. Mais L’autre homme continuait sa progression sur l’échafaud son regard était grand et menaçant, elle aurait dû avoir peur mais il n’en était rien, elle resta immobile et silencieuse à regarder sa magie. Il fit apparaître un rond noir qui envoya le bourreau valser plus loin dans un vacarme tonitruant, puis la foule se mit à pousser à vouloir monter sur cette estrade. Elle se retrouva comprimé contre une barrière invisible, elle se faisait écraser et plus ça aller et moins ses poumons pouvait emmagasiner d’air tellement la poussé était devenue oppressante. Elle commençait à suffoquer quand il entama son discours. Le manque d’air ne tarda pas à lui faire tourner la tête et elle n’y compris rien, au bords de l’évanouissement son corps lourd tomba au sol au travers de cette barrière, la jeune fille suffoquait sans réaliser ce qui venait de se passer. Ses poumons se développèrent inspirant profondément, elle toussota, expira et repris une respiration à peu près normal. Alors qu’elle retrouvait ses esprits allongeait sur le dos dans la poussière elle saisit les dernières paroles de l’homme qui venait de libérer le pirate, elle se releva et s’épousseta. La foule toujours bloqué et en colère se faisait de plus en plus dangereuse, on venait de leur enlever le spectacle du jour et rien de terrible s’annonçait pour eux. La présentation odieuse de messire Sarken Cekatres ne fit qu’envenimer les choses, son regard inquiet dévisagea la foule quand une main vint empoigner son bras, elle leva son sombre regard noir sur l’homme puis sourit doucement, il la poussa vers le pirate qui l’ignora presque. Il n’avait pas tord car s’encombrer d’une gamine dans un tel moment devait être un acte de pur folie.
Elle gardait un regard méfiant sur la foule avant que Sarken n’explique son geste vis à vis d’elle, elle déclara d’une voix fluide et douce:

-Merci à vous, mais vous en vouloir tout au plus un mois c’est un point fastidieux pour un acte de bravoure, vous auriez mieux fait de vous taire. Néanmoins j’approuve vos paroles, il est temps de filer.

Elle jeta un regard au pirate amoché par le bourreau, elle espérait qu’il puisse courir. Elle ne voulait pas qu’il perde la vie dans de telles conditions, elle désirait le voir se battre car il fallait avouer que ses traits étaient assez charmeurs. Elle l’attrapa par la main l’entraîna dans sa course, elle avait finit ses réflexions sur les deux hommes et à présents elle courait aux travers des rues suivit de près par le pirates et par Sarken qui traînait derrière en lançant quelques sort. Elle ne savait pas vraiment où aller, elle prenait les rues au hasard, elle suivait son instinct et son cœur. Elle se heurta frénétiquement à un garde qui les interpellait, sous le choc elle tomba au sol une lame pointé sur elle. Elle resta calme et son regard sournois laissa entre voir un sourire malsain. Elle releva ses jambes et envoya ses deux pieds dans le genou de son agresseur, celui-ci se brisa et mit à terre le garde, elle se releva et repris sa course, elle ne fit pas attention à l’arme qui était apparut à ses côtés et qui la suivait, au bout de quelques mètres avant d’analyser les directions l’arme tapota sa main, elle s’en empara aussitôt et ressentit ce pourquoi elle était faite. Sans rien y comprendre, le regard interrogateur elle se tourna vers les deux hommes et demanda:

-On va où? On prend quelle direction ? Moi, je ne connais pas cette ville… je suis perdue ici et une réponse rapide serait la bien venue je peux vous l’assurer.

Elle fit volte face en entendant des cris, les bougres constituant la foule étaient toujours à leurs trousse et à en écouter les sons certains étaient à cheval, les sabots ferrés claquaient sur le pavé. Peut-être qu’un combat devenait inévitable, ou bien peut-être que la solution était peut-être de se cacher… Elle ne savait plus quoi faire. Sa rapière disparut comme elle était apparut et la jeune fille se mit à ronchonner, puis mit un légers coup au pirate en hurlant légèrement paniqué:

-Bon t’es un pirate, tu vas te bouger un peu… c’est quoi le chemin… je vais où maintenant et on fais quoi… On a pas trop le temps de discuter alors une idée vite et précise s’il vous plait.

Elle avait le don de mettre de la politesse même dans les pires moments. Tout le monde ici semblait capable de faire certaines choses et pas elle, cette image mettait en rogne la jeune demoiselle impuissante, c’est alors qu’un homme un peu gros hurla à quelques autres:

-Ils sont là… venez ils sont là!

Les cris qui suivirent montraient que les hommes ne voulait pas partager avec le reste de la foule, elle semblait s’être diviser. C’est un groupe de cinq hommes qui les encercler tous armé comme ils se le devaient d’épée, de sabre et autre objet coupant ou tranchant tel une hache. Ses yeux s’écarquillèrent quand la hache vint pour s’abattre sur elle, elle poussa un hurlement et roula au sol à plusieurs reprise tandis que l’espèce de gros bonhomme tentait de la hacher pour sa boucherie. Sarken et le pirate se faisait eux aussi attaquer, elle rampait et se déroulait sur le pavé en évitant chaque coup. La peur envahissait son ventre et tel une souris elle tentait de se réfugier et de se protéger de tout ce qu’elle pouvait trouver, elle criait parvenant à prononcer des paroles et du jurons alors qu’on essayait vivement de la tuer.

-Maudite épée ramène toi… espèce de fiente… mais merde c’est quoi le délire j’ai une épée qui vient qu’en j’en ai pas besoin et là je la veut et elle est pas là… c’est du pur délire!

La gamine ferma les yeux car la hache venait de littéralement s’en prendre à sa tenue, horrifié elle se mit à haïr cet homme. Elle escalada un escalier de pierre, c’est là qu’elle se manifesta il faut avouer qu’il vaut mieux tard que jamais. Elle s’en empara, la lame était légère et maniable d’ailleurs elle savait s’y prendre avec et ça relevait du miracle. Elle posa sa main sur sa hanche et commença un combat d’agilité avec ce gros balourd qui dévala les escaliers, pour finir empalé sur sa propre hache, elle regarda ses deux compères et se demanda si ils avaient besoin d’aide.

La situation actuelle s'empirait de minutes en minutes, de secondes en secondes... Plus le temps passait, plus les choses devenaient compliquée. Sarken n'avait cependant pas perdus confiance, que ce soit en lui, en Saphira, ou en ses convictions et ses choix. Il allait devoir faire preuve d'un plan incroyable pour se tirer de ce pétrin. Mais rien ne pressait, tout allait parfaitement bien pour le jeune homme. La course poursuite s'arrêta alors dans une ruelle un peu plus loin, lorsque soudainement, cinq hommes armés, des mercenaires sans doutes, arrivèrent bien armé pour s'emparer du pirate et surement tuer les trois personnes peut-être sur le coup. Après tout, un homme qui aurait du mourir peut maintenant être tué sans crainte d'avoir des représailles des autorités. Pour sa gouverne, le garçon au bandeau rouge ne sortit pas ses deux armes, seulement sa rapière de l'aube, Nameless Light Side, qu'il utilisait de la main gauche histoire de se défendre et de mettre en déroute les ennemis. Seulement, quelque chose d'étrange avait lieux avec ce turbulent... Il ne semblait pas vouloir gagner ce combat. Il finit par se ressaisir, donna un puissant coup de pied à l'un de ses adversaires pour l'envoyer au loin sur un mur et l'assommer, sans le tuer, avant d'aider la jeune inconnue à se débarrasser du dernier. Le pirate arriva alors, armé d'un sabre surement volé à l'un de ces hommes, avant d'envoyer propulser deux ondes d'énergie en direction du bout de la ruelle pour faire s'effondrer quelques morceaux de bâtiments, histoire de bloquer le passage aux autres poursuivants. Il prit alors la parole signalant qu'il fallait s'en aller au plus vite.

-"Je suis bien d'accord... Il va falloir faire attention je pense... Même si d'un côté, tout devrait se passer bien."

-"Tu pense vraiment pouvoir t'en tirer aussi facilement ? On peut encore entendre les complaintes des citoyens au loin..."

-"Tu t'inquiète trop, comme toujours... Saphira, prend le temps de te reposer, j'aurais besoin de toute mon énergie pour garder la forme, il vaut mieux que tu se fonde dans les abysses un instant."

-"Comme tu le souhaite."

Saphira prit alors congé, même s'il n'y avait que Sarken qui pouvait la voir, histoire de ne pas faire dépenser trop d'énergie au garçon en restant relié à ce monde. Le ténébreux se retourna vers une direction, marchant de quelques pas, réfléchissant, avant de lancer à voix haute à l'adresse des deux autres.

-"Nous ne sommes pas loin de l'entrée de la ville. Je pense que vu l'agitation, nous aurons facile à passer outre les gardes des portes. Il y a ensuite une auberge pas loin qui sert d'arrêt intermédiaire pour les voyageurs."

Attendant quelques instants avant de se remettre à marcher, regardant après derrière lui pour être sur d'être suivis, le jeune homme se mit ensuite en route pour que l'on puisse sortir. Il ne fallait pas trop trainer, la cavalerie ne tarderait pas à rappliquer d'une minute à l'autre...

[ Désolé, j'ai fait court cette fois-ci, pas trop inspiré. ]

La gamine était littéralement scotché devant un tel spectacle, ils ne semblaient pas avoir besoin de son aide, elle effectua donc un salto avant et atterrit gracieusement au bas de l’escalier. Elle était surprise de leur rapidité, durant le combat le pirate s’était éloigné puis il avait disparu dans une des demeure, le grabuge laissait à présager qu’il s’en tirait aisément. Elle cherchait un moyen de les aider, mais ne connaissant rien à cette ville elle se retrouvait littéralement largué et perdue… Ses réflexions ne la menaient nul part et son esprit si distrait ne se rendit pas compte que la foule affluait et très certainement avec elle la garde … Shootant dans un caillou traînant là, elle jura plus pour elle même qu’autre chose:

-Maudite soit cette journée! Maudite je vous le dis moi…c’est un miracle qu’il nous faudrait!

Aussitôt dit, aussitôt fait! Le pirate exécuta une manœuvre peu courante en sortant de sa cachette, il courait vers eux. Mais elle resta là immobile l’air béat, le pirate venait de donner deux coup dans le vide…du moins c’est ce qu’elle croyait! Elle y croyait fermement jusqu’à ce que les murs des deux battisses commencent à glisser… glisser pour venir s’effondrer au milieu de la rue. Ses yeux étaient écarquillés, elle hésitait entre crainte et admiration, ne sachant plus quoi faire sous ces élans de techniques et de pouvoirs. Contrariée d’être une bonne à rien et certaine qu’elle les retarderait plus encore par sa présence, la jeune fille vola une cape avec capuchon à un mercenaire, elle était jolie, une cape de lin brun. La jeune fille entièrement déterminée s’habilla de la cape et s’assit sur le pavé avant d’annoncer:

-Ben continuez sans moi! Je suis inutile et je vous retarde… je suis une bonne à rien et nulle en plus.

Le pirate arrivait en courant , hurlant qu’il fallait mettre les voiles en vitesse. Il n’avait pas tord! Mais la gamine faisait son caprice, fin elle n’avait pas tout à fait tord mais pas raison non plus… Car c’est bien l’étrange homme qui l’avait attirée pour qu’elle suive, et grâce à lui elle se retrouvait fugitive qui plus est complice d’une délivrance… Elle encourait une peine assez lourde si elle se faisait prendre. Prise dans ses pensées lui rappelant que c’était lui qui les avait mis dans un tel pétrin, d’ailleurs elle ne se gêna pas pour le lui rappeler:

-Puis si on est ici à fuir c’est pas ma faute à moi, Monsieur! Fit-elle sur un ton odieux en grimaçant. Je ne compte pas prendre pour vous car moi je n’ai rien fait, j’ai rien demandé et je suis fugitive à présent en plus d’être complice d’une évasion. C’est un scandale! Moi je reste ici tant pis si je me fait tuer… de toute façon il y a personne qui m’attend.

Ce qui suivit elle ne s’y attendait pas vraiment. L’homme s’était agenouillé devant elle puis lui avait chuchoté des mots à l’oreille… il avait pris le temps de faire ceci bien qu’il n’en avait guère le temps, aucune de ces personnes trois personnes ne l’avait. Elle lui sourit. Le pirate lui s’impatientait, l’homme se releva et se mit en marche vers ce qu’il disait un point plus sûr pour eux, une sorte d’auberge à la sortie de la ville. Les deux hommes prirent la même direction, elle hésita, se releva, et se mit à leur courir au train… Elle les suivait sans se soucier de ce qui arriverait, elle le suivrait c’était décidé. Arrivant à leur hauteur, haletante la demoiselle les prit tout deux par la main, de fines et douces mains, fraîche s’agrippant aux leurs plus meurtries et abîmé. Elle souriait toujours:

-On va vivre une grande aventure… Au faite moi c’est Amy…fin de ce que je me souviens!

Elle trottinait gaiement alors que la foule ainsi que la cavalerie étaient à leur trousse, une chose dont elle semblait s’accommoder, elle se mit à chanter tout en accélérant le rythme, elle courrait prise d’une énergie nouvelle. Sa nouvelle cape flottait dans l’air, parfois elle trébuchait tel une enfant maladroite, mais malgré tout ceci elle chantait et son visage rayonnait. Ils arrivèrent à la sortie de la ville, deux gardes étaient posté là, elle fit signe au deux homme d’attendre là. Ôtant son capuchon, sourire aux lèvres elle s’approcha des deux balourds en armure, elle tira une légère révérence avant de commencer une discussion plutôt particulière:

-Bien le bonjour messires! Excusez moi mais je suis perdue… littéralement perdue. Je n’ai personne ici et comment dire je recherche un papa, dis tu veux bien être mon papa ? Dit-elle à l’un des deux soldats.

-Écoute ma petite je ne peux pas m’occuper de toi…

Il n’eut le temps d’aller plus loin qu’Amy pleurait à chaude larmes… Recroquevillé sur elle même, les deux gardes se renvoyaient la balle et s’occupèrent d’elle plutôt que de leur porte. N’importe qui aurait pu passer sans que ses deux idiot ne s’en rendent compte, d’ailleurs c’était fait exprès pour laisser le passage à ses comparse et nouveau ami. Criant, hurlant, tapant le sol pour couvrir leur bruit, au vu du tapage qu’elle produisait à elle seule sa mission était totalement réussie.