Tales of Noerphilie
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 Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]

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Ienzo
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Ienzo


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MessageSujet: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeMer 12 Aoû - 22:12

Des gouttes de sang, des lames étendues par terre et trois corps inanimés d'homme les imitant sur le sol ... Plutôt sombre, comme perspective, vous ne trouvez pas ? Et dire que pourtant, cette soirée semblait s'annoncer radieuse ... Remontons un peu le temps, voulez vous ?

Nous voila donc quelques temps avant cette instant . Ça faisait déjà cinq jours déjà que Ienzo était arrivé à Eden, après avoir effectué la longue traversée en bateau depuis la cachette où il s'était terré ses derniers mois . Hum ? Pourquoi se cachait-il ? Eh bien, a vrai dire, puisqu'il avait lui même mis en scène sa mort, avec l'incendie du navire-prison qui l'amenait justement à Eden, mais pour qu'il soit exécuté, vous comprenez pourquoi le pirate devait faire profil bas pendant un petit moment, non ? Enfin bref, à présent, puisque la plupart des autorité l'avait déclaré mort, Ienzo était à présent de retour dans la cité qui l'avait vu grandir, aussi libre que le vent .

Enfin, façon de parler . Seulement quelques heures après qu'il soit arrivé en ville, il fut "embauché" de force dans une des tavernes de la ville, pour y travailler gratis, en remboursement de la note plutôt salée qu'il n'avait pas put payer ... Il fut d'abord de corvée de vaisselle, puis obligé de laver le sol, et enfin, il dût remplacer un des musiciens de la taverne . Durant les quatre jours qui suivirent, le nombre de clients avait doublé, attirés par la chanson que Ienzo jouait presque en boucle . Une vieille chanson chantée il à des siècles pas les vieux pirates, déformée par le temps et au fil des années, mais parlant toujours de la même chose : d’aventures, de trésors, de voyages, et bien sur, d’alcool, le tout sur un air entrainant, comme toutes les chansons de pirates, qu’elles soient actuelles ou anciennes . Lui et le reste de son équipage la chantait tout le temps, avant qu’il ne soit remis en prison .

Enfin, toujours est il que cette chanson avait le don d’attirer les foules . Et c’est d’ailleurs ce qui se passait, le soir du cinquième jour, le soir dont je vous parlais au début . L’alcool coulait à flots, la fête battait son plein, de nombreuses jolies jeunes femmes s‘empressait devant la scène pour voir le chanteur … Le crépuscule venait à peine de s’éteindre que le bar était plein de clients, la plupart était des habitués du bar, d’autres des forgerons, et d’autres des touristes attirés par la musique . Ironie du sort, car si tout ses braves gens avaient su qui était le violoniste, ils se seraient empressé d’appeler la garde plutôt que de l’écouter . Il faut dire que les tête mise à prix n’avaient pas vraiment le don de passionner les foules, hormis si ces même tête se retrouvaient pendus au bout d’une corde ou bien dans une petite corbeille, séparée du corps par une grande lame en fer … Mais l’atmosphère était à un autre genre de fête ce soir, un peu moins lugubre mais tout aussi populaire . Enfin, revenons en a ce qui nous intéresse . Peu de temps avant l'heure H, Ienzo avait quitté son instrument pour la cuisine, profitant de son temps de pause pour apporter une de ses spécialités, gratuite bien sur, à une jolie jeune femme brune et plutôt mignonne qu'il avait remarqué dans l'assemblée .

Malheureusement, la joie fut de courte durée . Une bande de brigands, dont le chef avait signalé leur entrée par un coup de feu, finit par entrer dans l'établissement . La salle se plongea alors dans un grand silence . Discutions, musique, plus rien, hormis les pleurs d'un jeune enfant, que sa mère s'écorçaient de faire taire . Les malfrats, qui se trouvaient être une petite dizaine environ, ne tardèrent pas à investir toute la pièce, buvant et goutant les plats de quelques infortunés clients . Leur chef grimpa tant bien que mal sur la scène, commença à déblatérer quelques idioties telle que : "c'est moi l'boss ici !" ou encore "On est là pour s'amuser, alors nous cherchez pas trop !" (je vous fait grâce des autres, et des vulgarité qu'il pouvait débiter entre chaque).

Il fut finalement coupé dans son discours par Ienzo, sortant des cuisine avec ce qui semblait être une tarte aux pommes encore chaude dans une main et une spatule dans l'autre, et portant par dessus ses habits un tablier rose avec une tête de canard portant une toque brodé dessus, ainsi que la phrase "kiss the cook", juste au dessus du canard . Il ne portait en revanche pas son chapeau, qui était resté accroché sur le portemanteau de la salle du personnel, mais une sorte de bandeau de cuisine . Inutile de dire qu'un personnage ainsi vêtu ne fit que provoquer l'hilarité générale au sein des brigands . Elle fut plus forte pour leur chef, qui enchainait, entre deux vulgarités bien sur, les provocations à l'encontre du pirate . Ce dernier ne sembla pas réagir, et se contenta d'aller poser sa tarte sur la table de la jolie jeune fille qu'il avait repéré tout a l'heure, en souriant, puis avançât jusqu'au pied de la scène, lui faisant un petit signe de la main au passage, ou du doigt plutôt, peu respectueux, avec le même petit sourire légers inscrit aux lèvres .

Les railleries et le rire du chef ne firent que redoubler . Un rire d'une courte durée pourtant, qui cessa lorsque le cuisinier lui envoya sa spatule dans les dents, puis lorsqu'il enchaina ce lancer avec un coup de pied dans le ventre . Il tomba en arrière aussitôt, le souffle brièvement coupé par la violence du coup, puis finit par se relever, et hurla à ses hommes de, je cite, "massacrer cet abruti !"

Les dix hommes se ruèrent vers la scène, toutes lames dehors, dans le vif espoir de faire rendre l'âme au cuistot . Quelques échanges de lames plus tard, le chef des brigands se retrouva une nouvelle fois à terre, la lame du pirate appuyé contre son cou, avec la moitié de ses hommes eux aussi au sol . Ne vous inquiétez pas, aucun d'eux n'est mort . Le pirate s'était juste contenté de frapper avec le plat de la lame . Le rictus qui illuminait le visage du chef quelques minutes plus tôt s'était envolé, laissant place à quelques sueurs froides et à une grande peur pouvant se lire dans ses yeux, rivés sur la lame du pirate . Ce dernier, au bout de quelques secondes à titiller le cou de sa proie avec la pointe de son sabre, finit par obtenir de sa victime la promesse solennelle de quitter cet établissement si il lui laissait la vie sauve . Ienzo rangea donc son sabre, et regarda la bande s'éclipser, ceux qu'il avait assommé portés sur le dos de ceux qu'il avait épargné .

Et ce fut avec le même sourire qu'il n'avait toujours pas quitté que le pirate quitta une nouvelle fois la scène pour partir cette fois dans la direction de la table de la jolie jeune femme, où il s'assit et dit avec un ton extrêmement doux :

Vous en faite pas, c'est un cadeau de la maison . Mangez vite avant qu'elle ne refroidisse .


... Hum ? Aurais je oublier quelques chose ? Ah ! Oui, les gouttes de sang d'on j'ai fait mention au début de mon récit ! Et bien, disons que, lors de l'entrée des brigands, au premier coup de feu, le couteaux que Ienzo utilisait pour couper les pomme de sa tarte avait dérapé et lui avait fait une légère entaille sur un de ses doigts .
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Sunaï
L'éclair de Feu
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeJeu 13 Aoû - 13:27

Sunaï, en cette soirée plutôt agréable, avait décidé de faire un tour dans les rues d'Eden. En pensant à tout et à rien, elle prenait son temps à marcher dans les rues en sentant le doux vent agréable souffler dans ses cheveux. Les rues étaient plutôt calmes à cette heure-ci, tout le monde étant dans leurs loges respectives. Il y avait une seule exception : dans l'une des bâtisses au fond de la rue, un grand tapage se faisait entendre. Les habitants aux alentours ne devaient pas dormir souvent ; Sunaï venait de remarquer que c'était une taverne. Elle n'était encore jamais venue dans celle-ci, à vrai dire, elle ne s'était pas jamais vraiment aperçue qu'il y avait une taverne à cet endroit-là de la cité. Elle décida alors d'y aller passer le reste de la soirée. Heureusement qu'elle s'était changée, car plus tôt dans la journée, elle s'était légèrement fritée avec son compagnon de voyage et avait finit par être recouverte de boue. Pas vraiment glorieux, pour une femme qui se faisait appeler l'Eclair de Feu... En tout cas, tout cela était fini, elle était propre et bien changée ; de bonnes conditions pour entrer dans une taverne sans passer pour un mendiant. Quoique, après tout, dans une taverne, on était jamais à l'abri : on pouvait très bien se retrouver la tête dans une assiette de ragout sans avoir demandé son reste ! Sunaï avait déjà eut une mauvaise expérience et faisait attention désormais...
Comme pour répondre à ses pensées, un homme, complètement ivre, fut jeté de la taverne à coups de pieds, une chope à la main. Un autre homme, robuste, sûrement le dirigeant de la taverne, lui lança un "et que je ne te revoie plus ici à faire n'importe quoi !" avant de se retourner pour claquer la porte. L'homme soûl répondit par une insulte et partit en titubant vers un hôtel à trente mètres de là.

*Eh bien... Je sens que la soirée va être agitée, ce soir...*

Sunaï, une fois arrivée devant l'entrée, ouvrit la porte et put découvrir l'ambiance de la taverne : une ambiance complètement festive. De nombreuses chopes s'entrechoquaient avant d'être englouties par leurs propriétaires, certains chantaient (faux, mais ils chantaient), d'autres racontaient leurs aventures en hurlant pour se faire entendre. Mais le plus bruyant pour Sunaï était une foule de jeunes filles pressées devant une scène où un musicien faisait son travail. Quelques unes gloussaient, tandis que d'autres acclamaient le musicien après chaque fin de chanson.
Sunaï se dirigea vers la seule table qu'elle trouva de livre en scrutant la salle. Elle dû se faufiler à travers les fêtards qui ne faisaient rien pour faciliter son passage. Après avoir traversé cet océan de fous, elle put enfin s'installer à la table. Elle ne savait pas encore ce qu'elle allait commander, et de toute façon, pour les boissons, il faudrait qu'elle se lève pour aller en demander une, car même si les commandes étaient faites par les serveurs, elle doutait qu'ils puissent voir qu'une nouvelle cliente venait d'arriver, à cause du monde qu'avait la taverne ce soir-là. Sunaï se demandait d'ailleurs la cause de tout ces clients ; une taverne était faite pour passer du bon temps, certes, mais à ce point-là...
Le violoniste arrêta alors de jouer et descendit de sa scène. La taverne devient un peu plus calme. Enfin, calme, ce n'était pas encore le mot approprié... Un coup de feu retentit alors et tout le monde tourna la tête. Un groupe de brigands venait de faire son apparition dans la bâtisse et l'auteur du coup de feu n'était autre que leur chef, d'après ce qu'elle voyait. Il monta sur la scène que le musicien avait désertée quelques instants plus tôt et informa à qui voulait l'entendre qu'il était le boss et était là pour "s'amuser !". Sa bande était déjà en train de se servir dans les plats des clients et commençait à semer la zizanie. Sunaï mit la main sur la garde de son épée par simple précaution. Elle n'avait pas l'intention de s'en mêler, les ennuis c'était mauvais pour elle, mais s'ils venaient la déranger, ce n'est pas dit qu'elle ne se défendrait pas ! Le discours de chef des brigands fut ensuite interrompu par l'apparition du musicien, qui n'en avait plus du tout l'air : il portait un drôle de tablier avec un canard dessus et portait une tarte aux pommes dans une main et un spatule dans l'autre. Il était l'homme à tout faire ici alors ? Cette apparition provoque l'hilarité générale chez les voyous, mais l'homme ne semblait pas s'en soucier, au contraire il les ignora royalement, puis se dirigea vers la table où Sunaï était assise. Une fois arrivé devant elle, il posa la tarte aux pommes sur sa table avec un grand sourire puis revint au pied de la scène en lui faisant un signe de la main. Sunaï leva un sourcil, décidemment ce n'était pas les timides qu'il manquait ici... En tout cas, elle ne savait pas pourquoi il lui avait donné cette tarte, elle n'en avait pas commandé, une erreur, peut-être ? Les brigands rirent davantage, le comportement du musicien les faisait bien rire apparemment. Mais cette fois-ci, l'homme au tablier répondit en lui envoyant sa spatule dans les dents puis par un coup de pied dans le ventre. Après avoir reprit son souffle, le chef ordonna à ses hommes de massacrer son adversaire, mais le résultat ne fut pas très concluant : malgré les nombreuses armes que possédaient les brigands, le musicien n'en fit d'eux qu'une bouchée et une fois qu'ils furent tous à terre, il menaça leur chef en posant une lame sur son coup. Sunaï fut étonnée de sa dextérité. Elle se doutait bien qu'il fallait être capable de se battre pour travailer dans une taverne, après tout les bagarres ne manquaient pas dans ce genre de lieu, mais elle vit bien que cela ne lui avait pas demandé de grands efforts. Il devait s'entrainer souvent. Après quelques secondes de silence, le voyou, la peur au ventre, promit de ne pas remettre les pieds dans la taverne. La bande partit alors en silence, probablement en rage d'avoir été humiliés de la sorte.
Le musicien se retourna ensuite, et, toujours avec son sourire, s'approcha de la table d'où Sunaï l'observait. Il s'assit sans demander son avis et, sans se départir de son sourire, lui conseilla doucement :

- Vous en faite pas, c'est un cadeau de la maison. Manger vite avant qu'elle ne refroidisse.

La taverne commençait lentement à reprendre son rythme. Certains regardaient encore le musicien avec de grands yeux.

- Un cadeau ? C'est la première fois que je tombe sur une taverne qui m'offre quelque chose gratuitement...

Sunaï observa la tarte avec hésitation. Elle avait l'air bonne et elle commençait à avoir faim, mais elle ne voulait pas passer pour une morfale qui n'avait rien mangé depuis trois jours. D'humeur sereine, elle décida de lancer la conversation avec l'inconnu. Elle regarda alors le musicien dans les yeux et ajouta :

- Vous faites souvent le garde du corps ?


[HRP : Mon Dieu, j'ai eu un problème avec mes fichiers Word, je ne peux plus les utiliser... Alors j'ai dû recopier tout le RP pour pouvoir le reposter... T.T J'espère que je n'ai pas sauté de phrases en recopiant...]
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Ienzo
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeJeu 13 Aoû - 14:32

Les secondes passant inlassablement, l'ambiance revint dans la taverne, bien que pas mal de personnes soient encore sous le choc de ce qui venais de se passer . Plusieurs personnes le regardaient encore de travers . Sans doute se demandaient-ils si tout les musiciens étaient aussi fort . Pour être franc, Ienzo n'était pas vraiment très rassuré quand autant de personne le fixait de cette façon . C'est vrai, après tout, puisqu'il était censé être mort depuis quelques mois, se faire reconnaitre dans une des taverne du pays qui avait mis une prime assez conséquente sur sa tête aurait été assez dangereux, voir carrément mortel . Surtout que la petite démonstration de ses talents de bretteur ne risquait de rien arranger . C'est vrai, il est rare de voir un musicien - cuisinier à ses heures perdues - savoir manier la sabre . Il aurait été facile de le démasquer pour quelqu'un ayant récemment vu un des avis de recherches signé par les autorités d'Eden, donnant une description sommaire de "Ienzo le fredonneur". D'où le déguisement (très) habillement choisit que constituait le tablier canard et le bandeau .

Néanmoins, Ienzo restait tout à fait serein . Dans un métier comme celui qu'il exerçait, un type qui n'a pas des nerfs d'acier à vite fait de finir attrapé par les gentils monsieur casqué, puis les pieds pendant dans le vide, maintenu par le cou par un joli nœud papillon en corde ...

A vrai dire, je fais ce genre d'intervention seulement lorsqu'il y a des jeunes femmes à sauver ... Ou lorsque quelqu'un me dérange quand je cuisine .


Ienzo se retint de dire "lorsque quelqu'un critique ma cuisine", même s'il aurait plaisanté, ça aurait pu jeter un léger froid sur la conversation . Après tout, pour un cuistot, toute les critiques sont bonnes a prendre pour améliorer la qualité des plats, surtout celles venant d'inconnus . C'est d'ailleurs ce qui régit tout le système humain, les critiques . Elle nous poussent à nous surpasser, à toujours faire mieux, pour pouvoir un jour oser toucher du doigt ce qu'on appelle la perfection ... Non, ne dites rien, je le sais : ce sujet n'a pas vraiment d'intérêt avec la présente situation, mais en plus, on s'en tamponne, n'est ce pas ?

Enfin bref, durant les quelques secondes qui avaient espacée la question et la réponse, Ienzo observa rapidement la personne qui se trouvait devant lui . A en juger par les yeux du pirate, elle devait avoir entre dix-sept et vingt ans, avait des traits plutôt fin et de jolies yeux marrons . Ah, elle devait aussi être droitière . Enfin, c'est ce qu'en avait déduis le pirate lorsqu'il passa à coté d'elle pour poser la tarte sur la table avant d'aller mettre une dérouiller aux intrus, lorsqu'elle posa sa main sur la paume de son arme (oui, ceux qui n'ont pas un excellent sens de la vue n'ont pas vraiment de chance de survie dans le dure milieux de la piraterie). Ienzo reprit, sur le même ton qui ne l'avait pas quitté depuis le début de la conversation .

Si vous avez faim, ne vous gênez pas pour moi, j'aime pas voir les gens se retenir de manger juste pour faire bonne figure . Au fait, c'est quoi votre nom ?


Le même sourire de léger était sur le visage du pirate . Même si ça pouvait être anodin comme ça, Ienzo détestait l'idée que quelqu'un puisse avoir faim sous ses yeux . Et il détestait encore plus qu'on se prive de manger pour faire bonne figure plutôt que de se remplir le ventre une bonne fois pour toute . La raison ? Ah, vous êtes trop curieux, mais je vais vous répondre . Disons que lorsqu'un gosse d'une dizaine d'année se trouve sur un navire, et que ce même navire subit une terrible tempête, pour finalement sombrer, et que le gamin échoue sur une île déserte, un petit bout de roche au milieux de l'océan où pas une plante ne pousse, et qu'il y reste une bonne quarantaine de jour en ayant seulement comme vivre un bout un bout de pain et les rares insecte qu'il à réussit à attraper, disons que ce gosse, en grandissant, à eu le temps de se faire une petite idée de ce que c'est, "d'avoir faim". Enfin bref, ça aussi, ça n'a pas vraiment de rapport avec le sujet ...


[HRP: comme quoi, j'ai bien fait d'être prévoyants ^^ j'ai enregistré tous les post qui avaient été fait sur ce topic, les tiens comme les miens . Je te les envoie par mp si tu veux ^^]
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Sunaï
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeJeu 13 Aoû - 15:09

[HRP : Trop tard j'ai déjà tout recopié ^^" Mais merci quand même ! =)
Et avec ce post, ça y est on a tout remis, on peut continuer le Rp Very Happy]


D'après les propos du musicien - et cuisiner à la fois, si elle avait bien compris -, il devait être un homme assez spécial de caractère. Son passé ne devait pas être très rose.
Sunaï commença à se servir de la tarte tout en le détaillant. Il avait les yeux jaunes et ses cheveux de la même couleur étaient courts sans compter la queue de cheval qui lui descendait jusque dans le dos. Avec le bandeau qu'il avait sur le tête, cela lui donnait un drôle d'air mais pas assez bizarre pour en rire. Ce qui ajoutait une touche d'humour était son fameux tablier kiss the cook dont Sunaï pensait qu'il avait été fait par lui-même. On pourrait penser que ce physique repousserait toute tentative d'approche, mais apparemment ce n'était pas le cas : les filles qui l'avaient admiré durant sa prestation sur la scène continuaient à l'observer de loin en soupirant. Certaines regardaient même Sunaï avec un regard meurtrier à souhait. Celle-ci se doutait bien qu'elles auraient préféré être à la table de ce fameux cuistot et qu'elles imaginaient sans doute des plans pour pouvoir seulement lui parler. Il avait l'air d'être un vrai tombeur, ce musicien-là.

- Je m'appelle Sunaï, je suis mercenaire. Et vous ?

Sunaï parlait rarement aussi facilement à des inconnus, ayant rencontré de nombreux brigands qui avaient le seul but de dépouiller toutes les bonnes poires qu'ils trouveraient. La vie dans ce genre de cité était très polyvalente : les gens honnêtes affluaient et donnaient une bonne ambiance dans la ville et les rues, mais les voyous n'étaient pas moins nombreux, sinon plus, ce qui faisait des grandes villes des endroits où l'on devait s'attendre à tout, et parfois, qu'il fallait éviter... Mais cette fois-ci, Sunaï n'était pas inquiète, l'homme en face d'elle n'avait pas l'air dangereux. De toute façon, elle savait se défendre. Mais elle supposait qu'elle n'aurait pas à le faire ce soir-là, elle avait une sorte de confiance envers le cuisinier.
La tarte était décidemment très réussie ; Sunaï s'en délectait en silence. Les clients de cette taverne avaient beaucoup de chance d'avoir un serveur de cette sorte. En général, la moitié des employés de ces bâtisses étaient des personnes qui n'avait rien trouvé de mieux pour gagner leur vie et qui subissaient leur travail en marmonnant.La plupart étaient également des anciens bandits repentis ou des hommes sans expérience, ce qui ne facilitait pas la qualité des plats. Ce qui faisait des tavernes des lieux où il fallait savoir se défendre, on ne savait pas sur qui on pouvait tomber... Bien sûr, il y avait des exceptions : des gens se tuaient à la tâche pour faire plaisir aux clients, ce qui était sûrement le cas du cuistot en face de Sunaï. Enfin... Il était comme ça ou il avait simplement un talent inné et s'en servait pour passer ensuite de bons moments avec ses "fans"...
Ce caractère différait vraiment avec ce que Sunaï avait l'habitude de rencontrer. Certes il lui était déjà arrivé de tomber sur des hommes qui ne se retenaient pas pour aborder les femmes, mais en général, elle intimidait les autres, avec son épée qu'elle gardait en permanence sur elle... Une fois, elle avait même fait pleurer un enfant de trois-quatre ans juste en le regardant, ce qui l'avait assez surprise. Elle n'avait pas vraiment l'intention de faire peur... Bref, les caractères qu'elle avait l'habitude de rencontrer étaient des caractères plus réservés. C'était le cas avec Arthadel, l'homme qui l'accompagnait dans ses voyages (enfin, lui, disait que c'était Sunaï qui l'accompagnait et pas l'inverse). Il était sérieux et on en savait jamais vraiment ce qu'il pensait, et c'était pire quand il faisait le pitre.

Maintenant qu'elle y pensait... Sunaï connaissait plus de personnes bizarres que de personnes approximativement "normales"...
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Ienzo
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeLun 24 Aoû - 21:35

Encore une tuile ... Apparemment, la mort et la violence appréciaient tellement un certain pirate qu'elles avaient décidées de ne plus le lâcher, et même de rameuter quelques copains avec elles ! En à peine quelques minutes, la taverne fut désertée par la quasi-totalité de ses occupants, laissant seul un petit groupe de courageux de la salle de la dite taverne, qui se retrouvait avec un grand trou dans le mur de la porte principale . Devant l'établissement, à à peine quelques mètres devant le trou, une grosse trentaine d'homme, tous armés ... Et dire que la situation n'avait dégénérée en une poignée de secondes ...

Neuf, dix, onze ... Dix-sept personnes, toutes agglutinées autour d'un vieillard tenant un vieux journal, et qui alternaient leur regard entre la page gauche du même journal et la direction du pirate . Peut être étaient il simplement en train d'admirer le bretteur-cuisinier-musicien, tout en regardant les nouvelles du jour par la même occasion, où alors ils l'avaient démasqués grâce aux avis de recherches publiés dans les pages du journal . Ienzo avait même aperçu un type s'approcher des portes de la taverne en regardant avec une légère crainte marquée sur le visage dans sa direction, puis partir à toutes berzingues dans les rues de la ville . A tout les coups, il allait prévenir la garde de la présence en ville du "terrible" Ienzo, le fredonneur . Pourtant il était censé être mort depuis des mois déjà, comment ce foutus canard pouvait il encore parler de lui ?

Sunaï ? C'est un joli nom . Pour ma part, je me nomme Lamont . Je suis ce qu'on pourrait appeler un cuisinier itinérant . Une sorte de mercenaire, mais sans les armes en gros . Mais, depuis quand une aussi jolie jeune fille que vous exerce elle ce dur travail ?

Tant qu'il ne savait pas si il s'était vraiment fait démasqué ou pas, mieux valait pour le pirate de mentir sur son identité . C'était le meilleur moyen de rester en vie . Enfin, juste le temps que la garde arrive éventuellement jusqu'ici . Et puis, si cette jeune fille se trouvait être une mercenaire, et qu'elle se battait dans le but d'éradiquer les démons ou pour mettre les hors la loi derrière les barreaux, Ienzo avait plutôt intérêt de raconter du pipo tant qu'il n'en savait pas plus . Surtout que face à elle, il n'avait aucune chance . Sa plus profonde conviction restait et resteras surement pour longtemps "plutôt crever que de frapper une femme ...". De toute façon, si ce qu'il était venait à se faire apprendre d'une façon ou d'une autre, il ne lui restait plus vraiment d'autres options que la fuite . Au moins, dans ce domaine, il savait qu'il n'aurait pas trop de chance d'être égalé . Au long de toutes ces années à jouer a cache-cache avec les chasseurs de primes en furie qui lui courraient après, à jouer au ball-trap (le rôle de la cible surtout) avec des flèches enflammées, à jouer à saute-moutons sur les rambardes quand la poudre d'escampette ne pouvait être prise que par les toits, disons que Ienzo était devenu maitre pour prendre ses jambes à son coups, comme dans l'art du déguisement d'ailleurs . Soldat, marchand, curé, seigneur, au fil des années, le pirate avait revécut tellement de vêtements (volés bien sur) qu'il devait avoir exercé, certes pendant de très courtes période, une bonne partie des métiers existant . Il y a même une fois, si ma mémoire est bonne, où il a dû se déguiser en bonne-sœur, avec la collerette et tout l'attirail . Imaginez une bonne-sœur d'environ un mètre quatre vingt avec une cicatrice sur le visage, un air pas commode et un caractère de cochon . Et bien voila, c'était à peu prés ça . Enfin, ce passage, Ienzo l'effacerait volonté de sa mémoire ...

Enfin bref, j'interromps donc cet émouvant moment de la vie de Ienzo pour revenir à nos moutons . Je reprend donc : après avoir répondu à la question, Ienzo se mit à regarder la jeune fille manger sa tarte, en l'attente d'une réponse . Ce fut à ce moment qu'il perdit son sourire d'ailleurs, juste quand une déflagration se fit entendre, suivit du sifflement d'une balle qui partit se loger quelque part dans la cuisine, après être passé entre Sunaï et Ienzo . Au début, aucun des client ne comprirent vraiment ce qui se passais . Ienzo, lui, sauta sur Sunaï en hurlant "Attention !" au passage, et reversa la table sur eux, pour pouvoir s'abriter derrière, elle et lui . Ah, oui ! C'est une autre chose que l'on apprend dans le milieu de la piraterie : un coups de semonce comme celui-ci préviens souvent d'une attaque en rafale dans les secondes qui suivent . Et ça ne manqua pas . Cinq ou six secondes après que la première balle ne fuse, une rafale d'autre balles fut tirées, la plupart au fusil, à en juger par la fréquence des tirs . Heureusement, Ienzo avait réussi à se mettre à l'abri, ainsi que son interlocutrice, par la même occasion . Enfin, je dis heureusement, mais si il ne s'étaient pas mis à l'abri, ce n'aurait pas changé grand chose : la première balle aurait très bien pus tuer quelqu'un si elle avait été déviée de quelques centimètres, mais la pluie de plomb qui avait suivis les loupa d'un ou deux mètres, creusant tout de même un gros trou dans le mur de la taverne . Ienzo jeta un bref coup d'œil à Sunaï, puis se releva, pour partir se planter juste devant le trou, face à face avec les tireurs .

Je vous conseil de repartir d'où vous venez les mecs, sinon ça risque de mal tourner ...

Et j'aimerais bien savoir pour qui, démon fredonneur ?

... Pour moi ...

L'écroulement du morceau du mur ayant soulevé un petit nuage de poussière, aucune personne ne se trouvant d'un quelconque coté aurait pu voir à travers, mais Ienzo avait reconnus la voix et le rire gras du chef de la bande de voyous qu'il avait mis en déroute plus tôt . Au moins, ce n'était pas la garde qui avait accourus cette fois-ci, même si elle était probablement déjà en route . Le pirate fit un signe de la main aux derniers occupant de la salle, qui n'avaient pas réussi à fuir pour la plupart, pour leur dire de rester où ils sont . Enfin, toujours est-il que Ienzo n'attendrait pas pour ce faire la mal . Au pire, si ça se compliquait vraiment, il n'aurait qu'a prendre un otage, même si ça lui ferait mal au cœur d'entrainer un ou une innocente dans cette histoire ... Mais bon, quand même ... Comment un tel gâchis peu il être permis ? Une tarte aux pommes ainsi gâchée ...


[HRP: Dsl pour le retard ^^"]
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeMar 25 Aoû - 12:03

[ HRP : Pas grave, et puis tu étais en vacances ^^ Et je reste comme ça : O_o J'ai eu exactement la même idée que toi ; faire ramener du renfort de la part du chef des pirates ^^ Mais maintenant que c'est fait, je suis le mouvement ! ]


Après avoir avalé une autre part de tarte et avoir entendu la réponse du cuisinier, Sunaï s'apprêtait à répondre mais elle n'en eut pas l'occasion. Une balle était passée au milieu de la table, entre la mercenaire et ce Lamont - soi dit en passant, un drôle de nom -, et la jeune femme eut seulement le temps de tourner la tête pour voir qui avait tiré. Cette personne avait loupé sa cible, d'ailleurs, que ce soit elle ou le cuisinier, personne n'avait été atteint. Mais avant qu'elle ne puisse voir quoi que ce soit, Lamont se jeta sur elle en lui criant quelque chose et elle se retrouva par terre, à plat ventre, derrière la table où elle mangeait un instant auparavant, désormais renversée. Le reste de la tarte aux pommes gisait sur le sol à quelques mètres de là. Un énorme fracas se fit entendre ensuite et une pluie de balle s'abattit sur un mur de la taverne qui se fissura et finit par laisser un trou béant là où les balles avaient attéries. Sunaï se releva à moitié, restant à quatre pattes derrière la table renversée, toussant légèrement à cause de la poussière. Si l'attaquant essayait de tuer quelqu'un en particulier, il n'était pas vraiment doué, personne n'avait été touché pour l'instant. Sunaï se demandait qui pouvait bien vouloir faire une tuerie pareille. Elle pensa au pirate qui avait été humilié quelques minutes plus tôt, c'était sûrement lui, après sa défaite cuisante, il revenait avec des renforts... Mais la jeune femme n'était sûre de rien. Le bras gauche un peu endoloris à cause de sa chute, la mercenaire regarda autour d'elle. Le cuisinier itinérant venait de se lever pour aller faire face aux assaillants après l'avoir regardée un instant. Elle écouta d'un air distrait ce qu'il lança à l'adversaire en attrapant son épée. Elle éprouvait une aversion particulière contre les gens qui détruisaient tout sur leur passage simplement pour une histoire de vengeance. Le dirigeant de cette taverne était maintenant promis à une faillite grandissante à cause de la destruction de son commerce. L'imbécile ne pouvait donc pas se venger d'une autre façon ? Il y avait tellement de personnes assez stupides pour se croire supérieures à tout le monde sur cette Terre...! Sunaï toussa une nouvelle fois ; la poussière cachait pratiquement toute la vue à présent, mais les assaillants avaient arrêté de tirer n'importe où. Elle s'apprêtait à se lever lorsque un simple mot la cloua sur place. Démon fredonneur ? ...Démon ? La mercenaire aspira une grande bouffée d'air. Ce n'était pas possible... Ce Lamont n'était pas un démon, elle l'aurait remarqué ! Maintenant qu'elle y pensait... Il avait les yeux jaunes, non ? Elle secoua la tête, se sentant stupide. Non, ce n'était pas une raison, ce monde comportait pleins de choses étranges, un simple humain pouvait avoir les yeux rouges ou encore bleus... Un détail titilla sa mémoire. Fredonneur. Elle avait déjà entendu ou lu ce surnom quelque part. Elle réfléchit vite, mais rien ne lui vint en tête pour l'instant. Peut-être était-il recherché... Pourtant, elle n'arrivait pas à mettre la main sur ce souvenir. En plus, le nom de Lamont ne lui disait rien du tout. Démon fredonneur... Un souvenir lui traversa soudainement l'esprit, comme un flash revenant à quelqu'un qui avait perdu la mémoire. Une promenade dans la ville, un avis de recherche... Sunaï se leva alors avec une certitude : si cet homme était un démon, il n'était en tout cas pas dans le camp de l'empereur démoniaque. Chaque démon portait une haine inconsidérée envers les humains, n'est-ce pas ? Ils avaient en permanence un instinct de meurtre envers eux, et la mercenaire voyait mal un démon mal intentionné se faire engager dans une taverne... Sauf si ledit démon cachait ses origines et qu'il était en mission.
Ayant pensé à tout ça en quelques secondes, la jeune femme se releva lentement jusqu'à ce qu'elle puisse voir où était le pirate qui les attaquait. Elle en était sûre, à présent, c'était bien le chef de la bande que le cuisinier - elle préférait le nommer comme ça, le mot démon lui donnant une envie de meurtre - avait chassé plus tôt dans la soirée. Elle n'avait pas entendu la réponse de "Lamont". La poussière qui avait été soulevée par l'attaque ne permettait que d'apercevoir la silhouette du chef des pirates, et, si elle voyait bien, toute une troupe d'hommes derrière lui. Le chef riait d'un rire gras. Il avait l'air proche de la démence, apparemment, il ne supportait pas l'humiliation. Toujours en riant, sûr de lui, il lança :

- Tu es prêt à mourir, cuistot de pacotille ? Fais tes prières avant que je t'achève ! (Il éclata à nouveau de rire) Les jours heureux où tu te la coulais douce sont terminés !

Sunaï regarda brièvement le cuisinier. Lui ayant dit qu'il détestait que l'on critique sa cuisine dans la soirée, elle supposait qu'il ne l'ait pas pris comme une plaisanterie. Il allait sûrement vouloir s'occuper du pirate personnellement...
Un coup de feu retentit alors. Un des hommes avait tiré dans leur direction, mais ils n'eurent pas besoin de l'éviter, la balle se ficha dans le mur derrière eux sans même les frôler. Sunaï regarda "l'armée" devant elle. L'homme n'avait que des incapables dans son équipe ou quoi ? Il se mit à rugir :

- Qu'est-ce que tu fais ?! Tu es complètement sourd ma parole, je vous ai dit que je voulais m'en occuper moi-même ! Vous savez très bien ce que vous devez faire !

La mercenaire ne savait pas très bien s'il fallait rire. L'homme avait l'air de ne s'être attaqué qu'à des amateurs dans sa vie, sinon il ne prendrait pas les choses autant à la légère... Il ne se souvenait pas de la râclée qu'il avait prit dans la soirée ? Il pointa alors son arme sur le cuisinier, et lança, comme un enfant, à travers la poussière :

- Je te vois !

Sunaï se jeta alors sur le côté et atterit juste à la gauche de "Lamont". Elle ne put voir s'il avait sorti une quelconque arme pour se défendre, elle ne savait d'ailleurs pas s'il avait une arme sous son tablier. La mercenaire brandit son épée juste à temps : le coup de feu venait de retentir et la balle venait de ricocher sur son arme et atteindre un homme du groupe des adversaires. Sunaï recula légèrement sous le choc. Heureusement que son épée était solide et avait été renforcée par des sortilèges... La jeune femmes se tourna en vitesse vers le cuisinier avant que les attaquants ne les criblent de balles ; elle ne pourrait pas éviter toutes les attaques en même temps... Avec un sourire, elle souffla :

- On leur règle leur compte ? C'est la première fois que je vois un recherché se faire attaquer. N'est-ce pas... Ienzo le fredonneur ?
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeJeu 27 Aoû - 18:55

La nature humaine était vraiment destinée à pousser cette race vers la destruction totale . C'est vrai, partout où on a le malheur de regarder dans leurs histoires, on voit toujours les mêmes choses, comme se répétant inlassablement devant nos yeux : des larmes, du sang, des guerres pour des raisons plus ou moins sombres, ou alors pour des causes égoïstes telles que la vengeance . La nature humaine, comme certains représentant d'autre race le disait si joliment, en particulier les démons, pour le plupart envieux d'anéantir dans la souffrance cette "sous race" que représentait les humains . Enfin, Ienzo pouvait parler . N'ayant de démon que les origines et d'humain que l'apparence de lui même qu'il voulait donner aux autres, il n'était certes pas le mieux placé pour l'ouvrir là dessus . Bien que sa race d'origine eu été et est encore considérée comme la plus malfaisante n'ayant jamais existé et que la race où il fut élevée était comme je viens de vous la décrire, Ienzo n'était pas de ceux qui tendait le plus vers la violence . Peur de faire couler le sang, d'ôter la vie à autrui ou bien insondable fainéantise quand il s'agit de se battre, les raisons que le pirate avait pour éviter de sortir sa lame étaient tout de même nombreuses pour céder bêtement à la provocation d'un chef de bande en colère ...

Mais cette fois-ci, Ienzo hésitait . Il s'était certes plus ou moins juré de ne plus prendre aucune vie et de tout faire pour éviter d'inutiles combats, mais cette fois, son honneur de fier hors la loi qu'il était était en jeu . Pourquoi ? Et bien, en général, lorsque deux capitaine se retrouvent face à face, avec ou sans équipage, cela n'a pas d'importance, et que l'un d'eux réclame un duel pour effacé un déshonneur qu'il a subis, l'autre ne peut qu'accepter, s'il à un tant soit peu d'honneur . Bon, là, il n'aurait pas trop passé pour une poule mouillé s'il s'était enfui à tout jambes . Malheureusement, son honneur de gentleman lui interdisais part dessus tout de laisser une femme se battre alors que lui filerais à l'anglaise . Ienzo était prêt à mourir pour garder cette réputation . Hum ! Faut vraiment être d'une connerie insondable pour être prêt à crever comme un chien juste pour l'honneur ...

Enfin, toujours est il que Ienzo ne bougea pas d'un millimètre, ne sachant quoi faire écoutant sans broncher les railleries du chef de la bande . Il enleva juste ce stupide tablier et le bandana qu'il avait accroché sur sa tête, ce qui lui valut de se faire tiré dessus . Sans doute le tireur avait cru que le cuistot allait sortir une arme . Mais bon, ce type n'était apparemment pas doué en tir, a moins que ce ne soit le nuage de poussière se dissipant un peu plus à chaque secondes qui le fit rater sa cible, et s'était fait en plus engueulé par son patron . Tout ce qu'on voyait à travers ce nuage, c'était les ombres de ceux qui se trouvaient en face, elles aussi de moins en moins visible à cause de la nuit . Néanmoins, Ienzo distingua un mouvement dans l'ombre du chef de la bande . Il venait de sortir une arme, et à en juger du le bruit de détente, il s'apprêtait à tirer . Néanmoins, le pirate ne bougea toujours pas . Ça ne manqua pas d'ailleurs, un autre coup de feu retentit, mais fut dévié au dernier moment par une lame, à en juger du bruit de métal . Ienzo détourna son regard de son adversaire un instant, pour voir qui avait eu la folie de lui venir en aide, et poussa un grand soupir lorsqu'il vit que c'était la jeune fille de tout à l'heure, Sunaï . En guise de contre-attaque, Ienzo dégaina son vieux fusil à canon scié qu'il planquait habituellement le long de sa cuisse, et tira les deux cartouches du chargeur, qui fusèrent à travers le nuage de poussière dans un sifflement aigu, pour finalement aller se planter pour une dans l'avant bras gauche d'un des homme de la bande, pour la deuxième dans le mollet d'un de ses collègues . Ayant perdu tout sourire, Ienzo dit :

Restons en la, aucune raison ne nous pousse à poursuivre cet affrontement ... Et ça vaut pour vous aussi, Miss ...

Ienzo soupira une seconde fois, signe que ... Hum ? Pardon ? Vous désirez savoir pourquoi j'ai précisé "qui avait eu la folie de lui venir en aide"? Pour ne rien vous cacher, c'est ce à quoi Ienzo était en train de penser, après avoir soupiré . A présent que la jeune fille l'avait secourus, elle serait surement jugé complice du pirate, non seulement par la bande de brigand, mais aussi par la loi d'Eden . La poursuite de la justice, c'est ce qu'on doit endurer, lorsqu'on ose prêter main forte à un criminel recherché, et ce devant des témoins (en occurrence les client de la tavernes qui n'avaient pas eu le temps de fuir). Ienzo tourna les talons, sous les feux des armes, le temps d'aller chercher son chapeau qu'il avait laissé dans le portemanteau de la cuisine, et revint avec son couvre chef enfoncé sur la tête . A son retour, il tenta de repérer où se trouvait la mercenaire, puis partit se mettre à l'abri non loin d'elle . Une fois de plus, son état de démon aspirant à une vie de paix lui jouait un tour, entrainant des innocents dans les pires situations . Ienzo en était désolé . En tout cas, durant tout ce temps, le chef ne cessa ni les railleries, ni les tirs à un tels point que la quantité de balle tirées finirent par complétement dissiper le nuage de poussière .

Une simple rixe entre criminels avait dégénérée à ce point ... Mais quelque chose fit néanmoins cesser les tir, ou tout du moins pour un cours instant . Apparemment, quelque chose ou quelqu'un avait obligé les tireurs à cesser le feu . Ienzo espéra sincèrement que leur chef avait finalement entendu raison, mais ... Ce fut un coup d'œil par dessus la ruine d'un mur qui confirma sa seconde hypothèse : la garde arrivait, tout au bout de la rue, au départ une simple patrouille alertée par l'homme qui s'était enfuie un peu plus tôt de la taverne, devenue une véritable légion, renforcée par les autres soldats envoyés pour mettre un terme au combat . Les tirs reprirent de plus belles, dans les deux directions, à savoir la taverne et la rue, pour tenter d'une part de tenir à distance les soldat tant que le pirate n'avait pas rendu l'âme . Malgré tout, séparé par ces deux feux, les tirs faiblirent dans la taverne, désertée par les quelques dernier clients, laissant seuls une mercenaire et un démon . Ienzo n'eut d'autre choix que de sauter sur cette occasion pour sortir de sa cachette, tendant une main à Sunaï, et montrant de l'autre une petites fenetre, donnant sur une ruelle .

Faut pas rester ici ! Si vous voulez vous enfuir, c'est maintenant, je tacherais de vous garder en vie ! Faites moi confiance !

Comme je le disais plus tôt, la race humaine n'a de cesse que de ce détruire . Pourtant, quelques rares être, pas vraiment malins je vous l'accorde, gardaient toujours le même espoir, devant une telle barbarie . Celui que les chose s'arrange un jour ou l'autre, et que les mondes connaissent une paix infinie . Un espoir de fou, en somme . Mais ... peut être la situation aurait été meilleur si il avait écouté la mercenaire et affronté les pillards ...
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeVen 28 Aoû - 15:12

Aïe. Ce fut la pensée de Sunaï lorsqu'elle aperçut la garde à travers un trou du mur, qui se dirigeait droit sur la taverne. Il y avait deux possibilités possibles à leur présence : le vacarme causé par les pirates les avait fait rappliquer, ou alors quelqu'un les avait alerté de la présence d'un hors-la-loi dans la ville. La mercenaire opta pour cette option. En effet, elle doutait que la garde soit là par un pur et simple hasard... L'occasion d'attraper le fredonneur n'allait sûrement pas se répéter avant un moment et ils devaient sûrement être fébriles à l'idée qu'il soit à peine à une vingtaine de mètres d'eux, derrière les murs d'une taverne à présent à moitié détruite... La jeune femme hésita un instant. La garde allait-elle arrêter au passage ces pirates ? Mais cette hypothèse s'enfuit de sa tête avant même de vérifier ce qui allait se passer. La garde devait, au contraire, être très heureuse que des gens aient réussi à repérer ce Ienzo, et n'allait pas enfermer leurs informateurs... A moins que les membres de cette garde ait prévu de s'occuper d'eux une fois la capture du fredonneur réussie. Eh oui, c'était comme ça dans ce monde ingrat, les honnêtes gens pouvaient très bien être poursuivis pour des délits mineurs, tandis que d'autres pourritures traînaient dans les rues sans avoir un seul problème avec le gouvernement. Celui-ci se servait de n'importe quel moyen pour arriver à ses fins, quitte à collaborer avec des mécréants de la pire espèce...! La garde, souvent corrompue jusqu'à l'os, ne refusait principalement rien tant qu'elle pouvait remporter un tas d'or bien garnis... Un bon exemple pour la population, n'est-ce pas ?
En attendant, ladite garde venait de s'ajouter aux adversaires. Cela pouvait très mal tourner, un seul acte tourné contre eux et Sunaï pouvait dire adieu à la liberté ! Désormais, tout le monde avait déserté la taverne à l'exception d'elle-même et de Ienzo. Dans un moment où le débit de balles tirées en leur direction avait baissé, le cuisinier itinérant lui tendit la main en lui montrant une fenêtre et en lui intimant de le suivre. Sunaï leva un sourcil. Elle n'était pas du genre à fuir, quitte parfois à être un peu trop courageuse, mais cette fois-ci, on pouvait dire que la situation n'était pas tournée à son avantage. Il suffisait que la garde la voit aux côtés du fredonneur pour la classer dangereuse contre le gouvernement. La mercenaire comptait sur la poussière pour continuer à réduire la visibilité pour que personne parmi leurs assaillants ne puisse voir correctement son visage, mais la fumée s'était légèrement dissipée à cause des coups de feu.

- Rends-toi, hors-la-loi ! Tu ne peux rien face à nous, nous sommes bien trop nombreux pour toi !

Cette voix semblait appartenir à un membre de la garde. Il avait lancé ces mots avec une joie non contrôlée. Apparemment, il était persuadé de réussir ce pour quoi il était là. Pour conclure cette phrase, il tira une nouvelle balle dans leur direction, et les deux seuls occupants de la taverne durent se baisser précipitament. Soudain décidée, comme si une décharge électrique l'avait parcourue, Sunaï saisit la main de Ienzo et le suivit vers la fenêtre où il l'entraina, après une légère hésitation, comme s'il avait soudain envie de faire demi-tour pour affronter les gardes. A travers le fracas des balles qui volaient brusquement dans tous les sens dans la bâtisse, elle cria pour se faire entendre, avec une certaine ironie dans ses propos :

- Drôle de demande, de la part d'un pirate hors-la-loi !

En effet, Sunaï trouvait la situation ironique. En général, les recherchés n'avaient pas le temps de souffler ou d'avoir une belle vie tranquille, et passaient leur vie à éviter la garde pour ne pas se retrouver sous les barreaux. Enfin, ça, c'était au mieux. Au pire, ils étaient exécutés sans avoir le temps de dire ouf. Il y avait donc une certaine forme d'humour dans la proposition de Ienzo ; c'était normalement lui qui avait besoin d'aide pour rester en vie et non pas l'inverse. Bref, Sunaï ne sut pas s'il prit le temps de répondre ou non - de toute façon, il lui aurait été impossible d'entendre quoi que ce soit avec les balles qui continuait à fuser dans tous les sens -, et, après que le fredonneur ait ouvert l'ouverture qui donnait sur une ruelle déserte, elle sentit une main avec une forte poigne lui attraper le poignet. Un homme robuste, ayant à vue d'oeil la cinquantaine, la retenait avec un air désespéré sur le visage. La mercenaire crut un instant que c'était un de leurs adversaires qui était rentré dans les ruines de la taverne mais elle reconnut ensuite le gérant de ce bâtiment. Les yeux exorbités, sa main ne tenant pas Sunaï resserée sur un fusil, il regardait simultanément Ienzo et la jeune femme, tous deux figés de surprise.

- Vraiment, je... je suis navré, mais je ne peux pas vous laisser partir ! (Il semblait complètement anéanti) Ma taverne, ma taverne... Je vais vous livrer à la garde, je n'ai que cette solution...

Entendant de l'agitation du côté des attaquants, comme s'ils allaient se ruer à l'intérieur de la pièce, Sunaï le coupa, énervée :

- Ne dîtes pas n'importe quoi ! Laissez-nous sortir, je ne veux pas faire un geste que j'aurais à regretter.

Mais le gérant sembla revigoré par ces paroles et pointa son fusil sur la jeune femme.

- Vous ne comprenez rien ! Je suis condamné à la faillite maintenant, ma taverne tombe en ruine ! Il me reste juste une seule solution : vous livrer pour toucher la récompense donnée par la garde ! Je suis navré, mais...

Un coup sourd l'interrompit dans sa litanie. Sunaï venait de lui assener un coup de poing au visage et il tomba sur le sol, assomé. Elle marmonna un vague "désolée" avant de se retourner vers Ienzo, qui était devant la fenêtre ouverte. Elle lui jeta un bref regard. Elle imaginait déjà le cri de rage que lancerait la garde et les pirates lorsqu'ils retrouveront la salle complètement vide...
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeLun 31 Aoû - 22:25

Une soirée de rire et de bonne humeur, loin de tout stress ou de tout soucis, animée par le rythme de la musique, qui vire à un moment de pleurs et de peur panique, animé par des coups de feux et le sifflements de balles, ça peut paraitre improbable pour un type normal qui à une vie normal, déclenchant cet réaction plus ou moins stupide : "Pfff, ça arrive qu'aux autres de toutes façons." Certes, ce n'est pas une situation qu'on voit tout les jours, bien sur, mais qui peut arriver à n'importe qui qui à la malchance de se trouver dans le même endroit qu'une personne jugée comme potentiellement dangereuse par une autorité quelconque . Pour ceux la, la dite situation se trouve être une sorte de pari où l'enjeu est toujours le même, leurs vies . Au mieux, ils réussissent à passer un moment tranquille, ou arrive à s'échapper si ils sont reconnus; au pire, ils se retrouvent sur la place publique, sur une estrade devant un parterre de curieux, un joli nœud papillon de corde au cou et les pieds pendant dans le vide ... Ou avec un balle collée entre les deux yeux, lors de la poursuite ...

Finalement, après qu'un type de la garde se soit extasié sur la plus que certaine capture du hors la loi et qu'il eu tiré une balle avec une précision quelques peu hasardeuse, la jeune mercenaire avait décidée de s'enfuir, en prenant la main du pirate, qui ne fit pas vraiment attention à la provocation qu'elle venait de lui lancer . La fuite était un art où il fallait s'entrainer dur pour devenir hors la loi . Enfin, ce fut toujours sous le même feu plus que nourris que les deux fuyards traversèrent le peu de chemin qui les séparaient de la fenêtre en quatrième vitesse, mais furent freinés par un nouvel élément imprévu (comme quoi, quand le destin décide de vous pourrir la vie). Le gérant de la taverne se trouvait là, un air désespéré qui semblait avoir été graver au marteau et au burin sur son visage et tenant un fusil entre ses mains tremblantes, tenant en joug les deux fuyards . Quand vous voulez absolument quitter un endroit, quelqu'un se pointe toujours au dernier moment avec un "argument convaincant" pour vous obliger à rester sur place . Ah, c'est chiant, hein ? Enfin bref, Ienzo n'eut le temps de rien faire que VLAN ! Sunaï l'avait déjà mis hors service d'un coup de poing . Décidément, l'idée que ce faisait Ienzo d'une femme mercenaire était bien loin de la réalité . Lui qui croyait que les rares fois où les femmes prenaient une lame, c'était pour faire la cuisine ... (*sbaf*). A croire que les rôles avait été inversés, que Sunaï était la fière chevalière en armure d'argent, arrivant pour sortir le pauvre petit pirate démon désespéré implorant de l'aide ...

Étant un sexiste de la première heure, il fut complétement revigoré par l'idée que ce soit une femme qui protège un homme et se retourna vers la dites fenêtre . Cette dernière se trouvait être close, complétement démunies de toute ouverture . Dans un petit juron presque inaudible poussé dans un soupir de lassitude, Ienzo dégaina sa lame et la rengaina dans l'instant qui suivit, après avoir mit quatre rapides coups de lame dans le mur entourant la fenêtre . Il termina juste son travail par un coup de pied, de façon à faire tomber à l'extérieur le pan de mur découpé dans un fracas terrible mais néanmoins couvert par les tirs, alors que briser la fenêtre aurait suffis ...

Le pirate passa le premier par le joli trou du mur . Bon, d'accord, faire ça était en contradiction avec le code du gentleman ("les dames d'abord"), il préférait se mettre en travers de la ruelle, pour parer l'éventualité dans laquelle les enragés de la gâchette débarque pour canarder les fuyards . Ce qui ne manqua pas d'ailleurs, puisque plusieurs tireurs - de la bande des brigands apparemment alertés par le bruit - se postèrent à l'entrée de la ruelle . Ce dernier dégaina son sabre une nouvelle fois . Les tireurs, eux, se mirent à tirer Ienzo comme un lapin, sauf que cette fois-ci, le lapin ne contait plus fuir . Comme la jeune femme l'avait fait auparavant, le pirate dévia les balles une par une a l'aide de sa lame, mais en reçu au final un dans l'avant bras gauche . Tentant de ne pas faire attention à la douleur, Ienzo cria :

Hurgh ... Courez, vite !

Continuant à repousser les balle malgré son bras blessé, Ienzo attendit que Sunaï soit sortit par l'ouverture qu'il avait fait et qu'elle se soit mise à courir pour la suivre, se débrouillant tant bien que mal pour dévier les tirs en courant . Au moins, il s'étaient tirés en partie du guêpier, mais fallait il toujours trouver un abri avant de crier victoire ...


[Dsl, petit post, je suis pas trés inspiré ce soir ^^"]
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeMar 1 Sep - 13:49

[HRP : Je trouve pas que c'est si petit que ça Wink]

A croire que la chance n'était pas avec eux ce soir-là : à peine Ienzo était-il sorti de la taverne par la fenêtre qu'il avait dégagée d'un coup de pied que plusieurs assaillants arrivaient au bout de la ruelle. Sunaï, qui avait imaginé qu'ils repartiraient sans encombres, poussa un juron. Pas très charmant de la part d'une femme... Mais elle ne s'occupa pas de ses paroles et observa plutôt ce qu'il se passait devant elle. A moitié montée sur le rebord de la fenêtre, elle avait une position grotesque, un genon posé sur l'ouverture, l'autre jambe pendant encore dans le vide, à l'intérieur de la taverne. Les brigands repassèrent à l'attaque en leur lançant une foulée de balles. Apparemment, ils n'avaient pas d'autres moyens d'attaque et s'en tenaient à leur arme habituelle. Le fredonneur, qui venait de sortir sur la ruelle, se défendit cette fois-ci en parant les balles avec sa lame. Il était agile et rapide, mais les attaques étaient bien trop vives et nombreuses et il finit par être blessé à l'avant-bras. Sunaï finit de franchir l'ouverture d'un bond, et, ignorant l'instruction de Ienzo, resta debout derrière lui sans s'enfuir. Il fallait se dépêcher, le vacarme causé par les balles et le tintement métallique de la lame de Ienzo à chaque fois qu'il parait une attaque allait attirer toute la garde. Comme pour répondre à ses pensées, l'un des bigands lança par dessus son épaule : "Il est là ! Ici !". Leur seule issue possible était l'autre bout de la ruelle, par laquelle ils pourraient s'échapper et disparaître dans d'autres issues, quelque part dans la cité. Elle supposait qu'un gigantesque mouvement serait mis en place ensuite à Eden pour retrouver le fredonneur, et, peut-être, retrouver la jeune femme qui était aux côtés de cet homme... Mais ils n'étaient pas encore sortis de ce traquenard, il fallait faire vite, très vite, la mercenaire croyait entendre les pas de renforts qui venaient vers leurs attaquants...
Sunaï, soudain décidée, une idée brillante en tête, leva sa main droite vers les pirates. Elle concentra sa force en elle, avec assez de puissance pour pouvoir bloquer leurs ennemis pour un bout de temps. Avec un petit sourire devant les brigands qui venaient de porter leur attention sur elle, comme s'ils venaient de se rendre compte qu'elle pouvait être un danger potentiel, elle referma son poing. Un souffle d'air chaud les enveloppa alors avec une telle force que leurs vêtements furent froissés, comme le drapeau d'un bâteau pirate sous le vent, et, ceux dont les cheveux étaient assez longs, virent leur chevelure se soulever par le souffle. La jeune femme venait de générer une barrière de flamme, qui était apparue semblable à une explosion, entre Ienzo et elle et leurs ennemis. Ceux-ci ne pourraient désormais plus les poursuivre, sauf si, bien sûr, ils passaient les flammes qui séparaient maintenant la ruelle en deux. Sunaï leur souhaita bonne chance mentalement, car quiconque essairait de traverser le brasier se retrouverait carboniser dans d'atroces souffrances. Quelques uns essayèrent de les atteindre à travers les flammes, mais les balles, à moitié fondues une fois passées dans la chaleur, perdaient de leur forces et changeaient d'itinéraire.

- Venez !

Sunaï fit volte-face après s'être adressée à Ienzo et courut vers l'autre bout de la ruelle. Il fallait filer en vitesse. Elle n'avait pas vu la réaction du fredonneur après qu'elle ait fait sortir des flammes du néant, mais peut-être était-il déjà au courant qu'elle contrôlait le feu, peut-être avait-il entendu parler d'elle en tant que mercenaire ? En tout cas, si ce n'était pas le cas, il était au courant maintenant. La mercenaire s'arrêta à l'intersection de la ruelle avec une allée plus grande et regarda, en essayant de ne pas être vue, si la voie était libre. Personne ne semblait être dehors, à cette heure-là, mais elle avait une drôle d'impression, comme s'ils allaient droit dans un piège. Sunaï chassa cette idée de sa tête, personne ne les voyait, il suffisait de prendre la poudre d'escampette sans se faire attraper. Elle jeta un coup d'oeil derrière elle pour voir si Ienzo l'avait rejointe.

- Il faut se dépêcher, les autres ont sûrement fait demi-tour pour nous rattraper de ce côté.

Elle traversa alors la grande allée dans laquelle la ruelle d'où ils étaient sortis de la taverne débouchait et se dirigea vers une autre rue, à l'ombre des regards. Mais à peine avait-elle posé un pied sur une dalle de pierre qu'une explosion rententit à sa droite. Une maison venait d'exploser. Un des débris, propulsé à une grande vitesse à cause du souffle, entailla profondément l'épaule de Sunaï avant qu'elle puisse esquisser un mouvement pour l'éviter. Elle poussa un son moitié grognement moitié gémissement. Qu'est-ce que c'était que ça encore ? Leurs pousuivants les avaient rattrapés ? Pourtant elle n'avait vu personne... Elle entendit alors une voix mêlée à un rire... Ce n'était pas le rire gras du pirate humilié, c'était quelqu'un d'autre. Sunaï leva ses yeux plissés à cause de la poussière et regarda à l'endroit d'où venait la voix. Pour l'instant, elle ne voyait rien, à part les ruines de la maison qui était en flammes. Cela ne lui disait rien qui vaille, il fallait partir d'ici ! Sunaï chercha Ienzo des yeux. Avait-il été atteint lors de l'explosion ? Elle espérait que non, il avait déjà un bras blessé...


[HRP : Je te laisse l'opportunité d'inventer ce qu'il se passe ! Very Happy Wink]
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeMar 1 Sep - 19:44

Enchainer tuiles sur tuiles dans des moment aussi désespérés que ceux la, c'est pas vraiment la joie . Se faire tirer dessus, c'est déjà assez gonflant, mais en plus quand vous êtes touché à un endroit qui avait déjà été récemment blessé, c'est ça donne envie de se cogner la tête contre les murs . Et dire qu'il sortait à peine d'une longue convalescence, justement après que son bras gauche se soit fait littéralement écrasé par un rocher, qui lui avait ainsi brisé tout les os de son membres et pas mal amoché la cage thoracique au passage . Cinq mois avaient passé pour que Ienzo puisse retrouver l'usage - assez limité certes - de son bras, et quelques secondes pour qu'il le perde une fois de plus . Au moins, ça avait le mérite d'être clair : le bras gauche de Ienzo était complétement hors service . Enfin, ce ne constituait pas vraiment une gène pour le pirate, puisqu'il avait l'habitude de manier sa lame avec une seule main . Il continua à repousser une par une les balles pendant quelques secondes, jusqu'à ce qu'un grand mur de flammes soit érigé entre les tireurs et le pirate . Il fut complétement stoppé dans son élan . Ce n'était surement pas lui qui en était à l'origine . Un coup de l'ennemi, peut-être ? Non, sinon, il aurait été touché, ou alors il étaient vraiment mauvais . Ienzo finit par deviner légèrement qui était l'origine de ce sort, et tourna lentement la tête, avec un regard mêlant stupéfaction et crainte . Ce qu'il avait deviné était juste, c'était Sunaï qui avait crée cette barrière . Décidément, on était bien loin de l'idée sexiste que le pirate ce faisait des femmes mercenaires . C'est clair que jusqu'à présent, comparé a elle, Ienzo avait l'air d'un insecte ...

En tout cas, lui qui n'avait pas de pouvoir à proprement parler, Ienzo restait stupéfait par la capacité à manier les flammes de la jeune femme . Enfin, ce n'était pas vraiment le moment de s'extasier . Ienzo prit le temps de caler son bras inutile à l'intérieur de la manche de son manteau et de rengainer son arme avant de se mettre à courir derrière Sunaï, comme elle l'avait dit avant de se mettre elle même à courir . Finalement, la situation n'était pas si grave que Ienzo le pensait . Personne ne pouvait plus les poursuivre, et dans ce dédale de ruelle, il y avait peu de chances qu'ils tombent sur un quelconque adversaire . Et pourtant, à peine les deux fuyards furent ils engagés dans une autre rue qu'une grande maison partit en cendre dans un terrible explosion, juste à quelques dizaines de mètres de Ienzo et de Sunaï . Tout ce que Ienzo réussi à voir avant que la battisse ne parte en fumée, c'est que l'explosion venait du rez de chaussé, et, acharnement du destin, un gros pan de mur, largement plus grand que lui, vint le frapper de plein fouet, le projetant à travers toute la rue, pour traverser la cloison de la maison se trouvant en face et pour finalement atterrir sur le plancher de la dites maison, écraser par le gros débris . Oui, oui, ça fait mal, et en effet, cette cascade ayant été faite par un professionnel, je vous déconseille fortement de la reproduire chez vous .

Enfin bref, je vous rassure de suite, il en aurait fallu largement plus pour tuer Ienzo . Il était certes en très mauvais état, compressé entre le sol et un gros morceau de pierre, le dos entièrement râpé par les gravats et les morceaux de verres qui avaient volés dans la pièce quand le mur avait été détruit et avant qu'il ne tombe au sol . Malgré ses blessures pour la plupart superficielles, Ienzo s'inquiétait pour Sunaï . Il ne savait pas si l'explosion l'avait touchée et l'avait perdue de vue pile au moment où le morceau de roche l'avait happé . Mais à la place de faire des inquiétude creuses, mieux valait aller voir par soi même . Ienzo commença doucement à déplacer avec sa seule main valide la pierre qui le broyait à terre, au point de finalement dégager sa tête, mais il fut interrompu dans son effort par un bruit, un petit craquement venant du haut, du plafond . En effet, privé d'un appui, le plafond de la bâtisse commençait peu à peu à se fissurer, faisant tomber de la poussière sur le sol qui en était déjà largement recouvert ...

Le plafond s'écroula, et Ienzo ne put s'empêcher de lâcher un long râle de douleur, et après ça, silence total . Un grand rire plutôt sadique le brisa, suivi deux bruits assez difficile à décrire . Disons que ces deux sons s'apparentaient assez au sifflement d'une balle, mais un peu plus grave, un peu comme une lame qui fend l'air . Ces deux sifflements furent eux même suivit d'un bruit de pierre qui tombe . Deux grandes entailles formant une croix à leurs milieux s'étaient formées dans les débris, et au centre de cette croix, Ienzo, debout, saignant par endroit, son sabre à la main, les yeux cachés par l'ombre de ses cheveux, ne laissant distinguer que ses deux pupilles jaunes brulantes . Si il avait supporté les longues années de solitudes passées dans un cachot, enduré des tortures des gardes d'Eden et vécu dans la crainte des autres qu'on réserve pour les démons dans un monde d'humain, il se refusait donc, non, il s'interdisait d'y passer pour si peu . Il jeta un œil autour de lui, sans bouger de sa position, pour s'assurer que Sunaï n'avait pas été trop touchée par l'explosion . Il fut rassuré en voyant qu'elle n'avait pas trop souffert du piège, tout du moins par rapport à ce qu'il avait encaissé lui . Il jeta ensuite un œil dans la direction d'où provenait le rire, les ruines de la maison explosive pour être précis, mais ne pus distinguer qu'un grand type portant une sorte de robe - un uniforme peut être ? - avec des cheveux longs . Toujours est il qu'il n'arrêtait pas de rire .

J'ai encore dû me casser quelques côtes ...

Le pirate s'approcha lentement d'elle, titubant sous l'effet de la douleur . Tout ce qu'il trouva à faire, à coté d'elle, c'est de lui ressortir le même sourire qu'il avait à l'auberge, et de murmurer : "Restez là", avant de partir, toujours en titubant, vers le type qui riait ... C'était dans ses occasions que son coté de démon ressortait le plus . Enfin, avec cette grande résistance aux coups propre à sa race, il donnait plus l'impression d'être un zombie qu'autre chose ...
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeVen 4 Sep - 21:28

La maison d'où venait l'explosion finit par s'écrouler, son plafond s'écrasant sur le sol. Sunaï, un main plaquée sur la plaie de son épaule, loupa de peu une autre blessure en sautant sur le côté. Elle ne voyait plus Ienzo, et cela l'inquiétait. Après tout, c'était de sa faute s'ils étaient passés dans cette rue, là où un fou furieux avait fait explosé une bâtisse ! Les gens n'avaient vraiment aucun respect pour les biens d'autrui. La mercenaire chercha le fredonneur des yeux et le vit se relever sous les décombres du plafond. Il n'avait pas l'air en très bon état, mais au moins il pouvait bouger. Sunaï reporta alors son attention vers le rire qui résonnait dans les ruines. Elle crut entendre des cris au loin, étouffés par la distance. La phrase "Ils sont partis là-bas !" sembla retentir à ses oreilles, mais elle mettait du temps à analyser ce que cela pouvait signifier... Du sang coulait de sa blessure, on pouvait croire qu'il souhaitait absolument s'échapper de son corps, et cela l'engourdissait légèrement. Ce qu'elle voyait devint flou un moment, le sol sembla tourner. Secouant la tête, la jeune femme appuya avec plus de force sur sa plaie pour empêcher le sang de couler et observa celui qui avait fait tout exploser de cette façon. C'était un homme assez grand, habillé d'un uniforme. Il avait l'air d'être très heureux de ce qu'il avait fait. Avant que Sunaï ne puisse mieux regarder cet homme, Ienzo, qui s'était avancé, passa devant elle pour se poster devant l'homme en lui intimant de ne pas bouger. La mercenaire ne put qu'être abasourdie devant ce comportement, il était en bien plus mauvais état qu'elle, et il pensait qu'elle allait rester là sans rien faire ?

- Vous êtes... inconscient, ma parole.

Oui, inconscient, c'était le mot. Ne comprenait-il pas qu'il fallait qu'il prenne la fuite ? La garde allait rappliquer d'un moment à l'autre, l'explosion les avaient alertés, c'était quasi-sûr. S'il ne voulait pas se faire capturer, voire se faire tuer, il devait filer au plus vite. Elle pourrait peut-être le suivre avant que la garde ne la voit, mais elle ne savait pas ce qu'allait faire l'homme en uniforme, ni ce qu'il voulait...

- Partez, avant que la garde n'arrive !

L'homme à l'origine de l'explosion s'arrêta alors de rire et fixa Ienzo, un air sadique sur le visage. Il sortit un sabre d'une taille impressionante de sous son uniforme et fendit l'air avec dans un sifflement aigu. Passant son doigt sur le plat de la lame de son sabre comme s'il voulait l'aiguiser, il lança :

- Alors, Ienzo... le démon fredonneur ! Comment ça va depuis le temps ? (Il regarda Ienzo en réfléchissant) Tu ne te rappelles peut-être pas de moi, non, peut-être pas... Je n'étais pas très important à l'époque, mais en tout cas, cela ne t'as pas empêché de détruire mon navire et mon équipage... J'attends depuis ce jour de te retrouver, pour pouvoir te saigner comme un porc. Et voilà qu'aujourd'hui, j'apprends qu'on t'aperçoit dans une taverne ! Tu comprends que je n'allais pas laisser passer une occasion pareille...

Il montra un sourire édenté. Sunaï, les dents serrées à cause de la douleur de sa blessure, remarqua qu'il était bizarre pour un chef d'équipage. Déjà, la tenue n'était pas vraiment appropriée et, s'il avait eu un peu de jugeote, il ne se serait pas amené tout seul pour pouvoir "saigner comme un porc" un hors-la-loi qui, pendant des années, avait échappé à tous les poursuivants possibles... A moins que cet homme ne soit un de ceux qui avaient la prétention de dire qu'ils étaient invincibles ? Sunaï fit quelques pas pour se rapprocher des deux hommes. Ienzo avait l'air d'avoir du mal à rester debout.

- Alors, maintenant, tu vas t'incliner bien sagement devant la mort, stupide pirate. Une mort bien douloureuse, sois rassuré, j'aime jouer avec la nourriture avant de la manger. Et regarde-toi, je n'ai pas besoin de t'attaquer que tu es déjà à moitié mort ! Une simple explosion viendrait à bout de toi ? Maintenant, si tu as encore l'audace de résister, je m'occupe de ta copine, là. Pigé ?

Sunaï ne put s'empêcher de sourire, voire même de lâcher un petit rire. Ainsi, il la prenait à la légère ; il allait avoir des surprises. Il ne fallait jamais prendre les gens à la légère lorsqu'on ne les connait pas ; on peut tomber sur n'importe qui, n'est-ce pas ? Un chat innofensif peut se révéler être un monstre sanguinaire aux griffes tranchantes, tandis qu'un vieillard tout rabougri pourrait vous mettre K.O. en un instant. Le chef d'équipage devrait avoir de l'expérience pourtant, lui qui avait vogué sur les mers ? Sunai ne savait pas ce qu'il valait, mais en tout cas, il avait une haute opinion de lui-même. S'il s'en prenait à elle, elle répliquerait. S'il s'attaquait à Ienzo, elle répliquerait également. Cependant, Sunaï prévoyait de jouer un petit tour avec ses flammes pour pouvoir s'enfuir inconito avant que la garde ne les aperçoive - là, toujours face à quelqu'un qui voulait leur peau -, comme quelques minutes plus tôt lorsqu'ils avaient pu échapper à leurs assaillants. Sunaï attendait seulement qu'il se passe quelque chose de concret. L'homme allait-il passer à l'offensive directement, ou toutes ses paroles n'étaient-elles que du vent ?
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeSam 5 Sep - 21:42

Depuis des centaine, non, des milliers d'années, des guerres éclatèrent pour diverses raisons, toutes aussi obscures les unes que les autres, et toutes virent inlassablement, sur les champs de batailles de chacun des affrontements, des dizaines et des dizaines de corps de soldats envoyés à la mort pour ces mêmes raisons . Tant de vies sacrifiées pour le petit bonheur personnel de quelques dirigeants se disant illustres . Malgré tout, ces vies là ne furent que celles de simples soldats, qui n'avaient certainement pas désirés mourir . C'est là qu'on peu voir la différence entre les soldats et les pirates . Les pirates, eux, les capitaines en particuliers, ne sont régis que par eux mêmes, mais son malgré tout, pour la plupart égaux à ces dirigeants . Eux aussi n'hésitent pas à sacrifier leurs hommes d'équipage pour les raisons les plus égoïstes qui soient . Dirigeant, soldat ou simple boulanger ... C'est de ces titres dont peuvent dépendre tout l'avenir d'un être, de son succès comme de sa mort, et parfois, de la mort de nombreux autres êtres ... C'est d'ailleurs pour ça que Ienzo ne vogue désormais plus sous pavillons noir, qu'il ne se lie avec que très peu de gens et qu'il fait tout pour éviter d'attirer l'attention sur lui : pour ne plus être responsable d'aucune mort ...

D'ailleurs, quand il entendit Sunaï le qualifier d'inconscient, tout ce qu'il trouva à faire, c'est sourire . Oui ... C'est ce même sourire qui relient entre eux tout les guerriers itinérants comme le pirate, ce sourire qui montre tout leur honneur, toute leur folie, ce sourire qu'on les mioches malades avant leur guérison, ou qu'on les personnes âgées sur le lit de mort, content de la vie qu'ils ont menés,et partant sans le moindre remord . La fuite devant la mort, devant un adversaire ou une quelconque armée était impossible, ou plutôt inconcevable pour les gens comme ça, et ce quoi que puisse dire leurs familles, leurs amis, ou des mercenaires qu'ils auraient rencontrés le soir même ... D'ailleurs, si vous voulez tout savoir, voilà ce que Ienzo se répétait au fin fond de son crane de piaf"S'il faut bien clamser un jour, pourquoi ne pas le faire en protégeant une jeune femme ?"

Apparemment, le type en uniforme avait une sacré dent contre Ienzo . Au point de vouloir le saigner comme un porc, ce n'était même plus de l'amour, mais de la haine ! Dans tout les cas, et bien que son discours ai été très émouvant, le pirate n'avait malheureusement pas le moindre souvenir de lui ... Comprenez le, il à pourris tellement de vie qu'une de plus ou de moins serait dur à se remémorer ...

Mon grand, sache que je préfère crever ici même et de ta main plutôt que te tourner le dos et te laisser m'attaquer en traitre ...

Quelques secondes âpres que son adversaire ai sorti son arme, donnant un coup dans l'air avec, Ienzo dégaina à son tour son arme et donna un coup de lame dans le vide . La seconde d'après, un trou se perça dans le rocher à coté du type en uniforme, tandis qu'une large entaille s'ouvrit brusquement aux pieds du pirate . Des attaques à répercussions . La réplique fut ainsi quasiment instantanée . Si ce type arrivait à envoyer des coups d'une telle puissance, c'est qu'il n'était surement pas un petit joueur . Le combat allait certainement être assez musclé . Avant de se lancer dans la bataille, Ienzo jeta un bref coup d'œil à Sunaï . Apparemment, sa blessure semblait plus grave qu'elle en avait l'air, mais elle semblait se rapprocher des deux adversaires quand même . Le pirate leva finalement sa lame vers son adversaire, avec un petit air sadique aux coins des lèvres .

Clamser juste pour une explosion ? Tsss, j'ai connus bien pire, blanc bec ... Hun hun, Le "démon" que tu as nommé tout à l'heure ne se laisserait pas crever comme ça . Quand à vous ... (en regardant Sunaï du coin de l'œil) Ne vous en faites pas pour moi . Partez devantr, je vous rattrape quand j'ai finis ...

Vous avez dû comprendre, Ienzo avais dis ça juste pour rassurer la mercenaire ... Néanmoins, il y avait quelques chose de vrai dans ce qu'il avait dis . Dans un duel, laisser un sentiment personnel comme le désir de vengeance dans ce cas, influer sur la bataille peu offrir les clés de la victoire à l'adversaire . Enfin bref, toujours est il que ça se confirma dans la seconde qui suivit, lorsque le présumé chef d'équipage fondit sur le pirate, apparemment en furie d'avoir été pris à la légère . Ienzo se débrouilla comme il pus pour parer avec son seul bras . Durant les premières deux ou trois minutes de l'affrontement, c'est Ienzo qui mena la danse, faisant reculer son adversaire à chaque coups de lames . Une rare hargne chez un type estropié, pas vrai . Enfin, cela ne dura que quelques minutes, comme je l'ai dit . Ienzo fut rapidement pris de vives douleurs dans la plupart de ses membres, qui réduirent grandement ses mouvements, à un tel point que l'inévitable se produisit ... Dans un dernier mouvement, Ienzo tenta de planter sa lame dans la poitrine de son adversaire, mais cette dernière se brisa au contact de se qui semblait être une cuirasse sous son uniforme . L'homme profita de l'ouverture que Ienzo lui avait laissé pour planter sa lame dans le ventre du pirate un peu comme dans du beurre . Le pirate crachat un peu de sang et jeta un regard au visage de son adversaire . Ce dernier riait à pleine voix, apparemment heureux d'en avoir finis aussi facilement avec sa proie . Le regard de Ienzo commença peu à peu à s'embrumer, mais pourtant, lorsqu'il vit cet air si réjouis sur son visage, Ienzo ne put s'empêcher de reprendre le même sourire qu'il avait un peu plus tôt, et attrapa avec sa seule main la lame de son adversaire .

Je te l'ai dit, il me semble ... Je crèverais pas pour si peu ... Sunaï, achevez le !

Il avait dis ça sans même savoir si la mercenaire était encore là . Pour ne pas vous mentir, Ienzo espérait qu'elle ai écouté son conseil et qu'elle ai continuée à fuir . Un criminel n'est digne de compassion ou d'une quelconque aide de la part de personne . Après tout, elle n'avait aucune raison de rester pour aider un criminel, recherché par la loi et dangereux qui plus est ...
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeDim 6 Sep - 16:15

A ce qu'on dit, les hommes ont un sens de l'honneur et de la fierté beaucoup plus développé que celui des femmes. Bien que certaines femmes ne supportent pas l'humiliation, la majorité ne se préoccupe pas de tels détails, comme le feraient les hommes. Ceux-ci, apparemment, n'accepteraient pas la honte et préfereraient mourir plutôt que de subire une quelconque situation qui leur donnerait un coup dans leur estime de soi. La fuite leur paraît alors inconcevable, laisser une femme se battre à leur place est proche de l'absurdité, un échec leur est quasi-fatal. Ainsi, l'homme qui avait une dent contre le fredonneur, paraissait être un homme de ce genre-là : incapable de se remettre d'un affront auquel il avait pu être confronté dans le passé. Encore, le fait que tout son équipage ait été massacré, pourrait être une forme de vengeance acceptable, mais il n'avait pas l'air de se préocupper du sort de ses anciens amis (enfin, si on pouvait qualifier ça d'amis). Au contraire, il semblait se ficher de ce qui était arrivé à ses hommes, et donnait plutôt l'impression que cela avait été une humiliation personnelle sur laquelle il ne pouvait pas tirer un trait. Comme quoi une simple attaque pouvait torturer un homme. Sunaï ne savait pas vraiment ce qu'il en était de Ienzo, s'il était ce genre d'homme ou non. Cependant, elle supposait que la honte lui était coutumière ; après tout il était en fuite depuis un bon bout de temps et avait dû en voir des vertes et des pas mûres. Mais il avait quand même l'air d'avoir une sorte d'éthique, des règles qu'il respectait scrupuleusement. De ce fait, il n'avait plus l'air de vouloir prendre la fuite pour se sauver, ni de vouloir la laisser retenir seule l'homme en uniforme. C'était même l'inverse ; il voulait que ce soit elle qui prenne ses jambes à son coup ! Mais Sunaï ne pouvait tout simplement pas le laisser se battre seul alors qu'il était déjà salement amoché, surtout si c'était pour prendre elle-même la fuite sans savoir ce qui allait advenir du pirate. Peut-être avait-elle sa propre éthique, elle aussi... Elle ne savait pas pourquoi Ienzo était noté comme hors-la-loi, mais en tout cas, tout ce qu'elle avait vu de lui jusqu'à présent lui laissait croire qu'il n'était pas quelqu'un de mauvais. On pourrait même dire qu'il était un ange face à l'homme qui voulait sa peau, apparemment motivé d'une hargne sans pareille.
En attendant, le combat faisait rage entre les deux hommes, et Sunaï n'avait pas pu faire quoi que ce soit pour l'instant. Restée sur le côté du combat, elle se maudissait d'être si inutile. Au départ, elle avait prévu de lancer une déflagration sur l'homme à l'uniforme : s'il l'évitait, cela laisserait une ouverture à Ienzo, s'il se prenait l'attaque de plein fouet, il brûlerait et cela serait vite réglé, ils pourraient reprendre leur fuite tranquillement. Mais les combattants bougeaient tellement en tentant d'atteindre l'autre que Sunaï risquait de toucher le cuisinier. Alors, impuissante, elle regardait le duel, s'inquiétant de l'habileté de Ienzo qui faiblissait de minute en minute. L'adversaire, devinant sans doute la difficulté du pirate hors-la-loi, assenait des coups de plus en plus puissants. La mercenaire avait alors sorti son épée, ignorant la douleur de sa blessure à l'épaule qui protesta lorsqu'elle attrapa l'arme à deux mains. Elle allait essayer d'atteindre l'homme lorsque celui-ci, après un tintement de métal dû à l'arme de Ienzo qui heurta une cuirasse et se brisa, enfonça profondément son sabre dans le ventre du cuisinier. Comme au ralenti, la jeune femme vit Ienzo cracher du sang puis, dans un dernier effort, attraper la lame de son attaquant. Sa voix retentit aux oreilles de Sunaï, qui sortit soudainement de sa surprise. Obéissant au pirate, une lueur enragée dans le regard, elle resserra sa poigne sur la garde de son épée et propagea une langue de feu sur sa surface, faisant de l'objet une arme enflammée. L'homme à l'uniforme s'intéressa à elle trop tard : à peine avait-il levé les yeux vers elle et abandonné son rire dément que l'épée de Sunaï trancha son flanc gauche, un endroit de son corps qui était dépourvu de la protection de sa cuirasse. L'homme échappa une longue plainte tandis qu'il restait empalé sur le sol. Plus que quelques instants et la vie allait le quitter.

- On ne s'attaque jamais impunément à un pirate et à une mercenaire, vous savez ?

Sunaï se détourna de lui pour regarder Ienzo. Elle attrapa la garde du sabre qui était enfoncé dans son ventre et laissa quelques secondes de répis au pirate.

- Attention... ça va faire mal...

D'un geste sec, elle arracha la lame de son corps en serrant les dents. Elle ne savait même pas si c'était à cause de la douleur que ressentait sûrement Ienzo ou de sa propre plaie qui lui brûlait toujours autant l'épaule. Un gargouillement peu agréable retentit derrière elle. L'homme en uniforme s'était redressé et essayait de retirer l'épée de sa chair dans un dernier effort. Mais il ne semblait plus avoir assez de forces pour cela ; il avait perdu beaucoup trop de sang. Ce qu'il fit ensuite fut aussi étonnant que serait un mouton qui se mettrait à chanter. Parfois, dans des situations critiques, comme à l'approche de la mort par exemple, les gens ont des comportements bizarres, voire carrément illogiques. En tout cas, l'homme se mit à rire, d'un rire fou, incontrôlé. Alors, comme si rien ne pouvait lui faire plus plaisir que de parler, il ajouta, dans un dernier souffle :

- Vous me paierez ça... Vous serez bientôt morts, tous les deux...

Et il s'affaissa sur le sol avec un bruit sec. Sunaï hésita à s'approcher de lui pour récupérer son arme ; il pouvait très bien simuler la mort pour mieux l'attaquer ensuite. Quoique, elle doutait qu'il lui restait assez de force pour lui donner un simple coup de poing, mais sait-on jamais... Cependant, la jeune femme se détourna une nouvelle fois de lui pour s'occuper de Ienzo. Tout à coup, elle prenait conscience que la garde ne devait plus être très loin...
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeDim 6 Sep - 19:24

Cette fois, c'était bel et bien vrai, Ienzo ne voyait plus de moyen de s'en sortir vivant sans provoquer la mort . Dans l'instant qui avait suivis sa dernière parole, il avait empoigné dans sa poche arrière un des couteaux qu'il utilise d'habitude pour faire les cuisine avec sa main gauche, qui lui faisait pourtant souffrir le martyr depuis qu'une balle s'y était fichée, un peu plus tôt . Il comptait se servir de cette lame pour atteindre la gorge de son adversaire tout en continuant de bloquer sa lame avec son autre main . Pour tout vous dire, il ne savait pas s'il allait avoir le courage de le faire . Depuis qu'il vagabondait à travers le monde, il avait été le témoin des innombrables horreurs que les différentes races y perpétuaient . Les guerres, les orphelins, les larmes versée pour ceux qui étaient trop jeunes pour l'au delà, tout cela l'avait totalement lasser de vivre . Il s'était résigné à mourir en quelque sorte, à un tel point qu'il finit par lâcher le manche de son couteau et la lame de son adversaire . Il la sentait déjà sortir de son ventre et se planter autre par pour donner le coup mortel . Un seul regret, celui de ne pas avoir dis adieux à ses proches, enfin, au peu qui lui restait . Un autre regret si on y réfléchissait bien, celui d'avoir entrainé la mercenaire dans l'incroyable foutoir que pouvais être son existence par moment . Le pirate l'imaginait déjà loin maintenant, il avait franchement cru qu'elle l'avait écouté cette fois, et qu'elle s'était enfuie . Et il fit un nouvelle fois une erreur dans son jugement, lorsqu'il vit Sunaï fondre sur l'homme et planter une lame enflammée dans son flanc gauche .

La, j'avoue que Ienzo ne trouva rien à faire à par tomber à genoux, et gardant les deux yeux grand ouvert, toujours étonné par l'attaque de la jeune femme . Il ne fit attention à rien durant un petit laps de temps, esquissant quand même une petite grimace quand elle lui retira la lame . Ça faisait quand même deux fois qu'elle lui sauvait la peau . Il ne fit pas attention aux rires ni à l'intimidation creuse de l'homme à l'agonie et finit par se relever, comme si ses blessures n'existaient plus, pour aller ramasser les morceaux de son arme brisée . Ça peu paraitre bête comme ça, mais le pirate trainait cette lame depuis tellement longtemps qu'il la considérait presque comme une amie, blessée dans ce cas là, et qu'il refusait de voir "mourir" de cette manière . Il mit finalement tout les fragments dans son fourreau et le rattacha à sa ceinture, pour finalement son regard se porte sur Sunaï . A présent, il avait une dette envers elle . Et si il y avait bien une chose que Ienzo détestait, plus que de se battre c'était d'être redevable envers quelqu'un . Remettant son projet de clamser à beaucoup plus tard, le pirate partit vers le du corps du type en uniforme - dont il n'avait toujours pas le moindre souvenir - et retira la lame de sa hanche d'un coup sec, de façon à abréger ses souffrances si il n'était toujours pas mort, et la tendit finalement à sa propriétaire . Malheureusement, avant qu'il n'ait le temps d'ouvrir la bouche pour émettre le moindre remerciement, le pirate fut coupé par les hurlement de la troupe de la garde, qui semble il en avait finis avec la bande de brigand, et dont une petite escouade se dirigeait apparemment vers la maison explosée . Cette fois-ci, Ienzo ne vit plus d'échappatoire possible . La fuite dans son état était quasiment synonyme de suicide . Pas d'échappatoire, enfin si, le pirate en voyait deux, dont un collant vraiment avec l'idée qu'on se faisait de lui, parfait pour une pirate en somme, mais qui aurait montrée toute la malhonnêteté et le peu de gratitude dont il pouvait faire preuve . Le second lui, était quelque peu dégoutante, mais au moins, les fuyards auraient le temps de récupérer un peu avant de continuer à fuir, et avec un peu de chance, l'occasion de se cacher le temps que les choses se tassent un peu et que la garde abandonne les recherches .

Ce fut la seconde solution que le pirate choisit . Après que la mercenaire aie récupérée son arme, le pirate tituba jusqu'à ce qu'il sorte de la maison carbonisée, et s'arrêta au milieu de la rue, se baissa et souleva d'une main une bouche d'égout ... Vous avez devinez, pas vrai ? Et oui, les égouts d'Eden, un grand réseau de tunnel et de galerie en tout genre où pullulent rats, insectes et autre bestioles nuisibles, se déversant toute dans un seul et même gigantesque tuyaux, qui lui même débouche dans la mer . La moyen de se faire la belle idéal pour les fuyards de toutes espèces . Combien de fois Ienzo avait il filé à l'anglaise en utilisant ces souterrains ? Ah, rien que d'y repenser, le pirate avait presque les larmes aux yeux ... Il fit signe à Sunaï de passer la première . Après tout, c'est ce que le vieil adage dictait : "les femmes d'abord ..." Une fois que la jeune femme ai commencé à descendre, le pirate la suivit et commença lui aussi à descendre pas à pas la longue échelle en fer cloitrée entre quatre murs, et ce sur une bonne dizaine de mètre . En bas, les pieds plongés dans une dizaine de centimètre d'un liquide noir et dégageant une odeur horrible, le pirate dégaina la petite vingtaine de centimètres de lame qui lui restait et donna deux grands coups dans le vide vers le haut, en prenant le soin de s'écarter après avoir lancer son attaque . Dans la seconde qui suivit, un courant d'air en forme de croix se format et partit découper le conduit de l'échelle . Quelques pierres tombèrent, avec une bonne partie de l'échelle de fer, bloquant ainsi l'accès aux égouts par cette endroit . Il avait tout de même pris soin de ne pas toucher à la bouche d'égouts, histoire d'éviter de donner à la garde une idée de la position actuelle des deux fuyards . Pour l'instant, ils étaient à l'abri . Ienzo, lui, s'était déjà écroulé après le mur, complétement éreinté .

Haa haa, ces génies peuvent mettre des heures pour trouver où nous sommes, des jours même ... On devrait être tranquille pour un moment ici, ensuite, il n'y aura plus qu'a suivre la galerie jusqu'à arriver à la sortie ... Mais en attendant, vous devriez panser cette blessure à l'épaule avec quelque chose ... Au fait, j'avais d'ailleurs une question a vous poser ...

Ienzo récupéra un peu son souffle avant de continuer, et rengaina sa lame brisée par la même occasion . Il poursuivit sa phrase, en prenant cette fois-ci un air plus sérieux .

Si vous m'aviez laissé me débrouiller seul, vous ne seriez pas dans un égout, avec une blessure à l'épaule, à fuir en compagnie d'un démon à moitié mort ... Surtout que vous auriez pû vous faire pas mal d'argent si vous m'aviez capturée ... Alors, pourquoi ?
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeVen 11 Sep - 17:14

[HRP : 'Vraiment désolée pour l'attente, surtout que ce post n'est pas très intéressant Rolling Eyes ]


Les cris et le martèlement des pas de la garde s’intensifiaient de seconde en seconde, comme un gigantesque bourdonnement de plus en plus sonore. Sunaï ne savait pas quoi faire, la fuite en s’échappant par les petites rues paraissaient désormais impossible : Ienzo était en trop mauvais état pour courir, et elle-même serait affaiblie par sa blessure à l’épaule, qui ne s’arrangerait pas lors d’une course-poursuite. Ils risquaient tous deux de mourir abattus par la garde, et le fredonneur, lui, vidé de son sang. Ils semblaient définitivement pris au piège. Si seulement ce fou furieux assoiffé de vengeance n’était pas venu les déranger…
Au moment même où Sunaï avait pensé à tout ça, cependant, Ienzo l’entraîna en titubant à l’écart de la ruine et se dirigea en plein milieu de la rue. La jeune femme se demanda où il allait comme ça, à la vue de tous les regards. Elle vit alors qu’il soulevait une bouche d’égout. Elle fut étonnée, mais elle ne devrait plus l’être, n’est-ce pas ? Le pirate était un habitué des fuites, il avait sûrement utilisé les galeries souterraines maintes et maintes fois… La mercenaire, quant à elle, gardait un assez mauvais souvenir de sa première et unique « visite » dans ces égouts. Elle avait dû rattraper un voleur de bas étage lors d'une mission et, dans sa hâte d'en finir, avait complètement oublié de se repérer dans les galeries... Résultat, elle s'était retrouvée perdue en plein milieu des égouts d'Eden, cherchant pendant plusieurs heures une sortie. Enfin, lorsqu'elle en avait trouvée une, elle était bien loin de l'endroit par où elle y était pénétrée... Mais cette fois-ci, aucune crainte : elle penserait à se repérer, et puis, Ienzo devait connaître les galeries comme sa poche. Elle descendit donc l'échelle en fer qui menait aux égouts en première, après avoir hésité quelques instants devant le hors-la-loi qui était très faible à cause de ses blessures : le fait de le laisser seul derrière dans un tel état la dérangeait quelque peu. Une fois arrivée vers le bas de l'échelle, l'aventurière se laissa tomber sur les dalles de pierres des galeries, recouvertes d'un liquide nauséabond qui éclaboussa ses sandales. Sunaï avait oublié ce léger détail : l'odeur... Par comparaison, de la nourriture en décomposition depuis des semaines paraitrait magnifiquement parfumée devant cette senteur. La jeune femme abandonna son observation en entendant Ienzo atterrir derrière elle. Après avoir condamné l'accès aux égouts par cette entrée, il s'affaissa contre le mur, affaibli. Sunaï regarda au dessus d'eux : la bouche d'égout refermée ne laissait passer aucun rayon de soleil. La seule luminosité des lieux venait de petites ouvertures au bas du mur, bloquées de barreaux en fer, donnant sur les rues. Des échos de cris et de pas retentissaient jusqu'à eux, signe que la garde avait dû arriver aux ruines de la bâtisse où le cadavre de l'homme qu'ils avaient abattus gisait dans les décombres... La voix de Ienzo résonna alors dans les galeries d'Eden, sortant Sunaï de ses réflexions. Elle l'écouta patiemment, observant son visage et ses yeux d'un jaune profond. Le "pourquoi" du pirate retentit plusieurs fois dans les égouts avant de disparaître. La mercenaire réfléchit quelques instants. Après tout, c'était vrai : pourquoi ? Elle ne le savait pas vraiment elle-même... Les Hommes agissent parfois bizarrement, c'était prouvé, mais là, elle ne pensait pas avoir agi étrangement, enfin pas spécialement. C'est vrai que certaines personnes pouvaient considérer que d'aider un inconnu, recherché qui plus est, était proche de l'inconscience, mais Sunaï savait que ce qu'elle avait fait était la bonne solution. La mercenaire avait des principes ; et apporter son aide à quelqu'un en danger, qui n'était pas quelqu'un de mauvais, était l'un deux. Une intuition lui disait que ce Ienzo avait été classé hors-la-loi à cause d'un malentendu, ou à cause d'une des nombreuses affaires que la garde organisait pour son bénéfice personnel... De ce fait, il aurait pu être catégorisé de "dangereux" simplement parce que ladite garde le considérait comme gênant. Sunaï ne savait pas si ses suggestions étaient justes ou non, mais à vrai dire, elle s'en fichait royalement, car elle était tout simplement sûre que le pirate n'était pas un criminel, ou en tout cas, il ne l'était plus.
Bref, choisissant précieusement ses mots pour bien exprimer ce qu'elle pensait, la jeune femme répondit, pensive :

- Je ne sais pas vraiment pourquoi, à vrai dire. L'intuition féminine, peut-être... ? En fait, je ne suis pas du genre à laisser les gens se faire abattre ou capturer alors qu'il n'y a aucune raison à ce qu'ils le soient. Je ne sais pas pourquoi vous êtes recherché, mais ce que je sais en tout cas, c'est que vous n'êtes pas un fou furieux. Ce que je ne supporte pas, par-dessus tout, c'est l'injustice. Alors, voir quelqu'un comme vous, attaqué, en plein travail et par des hommes lâches qui plus est, m'a rendue assez indignée.

Sunaï s'arrêta quelques instants avant de reprendre :

- Donc aider quelqu'un de la sorte, je trouve ça assez logique. Enfin c'est ce que je pense, après, chacun a sa conception des choses... Peu importe que je sois blessée ou sale à cause des égouts, ou encore que j'en meure - enfin non, j'ai autre chose à faire avant de mourir -, du moment que je pense faire quelque chose de bien et qui est juste. Et vous, qu'auriez-vous fait, à ma place ?

La jeune femme eut soudain une image comique en tête, celle de Ienzo lançant des tartes aux pommes aux visages de ceux qui auraient l'audace d'attaquer une jeune femme sans défense. Mais elle supposait qu'il ne gaspillerait pas ses magnifiques tartes juste pour des brigands...
Sunaï détourna son regard du visage de Ienzo pour sortir un vieux vêtement fin de sa sacoche qu'elle n'utilisait plus. Elle le déchira pour en faire un bandage acceptable, grimaçant légèrement en raison de sa blessure qui lui brûla l'épaule.

- Tenez. (Elle tendit le bandage vite confectionné à Ienzo) Vous en avez plus besoin que moi, vous perdez trop de sang...

En effet, ses vêtements étaient désormais rouge du sang qui coulait abondamment de sa plaie, et Sunaï n'aimait pas le voir dans cet état. Mais maintenant... qu'allaient-ils faire ? Peut-être que rester dans les égouts jusqu'au matin serait plus prudent...
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeDim 13 Sep - 13:49

Ienzo ne mit pas trop de temps à réfléchir à sa réponse et ricana un peu . C'est vrai quoi, à votre avis, qu'est ce qu'un pirate de sa trempe, baladant une réputation faite autour de sa fâcheuse manie de fuir et de son gout immodéré pour le femme, et qui plus est étant complétement pourris jusqu'à la moelle, pourrais bien répondre à une question comme celle que Sunaï venait de poser ? Bien sur, Ienzo ne manqua pas à son devoir et répondit avec un petit sourire sournois au coin des lèvres et d'une voix séche :

Hum, j'aurais détalé comme un lapin devant la bataille, tout simplement ! Ou alors j'aurais profité de l'agitation pour vider les poches de quelques pigeons, ou un truc de ce genre . Croyez pas qu'on m'appelle "Le démon fredonneur" depuis toutes ces années juste à cause d'une petite injustice . Pillage, mise à sac de village, tout ce qu'on dis sur mon compte est exact, a part peut-être le nombre des victimes qui sont exagéré à chaque fois, je suis pas fan des massacres et de ce genre de conneries comparé à certains collègues ...

Le pirate marqua un petit arrêt, le temps de prendre le bandage que la jeune femme lui tendait et de bander sa blessure au ventre avec, puis reprit, avec un ton largement plus sympathique .

En tout cas, ça fait chaud au cœur de voir des gens comme vous, qui viennent en aide à des personnes en mettant les rumeurs de coté . Je crois que je ne vous remercierais jamais assez pour le risque que vous avez pris ce soir pour ma triste carcasse . Mais vous devriez pas autant vous en faire pour moi, je me suis retrouvé dans des état bien pire que celui-ci et je m'en suis toujours sortit d'une façon ou d'une autre, en parlant de ça d'ailleurs ... (Il retira son manteau et en déchira une longue bande de tissu, qu'il tendit à Sunaï) Tenez . Pour votre épaule ... En revanche, je suis désolé de dire ça, mais j'ai bien peur ne pas être animé par des motif aussi nobles que les vôtres, mais bon, je crois que c'est ça, être un vrai pirate ...

A présent en chemise tachée de sang et regardant son manteau déchiqueté et troué par les balles partir en flottant sur les eaux noires des égouts . Ienzo rit un peu après avoir finis sa phrase . C'est vrai que pour aider quelqu'un à se tirer d'un guêpier pareil, comme ça, sans connaitre ce qu'il est vraiment au fond de lui, sa situation ou encore ce dont il est vraiment capable, pour faire ça, il faut vraiment avoir un cœur en or pur, ou être juste complétement cinglé jusqu'à la moelle . C'est sans doute une sorte de mélange de ces deux qualités qui avaient poussé les deux fugitifs à se battre côte à côte ce soir . En tout cas, a présent que l'alerte avait été donné, les vieux croulants à la tête d'Eden n'allait surement pas laisser Ienzo leur filer si facilement entre les doigts . D'un certain point de vue, c'est vrai qu'il avait tout fait pour mériter cette situation . C'est vrai, après tout, sa désertion suite au fait qu'il fut accusé d'avoir aidé un groupe de démon à attaquer la ville, lorsqu'il était encore à un poste de haut gradé dans l'armée d'Eden, doublé du vol de nombreux trésors appartenant à la cité, la fuite de la prison où on l'avait enfermé et torturé ainsi que les haut faits qu'il avait accomplis jusqu'ici en tant que pirate n'avaient fait que placer sa tête dans la ligne de mire des dirigeants de la ville . Et ce juste parce qu'il avait décidé d'épargner la seule vie d'un homme, qu'il eu la bêtise de laisser fuir, et qui revint quelques temps plus tard à la tête d'un groupe de guerriers pour attaquer la ville . Bien sur, il aurait certainement pus éviter tout ça s'il avait décidé de clamer son innocence, mais à la place, il préféra se mettre lui même du coté des hors la loi . Tout ce qu'il avait accompli jusque la, Ienzo en était fier, maintenant, restait à savoir qui allait gagner . Allait il se retrouver libre comme l'air dans la nature ou bien ligoté, assis devant le bureau de son ancien supérieur, après avoir été copieusement passé à tabac ? Les heures qui allaient suivre en décideraient . Et puis, il restait encore Sunaï . Ienzo savait très bien ce qui se passerais si la garde lui mettais la main dessus : il serais jugé en quatrième vitesse puis exécuté dans l'heure, et après ça, direction les noires abysses des enfers . Mais elle ? Si la mercenaire était capturée, Ienzo n'avait pas la moindre idée de ce qu'il adviendrait d'elle, et il ne comptait pas le savoir . Je vous l'ai dit il y a un petit moment déjà, mais à présent qu'il avait une dette envers elle, ses obligations de gentleman le forçait à lui rendre la pareil, et ce d'une façon ou d'une autre .

Enfin, le temps que je vous dise tout ça, Ienzo eut le temps de penser à plusieurs moyen de ce tirer de ce guêpier . Il fallait faire vite . Rester plus longtemps ici serait le meilleur moyen de se faire capturer . Si les fouilles dans la villes n'aboutissaient à rien, sûr et certains que les types à la tête de la garde enverrait une ou deux escouade fouiller les égouts . Avantage pour les fugitifs, lors de ses escales sur le continent, Ienzo utilisait assez fréquemment le réseau souterrain reliant les égouts d'Eden et ceux du port d'Ekdrasil pour faire passer de la contrebande en douce . Et d'ailleurs, si ses yeux ne le trompait pas, l'entrée de ce réseau ne devait pas se trouver trop loin de leur actuel position . Si ses souvenirs étaient exacts, le temps que la garde descende ici, les fuyards auraient normalement juste le temps de rejoindre le tunnel et de se faire la malle . Enfin, "normalement", car par les temps qui coure, la mémoire du pirate avait eu tendance à passablement se détériorer - l'incident avec l'inconnu en uniforme le prouve - peut-être à cause de tout les coups qu'il se prend sur la tête, allez savoir . Enfin bref, toujours est-il que si ils voulaient avoir la moindre chance de mettre les voiles, c'était maintenant qu'il fallait bouger . Sur ce, le pirate se leva doucement et fit quelques pas en titubant .

On devrais y aller, si on reste trop ici, il y a des chances que la garde nous ...

Et la, plus rien . Un frisson avait soudainement parcouru le corps du pirate et l'avait stoppé net, que ce soit dans sa parole ou sa marche . L'instant d'après, il s'effondra lentement et s'écrasa par terre, complétement inconscient . Apparemment, le pirate avait perdu trop de sang et avait directement perdus conscience en tombant sur le sol trempé des égouts ...

"Où suis-je ?", "Comme est ce que j'ai atteris ici ?" et "Ou est Sunaï ?" . Ce sont ces question qui se mêlaient à l'épouvantable mal de tête qui embrumait l'esprit du pirate au moment où il rouvrit les yeux . Plusieurs choses lui parurent bizarres en plus de ça . Tout d'abord, son corps complétement engourdis était allongé sur un sol parfaitement sec, où une odeur différente de celle des égouts régnait, cloitrés entre trois murs . Ces mêmes murs étaient fait de pierre jaunes endommagés par le temps, et dont une seul possédait une petite ouverture, à peine assez grande pour y passer la tête . Le plafond, lui, n'était pas pareil, il était en partie moisis et ... recouvert par des toiles d'araignées ?!? Ienzo hurla à la mort en voyant ça et se leva immédiatement et se cola contre un des murs, sans quitter le plafond des yeux . Il resta dans cet état de terreur quelques minutes, et finit par enfin quitte des yeux les sales bêtes à huit pattes . Il se leva avec difficultés . Ses blessures le faisait moins souffrir que dans les égouts, c'était déjà ça de gagné . Il passa la tête par la petite ouverture du mur . A en juger à la couleur du ciel, le jour venait à peine de se lever, ou alors il se couchait à peine . Impossible de savoir s'il venait d'être mis ici ou s'il était resté inconscient toute une journée . Dans tout les cas, ce qui était sûr, c'est qu'il ne tarderait sans doute pas à revoir la garde . Enfin, pour le bas, une dizaine de mètres de haut, c'était à peu prés la hauteur de la chute qu'il fallait faire si on comptait sortir par la, suivit d'une plongée dans l'eau une apparente tranchée . Avis aux amateurs de sensations extrêmes donc . Le pirate quitta sa fenêtre et se retourna . Sa petite "chambre" donnait sur une grande salle éclaircie par les quelques rayons de soleils qui passaient par les quelques ouvertures dans le plafond . Une vieille sensation plus que familière l'envahit lorsqu'il sortit de sa chambre . Cette fois, il savait où il se trouvait : le grand palais d'Eden, enfin, un des sous-sols du grand palais, autrefois utilisé comme abri pour les personnages important de la cité en cas d'invasion ennemie, puis qui était devenue une prison pour les prisonniers de marques, tous enfermés dans de petites cellules individuelles au départ, pour finalement devenir la prison que l'on connais aujourd'hui . Le sous-sol, abandonné par les gardiens et dont le seul escalier d'accès le reliant au reste de la forteresse avait été condamné de telle façon que les prisonniers ne puissent sortir, était lui même devenue un immense cachot collectif . Le premier reflex que le pirate eu, c'est de regarder ses poignet, et constata avec un petit soupir de soulagement qu'il n'avait rien ...

Collectif, car c'est ici qu'on enfermait tout les condamnés a perpétuité ou à mort, peu de temps avant leurs exécutions . Petite anecdote d'ailleurs : pour reconnaitre les condamnés a mort des autres rien de plus facile : il suffit juste de regarder les poignets de l'individu . Si un bracelet de fer lui à été posé, c'est qu'il se retrouvera dans très peu de temps sur l'échafaud, s'il na rien, c'est qu'il est bon pour croupir entre ces murs pour un bon moment . Enfin, pour un quelqu'un dans le cas du pirate, voir que ce bracelet ne lui à pas été collé a la peau ne pouvait signifier qu'une chose : de prochains interrogatoire et autre tortures ... La population de la prison était à 95% composée d'hommes coupables de meurtres, de vols, et d'autres truc du genres en tout genre et à 5% d'innocent, enfermés ici juste en guise d'exemple . Les trois quarts de ces types étaient largement plus dangereux que le pirate, mais tout ce qu'on voit ici, ce sont des personnes amoindries par la faim et le désespoir ... Marchant sans réelle but dans les larges couloirs de la prison, il fini par se remémorer en détail les plans de la prison . Trois sorties possibles : la grande porte débouchant sur le reste du palais et sur les garde, le quartier haute sécurité, donnant accès au réseau de tunnel d'une mine abandonnée qui donne directement sur l'extérieur de la ville, mais seulement après avoir parcourus les dizaine de kilomètres de galerie et s'être frotté aux sales bêtes qui s'y terrent, et pour finir, un dernier passage secret, dont Ienzo n'avait malheureusement plus aucun souvenir ...

Il avait été enfermé ici sept fois en tout, et s'était toujours évadé de la même façon, les sept fois, sans se faire remarquer et ce à chaque fois qu'il devait y passer un petit séjour . Continuant sa marche, il passa devant la cuve d'eau croupie réservée au prisonniers et s'arrêta devant un autre couloir, donnant accès au grand dôme de la prison, transformé en arène par les "grand patrons des prisonniers", les individus les plus détestables qui soit, et surtout les plus fort de la prison . Comment s'appelait leur chef déjà ? Ba'gammung, ou Ba'gamman si ses souvenirs étaient exactes . Enfin, ça à peu d'importance . Dans tout les cas, le pirate devait éviter à tout prix de se frotter à eux, de retrouver Sunaï à travers la prison et de foutre le camps aussi vite que possible . Si cet endroit était dangereux pour lui qui y était pourtant habitué, inutile de vous dire ce qu'il en retrouve pour une rare femme qui se retrouve ici ...

[Je te laisse inventer la suite et ce qui s'est passé entre temps Wink ]


Dernière édition par Ienzo le Dim 13 Sep - 17:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeDim 13 Sep - 17:00

[J'ai adoré ton post !]

Sunaï ne fut pas aussi surprise des propos du pirate que ça. Elle attrapa le morceau de tissu qu'il lui tendait en attendant le fin de ses paroles et pansa sa blessure du mieux qu'elle pu avec sa seule main qui pouvait atteindre son épaule. Enfin, elle ajouta :

- Oh, mais il ne faut pas croire que je sois une enfant de cœur non plus... J'ai déjà tué, par colère ou autre, sans motif préalable. Le monde où nous vivons est dangereux, et si on ne sait pas se battre, il vaut mieux rester chez soi. On est souvent, voire en permanence, obligés de faire des choses qu'on pourrait qualifier de "mauvaises", alors je ne vais pas vous blâmer pour ce que vous avez fait ou non dans le passé, je ne suis pas là pour ça. Et puis, les gens peuvent changer, non ? C'est plutôt rare, mais il y a des exceptions à tout.

La mercenaire s'arrêta, ses paroles lui rappelant des souvenirs cuisants. Elle continua, dans un souffle, plus pour elle même que pour quelqu'un d'autre :

- Enfin... même si on change, parfois, on ne peut pas pardonner certaines choses...

En effet, le souvenir du meurtre de ses parents était toujours aussi présent dans son esprit, même après toutes ces années. Elle ne serait jamais vraiment tranquille tant que le démon qui avait commis ça ne brûlerait pas en enfer grâce à elle, qu'il soit toujours au service de l'empereur des démons ou non. De toute façon, elle serait franchement étonnée que ce démon, dont elle ignorait le nom, se soit repenti. Quelqu'un capable d'un tel acte juste par amusement, pour détruire la race humaine, reste pourri jusqu'à l'os en général. Sunaï ne comprenait pas comment de telles créatures pouvaient exister, une espèce toujours menée par de tels instincts meurtriers. Bien sûr, il y avait des exceptions, comme elle l'avait fait remarquer plus tôt ; elle en avait la preuve devant elle. Ienzo était un démon à l'origine, et pourtant, il n'avait pas le comportement sanguinaire de ses congénères. Mais il restait toujours les démons à l'état pur, ceux qui souhaitent seulement agrandir leur territoire et voir toutes les autres espèces annihilées sans précédent, et l'assassin des parents de Sunaï en faisait parti. A l'époque, elle n'avait rien pu faire, elle avait été tellement jeune et naïve, convaincue que rien ne pourrait être pire que le grand méchant loup, persuadée que le monde était un conte de fée, que les brigands étaient toujours mis sous les verrous, et que tout finissait toujours par des "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Cependant, tout avait changé depuis cette soirée d'été. La jeune Sunaï souriante et heureuse avait laissé place à une mercenaire sérieuse, rongée par la haine envers les démons. Dès le plus jeune âge, elle avait été obligée de voler pour pouvoir se nourrir, courir pour échapper aux marchands mécontents, dormir dans des cartons, habillée toujours des même vêtements sales... Et bien sûr, personne n'avait été là pour l'aider, elle avait dû se débrouiller seule, les gens étaient méfiants d'une jeune orpheline en cavale qui n'avait confiance en personne... Heureusement pour elle, par un pur hasard, en réussissant à rattraper un chat égaré dont la maîtresse l'avait récompensée de quelques pièces, l'idée de devenir mercenaire avait germé dans son esprit, bien qu'elle ignorait à ce moment-là le mot exact de ce "métier" assez spécial. Ainsi, vers ses sept ans, elle commençait déjà à proposer des services à n'importe qui dans le seul but de se faire un peu d'argent. Il lui était souvent déjà arrivé de se faire jeter à coups de pieds : les gens étaient soit énervés qu'une gamine les dérange, soit scandalisés qu'elle puisse proposer des services alors qu'elle n'était "qu'une fillette sans expérience". Parlons-en, de cette expérience : depuis cette époque-là, donc, Sunaï s'était entrainée dur comme fer pour pouvoir savoir se battre et mener à bien les services qu'elle proposait ou qu'on lui demandait, de plus en plus sérieux et dangereux. Elle profitait des quelques attaques de démons dans des villages pour en massacrer le plus possible. Maintenant, à 19 ans, on pouvait dire que la mercenaire était une jeune femme épanouie (si ce n'est qu'elle avait une envie de meurtre particulièrement intense dès qu'elle voyait un démon) et connaissant comme sa poche le monde incertain où elle avait grandi. Elle savait très bien ce qu'il en était.

Bref, tout ça étant qu'elle était toujours dans un égout dont l'odeur laissait à désirer avec en face d'elle un blessé et le risque qu'ils soient retrouvés à chaque instant. Mais, comme si Ienzo pensait la même chose, il se leva tant bien que mal en annonçant qu'ils devraient aller ailleurs. Cependant, il ne put finir sa phrase : il s'effondra sans avertissement sur le sol.

*Qu'est-ce que...?!*

Sunaï fit quelques pas rapides vers lui mais s'arrêta brusquement. Elle avait entendu des pas dans l'ombre, à quelques mètres d'eux. Le pirate n'était pas tombé simplement à cause de la fatigue, alors ? Mais elle avait été trop lente : le temps que son cerveau assimile le fait qu'ils ne soient pas seuls dans les galeries souterraines - ce qui était absurde, n'est-ce pas ? Ils étaient les seuls à être entrés dans les égouts -, quelque chose de dur s'abattit sur son crâne avec une force inouïe. Etourdie, Sunaï tituba quelques instants et manqua de trébucher sur Ienzo, toujours allongé sur le sol. Elle commença à attraper son épée, lançant un stupide "qui est là ?", mais, à moitié assommée, ralentie par le coup qu'on lui avait donné, elle ne vit pas arriver une nouvelle attaque : cette fois-ci, par contre, elle fut assommée pour de bon... Elle eut seulement le temps d'entendre un rire triomphant, mais était-ce la réalité ou était-ce sa tête qui inventait n'importe quoi ?

Une douleur lancinante à la tête, une brûlure à l'épaule, des pensées qui s'enchevêtraient les unes sur les autres dans son cerveau... Quelques images qu'elle ne comprenait pas... Voilà ce que Sunaï ressentait après s'être à moitié réveillée. Et, par dessus-tout, elle se rendit compte aussi qu'elle avait mal au dos. Clignant des yeux, elle mit quelques instants à pouvoir observer correctement l'endroit où elle était. La jeune femme cru reconnaître une cellule : le sol était en dalles de pierres tellement sales qu'on ne pouvait pas distinguer leur vraie couleur, les murs, éclatés par endroits, donnaient l'impression d'avoir reçu des balles de plusieurs dizaines de centimètres d'épaisseur. Enfin, la mercenaire remarqua qu'elle était attachée, les bras levés au dessus d'elle et bloqués dans des anneaux de fer accrochés au mur qui lui avait rendu son dos si raide. Où était-elle ? Qu'est-ce qu'il s'était passé ? Réfléchissant plus lentement qu'à l'ordinaire, elle finit par se rappeler : elle et Ienzo, cachés dans des égouts, pensant être seuls... Oui, mais voilà : apparemment, ils n'étaient pas seuls. Quelqu'un avait été là dès leur arrivée dans les galeries, ou les avait rejoints dans un silence le plus total. Ce "quelqu'un" les avaient assommés avec vitesse et précision, et, vraisemblablement, les avaient amenés dans une prison pour qu'ils ne s'échappent pas. Etait-ce quelqu'un de la garde ? Sûrement... Bientôt, quelqu'un viendrait la chercher, pour lui poser des questions, ou encore l'exécuter. Mais elle ne se laisserait pas faire, on ne l'appelait pas L'éclair de Feu pour rien ! D'abord, il fallait trouver un moyen de sortir de cette cellule, ensuite de retrouver Ienzo, puis s'enfuir par elle ne savait où. Elle espérait secrètement que le pirate se soit déjà échappé, c'était lui qui était le plus en danger. Elle, encore, pouvait toujours inventer une quelconque excuse pour justifier sa présence aux côtés du fredonneur, même si elle n'avait pas l'intention de le faire ; quant à lui, par contre, la garde serait tellement heureuse de l'avoir enfin attrapé qu'il ne devait plus lui rester beaucoup de temps à vivre. Tout revenait donc à une seule et même solution : s'enfuir.
Grimaçant en tirant sur ses liens, Sunaï examina plus en détails la pièce. Sa sacoche et son épée étaient entreposées dans le coin de la pièce le plus éloigné d'elle que possible. Elle passa alors aux choses sérieuses : elle concentra son pouvoir dans ses poignets pour les rendre incandescents, et après quelques secondes, les anneaux de fer qui la retenaient prisonnière fondirent dans un sifflement aigu. Elle se massa les poignets en récupérant ses affaires, et, après avoir défoncé la porte en bois de sa cellule, sortit dans une dédale de couloirs. Pour l'instant, tout était vide : le quartier où elle avait été entreposée ne semblait pas être souvent utilisé. Les lieux étaient dégoutants, c'était à se demander si les égouts n'étaient pas mieux ! Combien de temps était-elle restée inconsciente ? Après une dizaine de minutes sans qu'elle ne croise personne, Sunaï commença à passer devant des cellules occupées. De gros balourds aux maigrichons, des regards vides ou fous, on voyait de tout. Certains lui lançaient des quolibets, la sifflaient, d'autres, remarquant qu'elle n'était pas quelqu'un du gouvernement, lui offraient des récompenses plus que généreuse si elle les sortait de là.

- Désolée, j'ai autre chose à faire. Comme chercher un démon-pirate hors-la-loi, addict des canards, par exemple...

A peine quelques secondes après cette phrase, voire au même moment, elle ne savait pas, une porte s'ouvrit avec fracas sur sa gauche et un homme, l'air de s'ennuyer à mourir, lança aux prisonniers :

- C'est bientôt fini ce boucan oui ?! Qu'est-ce qui vous arrive ? Vous réalisez enfin que la sentence est proche ?!

Il s'arrêta dans sa gueulante et sa bouche forma un O parfait lorsqu'il remarqua la présence de Sunaï, debout au milieu du couloir, en dehors d'une cellule. Celle-ci marmonna un "merde" sonore et détala en sens inverse pendant que le gardien hurlait des choses du genre "une prisonnière hors de la cellule ! UNE PRISONNIERE EN LIBERTE !!!" Ladite prisonnière en tout cas, était déjà bien loin du couloir dans lequel elle avait été vue. Elle s'insultait mentalement d'imbécile, maintenant la fuite allait être beaucoup moins aisée : tout le monde allait la chercher, voire même renforcer la surveillance sur les sorties ! En plus de ça, elle n'avait toujours pas trouvé Ienzo... Elle se demandait même si elle allait le trouver un jour, cette prison était énorme, c'était sûrement celle d'Eden. Lors d'un dérapage parfait, Sunaï tourna dans un autre couloir et franchit la porte qui était tout au bout après être passée devant une cuve d'eau, se préparant à combattre au cas-où toute une clique de gardes lui tomberait dessus. Mais apparemment, la chance n'était pas avec elle, ce jour-là. Certes, ce qu'elle vit derrière la porte, ce n'était pas la garde ou de quelconques personnes du gouvernement, non, on pourrait même dire que c'était pire : des hommes et quelques femmes, un regard supérieur sur le visage, apparemment en train de jouer aux cartes, qui la regardaient comme si elle était un insecte particulièrement gênant. L'un deux, un air furieux sur le visage, lança, d'une voix dont la force était tellement grande qu'elle résonna dans la pièce et dans le couloir d'où venait la mercenaire :

- Mais que vois-je ? Une nouvelle arrivante ? Malheureusement pour toi, ici, c'est l'élite, alors les petits prisonniers merdeux dans ton genre, on les fait dégager. T'as compris ?

Sunaï, incrédule devant ce qu'elle voyait et entendait, à moitié soulagée et à moitié horrifiée, ne pouvant se retenir, éclata d'un grand rire qu'elle ne put contrôler. C'était comme si toute la pression qui s'était accumulée en elle depuis les dernières heures s'échappait d'un seul coup. Reprenant son souffle après quelques instants, voyant que "l'élite" des prisonniers s'étaient figés d'étonnement devant son comportement, elle lança, sans retenir quelques intonations moqueuses dans ses propos :

- J'ai pas le temps de m'amuser, vraiment désolée, on fera ça peut-être une prochaine fois ? Je dois partir avant d'avoir quelques problèmes sérieux...

La mercenaire entendit alors des pas derrière elle, un souffle et une voix qu'elle connaissait. ... Ienzo ?
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeDim 13 Sep - 19:50

La grande prison d'Eden . Il avait beau y avoir passé sept ans de sa vie si on additionnait toutes ses évasions, Ienzo détestait toujours autant cet endroit . Il fouilla dans un premier temps la première partie de la prison, celle dont sa chambre faisait partie, dans l'espoir de trouver Sunaï, et pu voir par la même occasion quelques visages familiers, pour la plupart étonnés de le revoir ici, ou bien tout simplement vivant . Mais en revanche, il ne put trouver la mercenaire nul part . Avant de continuer, permettez moi de vous expliquer le fonctionnement de l'endroit où se trouvait les deux fuyards : En tout, la prison d'Eden est divisée en trois grandes parties, dans lesquels Ienzo à été enfermés pour quelques temps chacune . La première est le quartier de basse sécurité, divisé en d'innombrables petites cellules de tout types, où les prisonniers sont enfermés soit individuellement soit en groupe, enfermés derrières des barreaux ou attachés à des chaines . En général, ceux qui sont enfermés là-bas sont relâchés dans les deux jours qui suivent, soit par manque de preuves à leurs égards, soit par manque de place . La deuxième, le quartier à très haute sécurité, Ienzo n'y était allé qu'une seule fois, mais y avait passé cinq ans de sa vie, enfermé au dessus d'un vide d'une dizaine de mètre, tout les membres ferrés dans une cage un peu plus grande que celle des oiseaux, mais crée sur le même modèle . En général, ceux qui faisaient leur entrée dans ces quartiers n'en ressortaient jamais . Y sont confinés des ennemis d'état un peu trop récalcitrants durant les interrogatoire . Ienzo, lui, y a été enfermé deux jours après que l'annonce de sa première mort ai été annoncée au peuple, et y à enduré de tortures pires que la mort chaque jours durant cinq longues années . Un souvenir qu'il effacerait volontiers de sa mémoire si vous voulez tout savoir .
Enfin, revenons à nos moutons . La troisième partie de cette gigantesque geôle, aussi appelée "la ville-basse", est comme je l'ai dit précédemment un ancien abri souterrain pour les têtes couronnées de la cité, abandonnées par les gardes depuis bien longtemps déjà, et dont seul l'accès principale, une grande porte de métal, à été verrouillé de sorte à ce que les prisonniers ne puissent l'ouvrir . Elle est contrôlée par un prisonnier ayant affirmé son autorité tyrannique sur les autres en enchainant les assassinat, j'ai nommé Ba'Gamnan . De plus, ce tyran est approvisionné en alcool et nourriture par la garde tant que lui et sa bande tiennent à carreaux le reste des prisonniers . Un être peut recommandable s'il en est . Poursuivons si vous voulez bien . Cette partie de la prison est elle même séparée en deux grandes pièces, un grand dôme, "l'arène" de la prison, surplombé par un étage pour V.I.P si j'ose dire, donnant directement vue sur tout le dôme . La deuxième pièce, une ancienne zone de stockage, celle ou se trouvait actuellement Ienzo, était elle réservée à ceux jugés de sous-hommes par les chef auto-proclamés du dômes . En gros, tout les exclus, tout ceux qui n'acceptaient pas de cirer les pompe de l'autre tyran s'y retrouvaient à mourir de faim .

Voila, j'ai fait à peu prés le tour de ce que vous avez à savoir sur la prison d'Eden . Ah, une dernière chose : les trois grandes parties de la prisons sont reliées entre elles par trois petits corridors, fermées à doubles tours de chacun des cotés . Enfin bref, revenons en à Ienzo . Comme je l'ai dit, notre pirate fouilla de font en comble l'ancienne zone de stockage de la ville-basse dans l'espoir de retrouver Sunaï, mais en vain . Apparemment, ce sale lézard de Ba'Gamnan et sa bande n'avaient pas jugés quelle devait être placée avec les "sous-homme", comme il disent . En effet, cette grosse brute ne gardait à ses cotés que les types les plus fort, ceux qui n'hésitaient pas à mettre leurs honneurs dans leurs poches pour exécuter les moindre petits caprices du gros lard, et bien sûr, les rares femmes à être enfermées ici, et surtout si elles étaient mignonnes ! Bon, sur ce coup là, Ienzo ne pouvait comprendre le tyran que trop bien, c'est vrai que Sunaï était tout sauf déplaisante à regarder, et parfaitement à son gout à lui aussi . Ienzo se fit donc une raison, il faudrait qu'il aille la chercher dans le dôme, à moins bien sur qu'elle n'est pas été enfermé dans cette partie là de la prison . Ses blessures ne le faisait presque plus souffrir, mais il ne faudrait pas qu'il bouge trop, au risque qu'elle se rouvrent . Il faudrait éviter de trop attirer l'attention sur lui donc . En gardant ça bien en tête, le pirate fit un pas vers la porte du long du couloir qui reliais entre elles les deux parties de la ville-basse, mais fut stoppé par un long râle d'agonie qui provenait apparemment de l'autre coté . Il fut ensuite retenu du bras par un vieillard torse nu, assis contre un des cotés de la porte, fixant Ienzo droit dans les yeux .

N'oublie pas ce qu'on dis à propos de la curiosité, le jeune . C'est un juste un conseil d'amis . Tu m'as l'air bien trop jeune pour mourir à mon gout, mon garçon .

Ienzo réussi à lire de la crainte et une grande sagesse dans les yeux de cette homme, mais ne put répondre à son avertissement que par un petit sourire avant de reprendre sa route, après avoir pris soin de se quitter sa chemise et se retrouver lui aussi torse nu . L'odeur de son sang collé sur son habit l'aurais tout de suite fait repérer . Après tout, il savait déjà ce qui l'attendait là-bas, ce n'est pas comme s'il allait directement à la mort . Après quelques petites secondes à traverser le couloir en silence, le pirate s'arrêta contre un pilier, pour contempler comme à chacun de ses séjours ici la beauté de l'architecture de l'édifice . Le dôme était plus une sorte d'atrium en forme de cercle en fait, dont le plafond se trouvait être maintenu par dix grand piliers . Le cercle formé au plafond, délimité par les piliers, illuminait en entier l'édifice . Une cathédrale installées lorsque la prison n'était encore qu'un abris, d'après les livres d'histoire . Enfin, ce n'était pas le moment de s'émerveiller sur ça, Ienzo devait retrouver Sunaï . Le jeune pirate ricana quelques instant, en pensant qu'il n'aurait pas trop à chercher, pour la retrouver, il n'aurait qu'a chercher à l'endroit où il y aurait le plus d'agitation et il l'aurait . Cette mercenaire était tout à fait le genre de fille à s'attirer des ennuis . Il fit d'abord tout le tour de l'arène et du rez de chaussée du bâtiment, mais une fois de plus, en vain . Il eut même l'occasion d'admirer monseigneur Ba'Gamnan, se bâfrant de quelques victuailles à son étage . Finalement, il ne put se résoudre à s'approcher du chef des prisonniers . Par pur précaution, il retira une le vieux vêtement d'un des squelettes aux os blanchit trainant à terre - un curé apparemment - et s'en fit un manteau ouvert au milieux, laissant entrevoir son torse nu et pris bien soin de cacher son visage grâce à la capuche de l'habit pour ne pas être reconnus . Pourquoi prendre autant de précaution ? Ah, c'est simple : Ienzo et Ba'Gamnan étaient associés autrefois, et par appât du gain, Ienzo n'a pas hésité à le trahir et à lui offrir un séjour sous les verrous, vous comprenez donc que si Ienzo se présentait comme ça sous les yeux de son ancien collègue, il risquerait de ne pas vivre assez longtemps pour revoir le soleil ...

Enfin bref, Ienzo grimpa donc à l'étage du dôme, et se rapprocha en douce de la bande des dirigeants des prisonniers, et se fit de l'ombre d'un pilier une cachette idéale . Ces sales types étaient une dizaine en tout, en train de jouer aux cartes . La plupart était des humains, le petit comité de direction de Ba'Gamnan . Le pire, c'est que tous étaient de vieilles connaissances du pirate . En revanche, toujours pas de Sunaï . Cette fois, il en était sûr, la mercenaire était dans le quartier de basse sécurité . Ce fut un grand soulagement pour le pirate . Il n'aurait pas besoin de la libérer, si tout ce passais bien, elle serait relâcher au bout d'un ou deux jours, sans plus . Ienzo commença à faire volte face, mais fut stoppé dans son élan par un grand claquement . En se retournant, le pirate vit que la porte où était le type était grande ouverte, ledit type se trouvant assommé à terre, et les autre joueurs étant abasourdis par la soudaine irruption d'un - enfin, une - intrus . Ienzo, caché derrière son pilier, poussa un grand soupir exaspéré en voyant Sunaï, morte de rire devant l'assemblée de malfaiteurs . Quand je disais qu'elle était du genre à s'attirer des ennuis . Enfin, il y avait mieux à faire que de l'ironie en ce moment . L'homme qui s'était lever pour gueuler était loin d'être un enfant de cœur dans la mémoire du pirate . Ienzo décida d'agir, mais fut coupé une fois de plus dans son élan par un événement inattendu . Dans un grognement qui attira la regard de tout les prisonniers présent dans le dôme, un grand homme-lézard ferma violemment la porte d'un coup de queue . Deuxième soupir pour Ienzo . Ba-Gamnan, la saleté d'homme-lézard, venait de faire son entrée en scéne . C'était pas des ennuis qu'elle s'attirait, cette fille, c'était des cataclysmes ...

Enfin, toujours est-il que sans que ni Ienzo ni elle ai le temps de dire ouf, le lézard donna un grand coup de queue et envoya valser tout le monde, la mercenaire comme ses associés, au dessus du balcon . Comble de la malchance, Sunaï atterrit dans le centre de l'arène, dans la petite fosse cloitrée de barbelées, exclusivement réservée aux combats . Ba'Gamnan descendit en un saut du balcon et se retrouva lui aussi dans la fosse, et fit signe aux autre prisonniers de fermer les portes de l'arène . Les quatre dites portes se fermèrent violemment, la mise à mort allait commençait . Je préfère vous dire une chose : si Ienzo n'avait pas été un pur gentleman, il se serait déjà enfui et serais à l'heure actuel loin de cette prison . Enfin bref, ce moment fut un peu comme dans les contes pour enfants, où le héros se pointe au dernier moment sur son fier destrier, brandissant sa lame d'argent reluisante, venu pour porter secours à la jeune jouvencelle en détresse et pour dézinguer le méchant dragon . Le pirate s'avança jusqu'à la rembarde du balcon, et dit bien haut et fort :

Quelque chose pue ici, n'est pas ? Si vous voulez mon avis, ce n'est pas un donjon, c'est une porcherie ...

Tout les regards se braquèrent sur Ienzo, tous . Ce dernier eux un petit moment d'hésitation, mais finit par sauter du balcon, pour ensuite avancer doucement vers la fosse . Une fois arrivé, il releva sa capuche et fit craquer ses doigts . Ba'gamnan poussa un léger grognement de colère .

Je te dis que tu sens, pourceau . Tu m'entend maintenant ?

Le pirate sauta dans la fosse et atterri à genoux, juste devant Sunaï, et se releva doucement, regardant du coin de l'œil la jeune mercenaire, avec un léger sourire aux lèvres . Là, il avait vraiment réussi son entrée .

Tout va bien, Sunaï ?

Sans attendre la réponse, il tourna la tête vers son ancien associé et lui fit le bon vieux signe arrogant de la main, lui demandant de venir se battre . La provocation marcha immédiatement, car le reptile se lança sur le pirate et tenta de lui mettre deux coups de poings, que Ienzo para avec ses mains . Pourtant, le lézard réussi à pousser le pirate dos au mur . Ils étaient à peu prés de force égale, mais le combat n'allait pourtant pas être si facile . Si un démon normal est a peu prés deux fois plus fort qu'un humain normal, les hommes lézard, sont eux déjà deux fois plus grands qu'un humain, mais aussi plus fort et plus rapides, mais dix fois plus qu'un humain normal . Bon, Ienzo, de son coté, était à peu prés aussi rapide et fort que lui, au fil de ses entrainement . Maiscomble du désespoir, les lames et les flammes ne valaient quasiment rien face à sa peau épaisse de reptile . Enfin, auparavant, Ienzo arrivait à lui tenir tête quand ils se battaient, et maintenant qu'il là, Ba'Gamnan laisserait Sunaï tranquille pour s'enfuir ...
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeVen 18 Sep - 20:10

A vrai dire, Sunaï n'avait pas très bien compris ce qu'il s'était passé à partir du moment où elle avait entendu la voix de Ienzo. Elle n'avait même pas eu le temps de tourner la tête pour l'apercevoir et vérifier si c'était bien lui qui était arrivé dans la pièce : elle fut projetée par la queue d'une créature étrange et atterrit dans une sorte d'arène qu'elle n'avait pas vraiment remarquée. La jeune femme, après quelques secondes, vit enfin la chose qui l'avait lancée à quelques mètres de l'endroit où elle se trouvait. Un reptile se tenait devant elle, mais il était debout, à la façon des humains. Moitié-lézard moitié-humain, sa peau épaisse aux reflets de vase semblait dûre comme du roc et son regard haineux ne lui disait rien qui vaille. Cette allure lui rappela un ancien souvenir ; celui d'un homme racontant l'histoire d'un homme-lézard très puissant dans une taverne, un lézard qui avait été emprisonné avec beaucoup de mal de la part de la garde :

"Un vrai fou sanguinaire. On dit même qu'il a commencé à faire sa loi dans les prisons d'Eden dès le premier jour de son emprisonnement. Si un jour vous êtes arrêté pour une quelconque raison, retenez-bien ça : ne vous chauffez pas avec lui..."

Donc, si son analyse était correcte, Sunaï s'était mise dans le pétrin. Elle ne s'était jamais vraiment intéressée par les prisons de la cité (du moment que les brigands y étaient enchainés, tout allait pour le mieux pour elle), et le fait de voir une sorte de bande parmi les prisonniers l'étonna. Qui plus est, elle n'avait jamais vu un homme lézard, que ce soit sur un dessin ou en réalité. Seules sa peau et sa queue couleur vase lui avaient mis la puce à l'oreille. Sunaï se mordit la lèvre inférieure. Jamais elle ne s'était fait autant d'ennemis en une soirée, voire même durant toute sa vie. D'habitude, elle était plutôt du genre à ne pas se faire remarquer, bien que parfois, elle ait un comportement légèrement extravagant. Apparemment, ce n'était pas son jour : la malchance ne lui avait jamais été aussi défavorable. Tous ces événements qui avaient suivis sans s'arrêter l'avait déstabilisée. D'abord, des vieux pirates qui mettent la pagaille dans une taverne avant d'être jetés à coups de spatule par un cuisiner, ensuite, le retour de ces même pirates accompagnés de la garde de la ville, puis un ancien chef d'équipage en colère, et enfin, la prison d'Eden qui l'accueillait comme une vielle amie. Ce n'était pas vraiment une journée ordinaire, non ? Pour ajouter un peu de piment à tout ça, elle avait provoqué ouvertement des prisionniers pas très commodes ; elle s'en rendait compte maintenant. Si elle avait su ce qu'il en était, elle aurait fait demi-tour bien gentiement en encaissant peut-être quelques moqueries au passage pour retrouver Ienzo le plus vite possible et se faire la malle. Mais bien sûr, comme les circonstances n'étaient pas avec elle ce jour-là, eh bien la fuite en douceur était à rayer de la liste. Surtout que maintenant qu'elle avait été aperçue en dehors d'une cellule par un gardien, l'alerte totale allait être donnée dans toute la prison. Cette pièce réservée à "l'élite", pour reprendre les mots d'un prisonnier, était-elle en collaboration avec la garde ou non ? Une seule information pouvait tout changer : si ces prisonniers donnaient l'impression d'être les boss des lieux sans se préoccuper des affaires de la garde, Sunaï était sûre de pouvoir trouver un compromis. Par contre, si ces gus collaboraient avec le gouvernement, ça allait être une autre paire de manche. Ainsi donc, ce lézard était dangereux et s'était imposé ici dès son arrivée, si son souvenir était exact. En plus, son regard de braise et ses airs supérieurs ne la rassurait pas du tout. La jeune femme ne connaissait pas le niveau du reptile. Au fond d'elle-même, elle espérait que les rumeurs qui le concernait étaient fausses...
La mercenaire fut ensuite détournée de la contemplation du lézard par l'irruption d'un homme grand qui fit son entrée avec grâce et désinvolture. Oui, durant les quelques secondes où elle avait aperçu l'homme-lézard et l'arrivée de cet homme, Sunaï avait pu penser à pleins de choses aussi futiles comme le fait que rien de plus bizarre ne lui était arrivé jusqu'à présent. Son entrainement à réagir avec vitesse devait sûrement y jouer là-dedans, et puis, ne disait-on pas que les femmes pouvaient faire plusieurs choses en même temps ? En tout cas, Sunaï reconnut Ienzo lorsqu'il abaissa la capuche qu'il avait sur la tête. Bien. Elle n'avait pas rêvé, c'était bien sa voix qu'elle avait entendue juste avant, une belle voix... Maintenant, il fallait sortir, par n'importe quel moyen que ce soit. Elle répondit à Ienzo en jetant des regards précis aux barbelés qui les enfermaient :

- Tout va bien, si on ne compte pas le vieux reptile devant nous... On pourrait se croire en vacances, n'est-ce pas ?

Mais la situation ne laissait pas de place à l'humour et l'aventurière trouva ses propres propos carrément déplacés dans cet endroit. Après un dernier regard autour d'eux, elle assista au début du combat entre l'homme-lézard et Ienzo et se sentit mal à l'aise. Encore une fois, Ienzo commençait le combat et risquait de se blesser une nouvelle fois, ou de rouvrir ses blessures qu'il avait encaissées dans la soirée. Tiens, maintenant qu'elle y pensait, l'épaule de Sunaï ne la faisait plus autant souffrir qu'avant son emprisonnement.
Le reptile, entre deux coups de poings, parla. La mercenaire fut assez étonnée de voir sa bouche remuer (enfin si on pouvait appeler ça une bouche). Bêtement, elle n'avait pas pensé qu'il pouvait tout aussi bien les comprendre que communiquer. Sa voix était grave et sifflante à la fois, ce qui faisait un drôle de son.

- Hin hin (drôle de rire, au passage)... Tu oses revenir devant moi... Je ne vais pas laisser passer cette occasion de t'éliminer, ne t'en fais pas...

Sunaï ne comprit pas très bien : ils se connaissaient ? Cependant, elle ne prit pas le temps de s'en occuper. Il fallait s'échapper d'ici au plus vite. Décidemment, c'était la première fois qu'elle fuyait aussi souvent... Il fallait bien un début à tout !
La mercenaire attrapa sa fidèle épée et, bien qu'elle se doutait du résultat, fendit l'air avec pour atteindre l'homme-lézard. Comme elle s'y attendait, cela ne le blessa d'aucune façon, à part peut-être une petite coupure de rien du tout... Sa peau était trop dure et trop épaisse pour laisser passer les lames. L'attention du chef des prisonniers se porta néanmoins sur elle et il essaya de la frapper avec sa queue. Par réflexe, Sunaï créa une barrière de feu, mais ce fut sans succès : la queue passa au travers sans se soucier des flammes, la toucha sur le ventre avec force et la propulsa jusqu'au mur de barbelés où son dos se cogna violemment. Sunaï se releva péniblement mais le plus rapidement possible pour revenir vers les deux combattants, une lueur déterminée dans le regard. Elle traversa à grands pas les mètres qui la séparait d'eux et, avec le plus de force possible, agrippa l'épaule et le poignet gauche du lézard avec ses deux mains.

- Très bien... T'es insensible aux lames et aux flammes. Mais l'es-tu également face à la chaleur ?

Alors, étant la seule idée qu'elle avait en tête pour l'instant, la jeune femme fit monter la température de ses paumes à une vitesse halucinante, sans libérer de feu, les rendant incandescentes comme quand elle avait fait fondre ses liens dans sa cellule. La peau épaisse de l'homme-lézard le protégeait des flammes, mais restait-il pour autant incapable de ressentir de la douleur ? Sunaï se demanda vaguement comment il allait réagir, si sa peau allait bûler et faire apparaître des cloques par exemple, ou s'il allait rester de marbre en riant... Mais bon, c'était la seule idée qu'elle avait trouvée, et quelque chose lui disait qu'il ne leur restait plus beaucoup de temps pour filer...

- Allez-y, rendez la voix libre pour qu'on puisse partir, chuchota-t-elle à Ienzo. Je sais pas combien de temps je pourrais le retenir, mais il ne faut pas perdre de temps...!

Pour une fois, Sunaï se surprit à penser qu'un homme devrait être moins gentleman que ça, et elle s'étonna elle-même.
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeVen 18 Sep - 22:25

Ah, quelle douce joie de revoir un camarade d'infortune après tant d'années à être séparés, l'un sillonnant les chemins et mers du monde, l'autre croupissant tout au fond d'une prison rongée par la moisissure, à remuer perpétuellement sa haine envers le type qui l'a enfermé ici . Et quelle joie encore plus immense quand ces deux vieux amis se retrouvent après toutes ces années, laissant libre cours a leur sentiment ! Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé, mais je vous pose cette question comme je le pense : vous êtes vous déjà fait un ennemi que vous ne pouvez absolument pas voir, même pas en peinture, et que, tout d'un coup, de longues année sans l'avoir vu, vous vous retrouvez face à lui ? Enfin bref, passons . Il ne fit qu'acquiescer en souriant aux propos de Sunaï . Dans ce sens, n'importe quelle situation ne peut paraitre pas si noir qu'elle se présente, c'est vrai, il pourrait y avoir deux reptiles a affronter . Mais la situation n'était pas si belle que la mercenaire semblait vouloir le dire . Déjà, il fallait décalquer un tas de muscles à la peau d'une grande résistance, puis fuir en évitant au possible la garde, certainement en folie, si on en jugeais les quelques troupes de soldats qui débarquaient par la porte fraichement enfoncée, à l'étage . Suite à cela, dans le meilleur des cas, il ne faudrait au deux fugitifs que retenir leur respiration quelques minutes pour définitivement dire adieux à cette sinistre geôle, soit, dans le pire des cas, se faufiler dans le quartier haute sécurité, enfoncer une des portes blindées, faire une chute de quelques dizaines de mètres, pour ensuite se frayer un passage dans une vieille mine abandonnée et peuplée d'insectes dénaturés et d'autres créatures aussi vieille que le monde, pour enfin espérer revoir les douces lumières du jours ! Quelques réjouissance a venir pour ceux qui veulent savoir la suite, n'est ce pas ? Surtout qu'il fallait en tout premier lieux mettre hors service l'autre lézard géant ... Mais bon, cette fois-ci, Ienzo était prés à se battre et n'avait pas à s'occuper de fuir, comme dans la ville .

Ienzo répondit à l'attaque du saurien par quelques coups de pieds dans les côtes, qui firent quelque peu reculer ce dernier . Il contrattaqua immédiatement par quelques coups de poings, que Ienzo eu assez de mal à parer dans les propos du lézard . Apparemment, le sympathique reptile se souvenait du pirate, et mieux même, lui avait préparé quelques festivités pour leurs retrouvailles . Ne pouvant malheureusement pas contrer tout les coups de son adversaire, le pirate finit par être projeté contre la grille de barbelé, et, dans la douleur, se retrouva avec l'épaisse queue du lézard lui serrant les bras contre le corps, et soulevé du sol . Même dans un mauvais pas, le pirate ne perdit pas son sens de l'humour "douteux".

Ba'gamnan ... Que me vaut le plaisir de revoir tes furoncles ?

Rigole, vermisseau, on verra si tu arrive encore avec les tripes à l'air ...

Sous l'effet de la colère, le saurien balança le pirate contre une des barres de fers de l'arène, qui s'effondra sous l'effet du choc . Quelques barbelés se plantèrent dans sa peau au passage, mais rien de bien grave . Le lézard, en tout cas, ne semblait pas pouvoir tenir à son impatience - ou a sa revanche, comme vous voulez - et commença à marcher vers le pirate gisant au sol, conscient je vous assure, mais réfléchissant à un plan pour se débarrasser de son adversaire . Le pousser à bout en profitant de sa soif de vengeance pour le pousser à commettre une erreur, ou bien ... attendre qu'une certaine mercenaire n'écoute une fois de plus pas le pirate et s'attaque au lézard . Cette idée, le pirate l'eut en voyant Sunaï attaque le reptile et se faire repousser violemment contre la grille . Ba'Gamnan lui prêta à peine attention . Enfin, toujours est il que le pirate réagit et se releva . Cette fois, c'était décidé, il fallait qu'il se débrouille pour balancer le reptile en l'air et l'empaler sur une des barres de fer de l'arène, et vite surtout, avant que trop de garde n'arrivent . Les quelques-uns déjà arrivés semblaient plus occupés a regarder le combat plutôt qu'a calmer les détenus . D'ailleurs, les autres prisonniers, provenant de toute la "basse-ville" s'empressait pour voir leur chef faire une nouvelle victime, ou se faire battre . Ienzo s'élança, mais s'arrêta presque immédiatement . La mercenaire, qui semblait ne pas en avoir eu assez, agrippa l'épaule et le bras du reptile . Ienzo ne comprit pas que lorsqu'il sentit une légère odeur de viande brulée, et s'apprêta à amortir l'atterrissage d'un éventuel nouveau vol plané qu'elle risquait de faire si elle le gênait trop . Le lézard poussa un grand râle de douleur et se projeta sur Ienzo - qui fit un beau vol plané lui aussi - et dans sa rage, se tourna vers la mercenaire .

Hin hin hin, Tu semble déterminée à mourir pour défendre cette larve ... Je vais donc t'offrir ce plaisir ! (à Ienzo, qui gisait une fois de plus à terre, à seulement quelques mètres) Ne rate rien de ce spectacle, vermine, je me fait une joie de la massacrer et je m'occupe de ton cas ensuite ...

Bon, là, je sais que tout ceux qui défendent l'honneur au combat vont gueuler en lisant ça, mais bon, c'est pas grave . Ba'Gamnan se saisi d'une des barres de fer et fonça vers la jeune mercenaire, dans la ferme intention de l'embrocher avec . Malheureusement pour lui, sa tentative avorta juste au moment où son arme devait toucher la jeune femme . Il se retrouva complétement bloqué sur place . Et ce fut grâce à un rapide coup d'œil en arrière qu'il en eu la confirmation : Ienzo s'était relevé et l'avait attrapé par la queue,et avant qu'il n'eut le temps de réagir de quelque manière, le pirate le ramena a la force de ses bras vers lui, le fit passer par dessus son épaule et l'envoya s'écraser contre un des grands piliers de pierres soutenant la coupole du dôme . La carcasse du lézard ne bougea plus après ça, ayant sans doute perdu connaissance après le choc . Sans attendre la moindre réaction ni de la part de la garde ni de leurs fusils, Ienzo attrapa Sunaï par le bras et se mit à courir à toute jambe vers une petite porte en bois . Petite parenthèse entre temps : au moment où Ba-gamnan se retrouva inconscient, une véritable bataille se déclara entre les prisonniers, certains emportés par la joie de voir leur tyran complétement k.o, les autres craignant de perdre leur peu de privilèges si leur chef se laissait battre . Enfin, toujours est il que Ienzo comptait tirer profit du fait que la garde serait certainement trop occupée par cette révolte pour filer le train de deux fugitifs . N'ayant toujours pas lâché le bras de la mercenaire, le pirate mit un grand coup d'épaule dans la porte, qui s'ouvrit sans demander son reste, laissant les deux fuyards courir à toutes jambes le long du couloir . Ienzo fit de même avec la seconde porte qui bloquait l'autre coté du couloir .

Se trouvant à présent dans le quartier haute sécurité, le pirate ne lâchât toujours pas le bras de Sunaï . Il fallait faire vite, et ce n'était pas vraiment le moment de se perdre . Il passèrent à toute vitesse devant le peu de garde qui suffisait à garder le peu de prisonniers se trouvant dans ce quartier . La zone de haute sécurité était elle aussi une grande salle, parsemée par de nombreuses construction à l'intérieur, ressemblant à de petites chapelle faisant office de cellules faite pour un seul et unique prisonniers . Ces chapelles, semblaient pourtant immenses vu de l'extérieur . Au bout d'un petit moment, Ienzo trouva finalement ce qu'il cherchait : une cellule vide . Entrainant toujours la mercenaire par le bras, il passa la porte grande ouverte, et fini enfin sa course devant un large trou, creusé par les hommes, et au dessus duquel pendaient un bonne dizaine de cage de fer . Un endroit familier, pour le pirate qui y avait passé cinq ans, et qui reprenait son souffle assis à coté de plusieurs leviers . Ienzo, sans le moindre souffle, fit signe à la jeune femme de sauter sur une de ces cages, et attendit que ce soit chose faite pour émettre quelques sons .

Cramponnez vous bien, la descente risque d'être longue et ...

Un grand craquement interrompis le pirate . La porte, bien que grande ouverte, fit un grand vol plané à travers la pièce pour tomber dans le trou . La cause de cela ? Ba'Gamnan, en sang, et fou de colère, qui avait apparemment utilisé son grand sens de l'odorat pour poursuivre ses deux cibles . Il fit un grand bond vers le duo, dans la ferme intention de les tuer sur le coup . Ienzo, qui s'était relever entre temps, et abaissa un des leviers d'un grand coup de pied .

Les pirates sans le ciel ...

Il sauta finalement sur la cage, qui, privée de toute entrave, avait commencée à chuter ... Direction : les grandes mines abandonnées de l'antique Eden !
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeSam 19 Sep - 18:17

"Tu semble déterminée à mourir pour défendre cette larve ... Je vais donc t'offrir ce plaisir !"

Mourir ? Peut-être... Ienzo était tout à fait le genre de personne pour qui on pouvait vouloir mourir ; le genre de personne que Sunaï pouvait vouloir sauver en tout cas. Sympathique, courageux quand il le voulait, têtu, cuisinier (ça pouvait faire toute la différence !) et en plus, toujours poursuivi, que ce soit par le gouvernement ou par de simples fous. Le genre de personne qui se remarquait tout de suite, donc. La simple idée d'un Ienzo ne courant pas pour échapper à des poursuivants lui paraissait étrange. Mais ce n'était pas ça que Sunaï trouvait le plus étrange, non. En fait, la remarque du lézard aurait pu être tout à faite anodine, elle l'était sûrement pour ce Ba'gamnan, mais elle avait réveillé quelque chose au fond de l'esprit de la mercenaire. Ces mots lui étaient restés dans la tête, se répétant comme une litanie insupportable. Mourir... défendre... Sunaï se rendait compte qu'en effet, elle était capable de mourir pour le pirate, et elle ne comprenait pas elle-même les vraies raisons de tout ça. Elle avait un objectif en tête, un but, simple mais dangereux : tuer l'assassin de ses parents, et ne pouvait donc se permettre de mourir avant de l'avoir fait. Pourtant, l'idée de mourir ici pour permettre à Ienzo de s'enfuir ne la dérangeait pas plus que ça, du moment qu'elle faisait quelque chose qu'elle pensait bien. Bien sûr, elle n'avait aucune envie de mourir, il ne fallait pas exagérer non plus, elle tenait à la vie et serait d'ailleurs très heureuse de ressortir vivante de ses projets assez sombres ! Cependant, la possibilité de s'effondrer ici pour sauver le fredonneur lui paraissait tout à fait légitime, bien que la pensée de giser dans cette prison la répugnait. Elle eut une pensée pour Arthadel, son compagnon de voyage, et imagina sa réaction si elle venait à disparaître. Serait-il furieux contre ses tueurs ou considérerait-il l'absence de la mercenaire comme une bénédiction ? Mais elle savait se battre et n'allait pas se laisser faire de cette façon, ce n'était qu'un reptile qui voulait sa peau, après tout ! Et puis, elle n'avait nullement l'intention de laisser Ienzo seul, cette idée aussi la répugnait... Encore une fois, elle ne savait pas vraiment pourquoi. Drôle de sensation...
Clignant des yeux pour retrouver le fil de ses pensées, Sunaï remarqua alors qu'elle était restée debout à côté de Ba'gamnan, la bouche entrouverte, l'air tout à fait stupide. Heureusement pour elle, il n'avait pas remarqué que ses paroles avaient fait autant d'effet sur la jeune femme. Ce qui ne l'empêcha pas de se jeter sur elle après avoir éloigné Ienzo, une barre de fer à la main. Mais cette fois-ci, il ne réussit pas à la toucher : le pirate le balança contre un pilier par la queue et il demeura inconscient sur le sol. Sunaï, déstabilisée par ce brusque inversement de situation, se laissa emporter par Ienzo qui l'avait attrapée par le bras. Sa main était chaude : elle pouvait sentir ce détail malgré sa chaleur corporelle qui avait augmenté à cause de l'utilisation de son pouvoir. Le sifflement d'une balle la réveilla soudainement lorsque Ienzo défonça la porte et l'entraîna dans le couloir qui suivait. Quelqu'un de la garde avait apparemment essayé de les atteindre malgré le grand fracas qui avait suivi la défaite de l'homme-lézard. La mercenaire courut le plus vite qu'elle pu. Ils passèrent devant pleins de petites chapelles, et le hors-la-loi avait l'air de savoir où il se dirigeait. Visiblement, il connaissait cet endroit aussi bien que les égouts d'Eden, c'est-à-dire comme sa poche. Ils arrivèrent enfin dans une cellule vide composée d'un grand gouffre et de cages suspendues au plafond. Sunaï fut une fois de plus frappée par son ignorance des lieux ; elle n'avait jamais vu de tels systèmes d'emprisonnement, quoique bien pratiques. Avec ça, aucun risque de s'enfuir, c'était sûr. Une fois sur l'une des cages, reprenant son souffle petit à petit, un autre problème s'annonça : Ba'gamnan n'avait pas eu son compte et venait de fracasser la porte, la rage dans les yeux. Alors, comme au ralenti, elle vit Ienzo abaisser un levier, sauter dans sa direction, le reptile essayant de l'attraper, puis elle sentit le sol de la cage se dérober sous elle : entraînée dans la chute, elle ne pouvait plus rien faire avant d'atteindre le fond de ce gouffre, à part voir la silhouette de Ienzo se détacher de l'obscurité...


Toussant et crachotant, des cheveux dans la bouche, elle essaya de se redresser, péniblement, mais sans succès. La chute lui avait paru indéfiniment longue, mais à la fois étonnament courte. Brisée sur le sol, la cage ressemblait désormais à un tas de débris de ferraille sans intêret. Sous le choc violent de l'impact, Sunaï s'était écrasée avec force contre la cage, et sa cheville, coincée entre le sol et un morceau plutôt encombrant des restes de la cage, lui faisait un mal de chien. Comme si sa blessure à l'épaule n'était pas suffisante, il fallait y ajouter une blessure à la jambe ! Leur brusque arrivée dans cet endroit avait élevé un énorme amas de poussière qui gênait sa respiration. Chaque bruit était emplifié à cause du silence régnant dans ces lieux.

- Où sommes-nous ?

Sa voix résonna entre les murs - ou plutôt des parois, ce n'était pas vraiment des murs.

- Aïe... Sauter dans le vide, c'est pas mon truc...

Elle tira sur sa jambe pour pouvoir la libérer des décombres mais cela augmenta la douleur, qui se fit fulgurante. Sunaï espérait que sa cheville était seulement déboitée, et pas cassée ou fracturée, sinon elle pourait dire adieu pour revoir la lumière du jour dans les heures qui allaient suivre : impossible de courir, de marcher, ou de grimper - après tout ils étaient allés dans les profondeurs de la ville - avec une cheville dans cet état. Et Ienzo, avait-il atterri ici sans problèmes ? Soudainement soucieuse de le voir en bonne santé et d'entendre sa voix, car il n'avait pas encore répondu à sa question, la jeune femme fouilla autour d'elle avec ses mains, mais elle ne voyait rien : il faisait trop sombre ! De sa main libre, l'autre essayant de soulever le fer qui retenait sa cheville coincée, Sunaï généra alors une grande boule de feu qui s'éleva dans les airs en crépitant de chaleur et de lumière. Enfin, elle pouvait regarder autour d'elle. Ils se trouvaient dans un lieu qui lui rappela vaguement quelque chose. A quelques mètres d'eux, c'était le vide - encore du vide ! -, où, plus bas, une multitude de voies ferrées tournaient, s'enfonçaient encore plus dans les profondeurs, traversaient des galeries creusées dans la roche. Elle comprit : c'étaient des mines. De vieilles mines, complètement abandonnées : parfois, les voies étaient coupées en deux, projetant dans le vide ceux qui se risqueraient à essayer de les traverser.
Toussant une nouvelle fois, Sunaï chercha Ienzo : il n'était pas tombé plus bas qu'elle tout de même, pour s'écraser encore plus profondément dans les mines ?! Cette idée la révoltait, non, il était sûrement juste à côté, elle avait juste à tourner la tête pour le voir... Enfin, elle l'espérait de tout coeur.
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeSam 19 Sep - 21:30

Cette prison, cette situation ... Tout cela faisait remonter de nombreux souvenirs à travers la mémoire du pirate . Sa rencontre avec celui qui le mènerait à sa perte, sa fulgurante ascension dans l'armée, les belles promesses qu'on lui avait faite, son surnom de "héros", les immondices que cachaient ses nouvelles fonctions de juge d'Eden . Une partie d'un passé qu'il oublierais volontiers . Il ne mit pas trop longtemps à prendre sa décision . Il fuit, quitta les juges de la cité ... et lui . La fierté des hauts juges humains, capitaine Seed . Le combat qu'ils durent mener contre des innocents désarmés fut la sonnette d'alarme pour Ienzo, et fut une mission rondement menée pour lui . Ce fut lorsqu'il se perdit son cœur et son bras à des politiciens véreux, qu'il se perdit lui même . Et je suppose que c'est à ce moment que Ienzo perdit son petit frère . Ienzo fuit, il ne pouvait plus le voir comme ça, esclave de ses glorieuses fonction . Malgré cela le pirate ne le renia jamais, et pour la bonne raison qu'il jugeait que son cadet se battait pour une justice noble mais au combien sanglante, mais après tout, lui aussi avait de bonnes raison de se battre . Alors il fuit, libre, enfin . Toute cette course ne l'avait finalement amené nul part . Ironie du sort, Ienzo se trouvait à Eden ce soir même pour le revoir, et pour tenter une nouvelle fois de lui ouvrir les yeux sur ce qu'il faisait, et là, bien sur, il rencontra Sunaï . Enfin bref, ce n'est pas vraiment le moment de parler de ça, surtout qu'après les événements de cette soirée, Ienzo se décida finalement à couper les liens qui le retenaient à son passé .

Enfin bref, je disais donc que cette chute était familière au pirate, il avait fait la même il y a déjà quelques années . Ce dont il avait tiré de cela, c'est qu'il fallait mieux s'accrocher à ce qui fait tomber plutôt qu'a ce qui tombe . Je vous explique : la dernière fois, Ienzo s'était retrouvé à l'intérieur de la cage, ferré et enchainé, et avait subis tout les choc que la cage avait subis en chutant, et s'était retrouvé dans un sale état à l'arrivée, comme sa cage . Cette fois-ci, il avait eu la bonne idée de s'accrocher à la chaine avant que la cage ne heurte le sol, pour finalement se laisser glisser jusqu'en bas, quand il entendit finalement le choc métallique du fer contre le sol . Dans sa descente assez lente, il eu l'occasion d'entendre une voix douce - celle de Sunaï, surement - et de voir une lumière . Le pirate finit par toucher enfin le sol, arrivant sur un tas de débris, provoqué par la chute de la cage sans doute, et bloquant ainsi l'accès aux escaliers menant à la prison . Bon, cette fois au moins, il ne risquaient as d'être dérangés par la garde . Le pirate jeta un œil aux alentours et fini par apercevoir la mercenaire dans l'obscurité, apparemment coincée par les débris de métal .

Bienvenue dans les mines de la vieille Eden, ou le grand temple de Miriam, antique dieux de la terre si on en crois les livres d'histoire, abandonnées aux insectes et aux taupes voila déjà des siècles . Un endroit qui ne sied guère à une demoiselle si vous voulez mon avis ...


Le pirate dégagea lentement la mercenaire des débris qui la retenaient prisonnière et la transporta doucement dos à un mur, pour jeter un coup d'œil à sa cheville . Enfin, avec le peu d'expérience qu'il avait en médecine, le diagnostic qu'il allait fournir ne serait pas d'un grand génie, j'en ai peur . Mais heureusement, ce qu'elle avait ne semblait être qu'une simple foulure, enfin, heureusement, dans le sens où ça aurait pu être largement pire, tout du moins si il ne se trompait pas . Ienzo déchira un morceau de son manteau et enveloppa la cheville de Sunaï avec, prenant un petit sourire léger en s'adressant à elle :

Ne bougez pas, je reviens dans trente secondes, juste le temps de mettre une peu de lumière .


Ienzo se redressa et fit ensuite volte face pour prendre la direction d'un petit escalier sur la droite . La blessure de la mercenaire n'était qu'un petit contretemps pour l'instant, comparé à ce qui les attendais s'ils ne se dépêchaient pas de rétablir la lumière dans les galeries de Miriam . La première fois que le pirate avait du affronter la mine, ce problème l'avait obligé à se balancer dans une rivière souterraine, et la fois d'après, lorsque lui et sa bande était revenu pour piller les ressources abandonnées de la mine, ils furent mis en déroute en abandonnant bon nombre d'homme aux mâchoires des sales bestioles qui se terraient ici . Une ennui de taille donc, environ aussi grand qu'un enfant humain . Ou plutôt des ennuis pour être exact, tout une colonie même, une sacrée bande de sales insectes friands de viande de toute sortes . Ienzo frissonna à l'idée d'en croiser un : déjà qu'il avait une peur bleue des araignées, croiser un insecte de cette taille ne serait pas une bonne rencontre, j'en ai peur . Heureusement, ayant passé toute leur misérable existence enfouie dans les entrailles de la mine, ces bestioles restaient très sensible à la lumière, artificielle ou du soleil . Et ça, les travailleurs de l'antique mine l'avaient bien compris, et avaient installés dans toutes les galerie des sorte de grosse batterie - encore une technologie perdue de nos jours - et en nombre, histoire d'éviter que les bestioles ne fusille tout le réseau en détruisant un seul de ces gros machins .
Bref . Ienzo ayant descendu quelques marches, Ienzo se trouva face à face à une sorte de grosse tour reliant sol et plafond, se trouvant au centre d'une petite pièce n'étant même pas séparée par un mur de la galerie où se trouvait les deux fuyards . En regardant bien, cette même pièce donnait accès, si on continuait à descendre les escaliers, à une autre galerie, taillée encore plus bas dans la terre . Le pirate jeta un petit coup d'œil à Sunaï et s'approcha du tableau de commande . Quelques peu gêné par l'obscurité de la mine, il appuya sur tout les boutons - un peu au hasard, certes - et fini par abaisser un gros levier métallique . Un grand grondement se fit alors entendre, avec un écho peu supportable, mais qui s'estompa vite, puisque le grondement lui aussi cessa . Quelque peu au bord du désespoir, Ienzo rabaissa le levier, et jeta un œil au générateur et se rendis compte qu'un câble semblait avoir été grignoté à un endroit, par un rat ou un truc plus gros .

Enfin, toujours est il que s'il ne trouvait pas rapidement une solution, une bande de grosse saletés ne tarderaient pas a venir ici pour se remplir la panse . Commençant à être un peu inquiet, Ienzo regarda autour de lui, et vit, dans la pénombre, la corps de ce cher Ba'Gamnan, gisant à à peine quelques mètre plus bas, sur les escaliers, un morceau de la cage planté dans le dos . Ienzo ne put s'empêcher de sourire en voyant sa dépouille, et pensa tout au fond de lui "Mon vieux, tu me sauve une fois de plus la mise aujourd'hui", en arrachant le débris métallique de sa carcasse . Ce morceau de fer, à peine plus grand qu'une hache, le pirate le planta entre les deux fils gigotés, de façon à ce qu'il le touche, et ré-actionna finalement le levier . Le grondement sourd d'un peu plus tôt refit surface, et disparu une seconde fois, à ceci prés que ce coups-ci, dans un petit grésillement, les lampes fixés au plafond de la mine s'illuminèrent toutes, une par une . Fier de son exploit, Ienzo revint finalement vers Sunaï .

Ces installation datent d'un autre temps, et ça m'est avis qu'elles ne tiendront pas le coup bien longtemps . En tout cas, tant qu'elles resteront allumés, on devrait pas trop avoir de problèmes . Il va falloir faire vite, donc ...

Ces mots dits, Ienzo attrapa les bras de Sunaï et la mit sur son dos . La porter tout le long de la mine ne devrait pas être un problème, enfin, tant qu'ils n'étaient pas plongés dans le noir ...


Dernière édition par Ienzo le Ven 9 Oct - 20:31, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeDim 20 Sep - 16:26

Les mines n'étaient pas vraiment le lieu idéal pour passer un bon moment. Le silence qui y régnait donnait la chair de poule, l'impression qu'on était observé de toute part. Du moins, c'était l'impression qu'avait Sunaï. Ce malaise s'estompa néanmoins lorsque Ienzo atterri à côté d'elle ; apparemment, il avait été plus intelligent qu'elle lors de la chute pour ne pas s'être écrasé lamentablement sur le sol en même temps que la cage. Elle frissonna légèrement de douleur lorsqu'il enveloppa sa cheville avec un morceau de son manteau - si ça continuait comme ça, il n'aurait bientôt qu'un bout de tissu à la place de son vêtement. Voyant le pirate partir dans un escalier pour faire elle ne savait quoi, la mercenaire posa doucement son pied sur le sol, son dos appuyé contre le mur au cas-où, comme quelqu'un qui apprendrait à marcher. Mais elle ne laissa pas sa cheville supporter son poids plus longtemps ; elle préférait éviter la douleur pour l'instant. Ils allaient peut-être devoir recommencer à courir, elle souffrirait donc à ce moment-là. "Et puis, j'ai connu pire". Sunaï pensa aux paroles du pirate. Tout ce qu'elle avait entendu de ces mines, c'était qu'elles étaient abandonnées, comme il l'avait fait remarquer. Depuis tout ce temps, il devait y avoir toute une famille de bestioles quelque part des les profondeurs : l'obscurité était une des conditions parfaite pour les bêtes en tout genre, que ce soit de la plus insignifiante à la plus monstrueuse. Plusieurs légendes affirmaient même que celui ou celle qui réussirait à vaincre le monstre qui se cachait là-dessous se verrait auréolé de gloire et de richesse. Pleins d'histoires inventées et enjolivées par des siècles d'ignorance.
La boule de feu qu'elle avait créé quelques instants plus tôt projetait une lueur tremblotante sur les parois des mines, et cela donnait aux ombres des formes inquiétantes. La mercenaire crut voir quelque chose gargouiller dans la pénombre, mais elle ne regarda l'endroit pas plus de quelques secondes, car une lumière éclatante l'aveugla quelques instants : Ienzo venait d'activer une sorte d'installation qui éclairait toutes les mines grâce aux nombreuses lampes fichées dans le plafond, tout le long des galeries. La lumière revenue, Sunaï remarqua le cadavre de Ba'Gamnan un peu plus loin : dans sa stupidité, il avait sauté avec eux en voulant les attraper. Maintenant, il avait eu son compte au moins.

- Beau travail, déclara Sunaï à Ienzo en faisant référence aux lampes.

Elle fit disparaître son orbe enflammé d'un même mouvement. Le pirate la hissa sur son dos et ils commença à marcher dans les mines. Eclairées, elles paraissaient moins effrayantes et plus hospitalières. On pouvait enfin imaginer que des gens aient travaillé à l'intérieur il y avait des siècles, et que toutes ces galeries étaient le fruit de leur ancien labeur... Parfois, la jeune femme avait la désagréable sensation d'être surveillée par quelque chose. C'était sûrement des insectes, songea-t-elle, ou toutes sortes de bêtes qui pouvaient trainer dans les parages. Ce qu'elle ne réalisa pas, cependant, c'était que lesdits insectes devaient être plus gros que la normale...
Sunaï n'aimait pas l'idée que Ienzo doive la porter ; il avait déjà assez de problèmes comme ça. Mais la vérité, c'était qu'elle ne supportait pas de ne pas pouvoir se débrouiller seule et d'être un fardeau pour quelqu'un. A l'origine, c'était elle qui aidait le hors-la-loi, et non pas à lui de traîner une mercenaire avec une cheville en mauvais état... Surtout que, finalement, elle pourrait marcher, n'est-ce pas ? Ce n'était pas une foulure à la cheville qui allait avoir raison d'elle. Bien que le fait d'être portée par Ienzo atténuait considérablement l'élancement de sa blessure, elle ne put s'empêcher de contester :

- Vous n'êtes pas obligé de me porter, je pourrai vous suivre à la marche (elle avait ajouté cela sans grande conviction mais tenait à le dire). En plus, vous ne pourrez pas riposter si quelqu'un ou quelque chose nous attaque.

Cette dernière phrase était vraie ; le fait qu'il la tienne sur son dos ralentirait vraiment sa réaction face à n'importe quel danger. Aucune chance que la garde ne les suive jusqu'ici, de toute façon, personne à part Ba'Gamnan ne les avait suivi, mais il pourrait toujours y avoir un éboulement ou un truc dans le genre. Ces mines étaient vieilles de plusieurs siècles, après tout ! La mercenaire se demanda si le pirate en connaissait la sortie.
Sunaï n'écouta pas la réponse de Ienzo, elle ne sut même pas s'il avait répondu, en fait, car son attention s'était soudain portée sur un autre détail. Les lampes au-dessus de leurs têtes se mirent à grésiller, à trembloter. Comme dans un dernier effort, entre deux clignotements, elle restèrent allumées bien quelques secondes, puis dans un clic! sinistre, ce fut le noir. Sunaï sentit Ienzo s'arrêter. L'oreille aux aguets, elle considérait l'obscurité soudaine comme de très mauvaise augure. L'installation de Ienzo avait-elle lâchée ou bien était-ce simplement que les lampes avaient déjà tout donné ? Sunaï créa pour la deuxième fois de la journée - ou soirée, elle avait perdu le fil du temps - une boule de feu pour les éclairer. Leurs respirations étaient comparables à un brouhaha sonore dans le silence pesant, inquiétant. C'était le genre de silence avant l'explosion, le calme avant la tempête. Rien de très réjouissant, en gros. Ils étaient arrivés dans une salle plus grande, donnant sur de nombreux autres couloirs. Cela ne dit rien de bon à la mercenaire : de si nombreuses ouvertures permettaient, certes, un grand choix de chemins pour fuir, mais également beaucoup plus de chances que quelque chose arrive par là. Et sa supposition avait été juste, cette fois-là. Un grondement roula dans les mines, de plus en plus bruyant. Enfin, des insectes apparurent, grouillant de partout, en si grand nombre qu'ils donnaient l'impression d'avoir attendu des lustres avant le retour de la pénombre. Ou du moins, l'atténuation de la lumière, car la boule de feu de Sunaï constituait quand même une source lumineuse, même si elle avait moins d'intensité que les lampes. La maigre luminosité, cependant, fut suffisante pour pouvoir détailler les bêtes, toutes plus horribles les unes que les autres. Elles n'étaient pas normales. Un insecte normal était petit, ou pas plus gros qu'une main. Ceux-là, par contre, étaient énormes ; bien plus énormes qu'une main, ou une dizaine de migales réunies. Sunaï se demanda un instant si elle n'aurait pas préféré tomber sur un démon en furie plutôt que de voir ces monstres. Grands comme des enfants, les insectes claquaient des pinces, des ailes, des pattes, des antennes, bref, tout ce qu'un insecte pouvait avoir. Leur grouillement était très désagréable aux oreilles, et leurs yeux énormes semblaient tout droits sortis de vos pires cauchemars. Sunaï se laissa tomber à terre, sur son pied valide, forçant légèrement pour que Ienzo la lâche. Tout s'arrêta brusquement : les insectes arrêtèrent leur course effrenée (ils étaient maintenant à seulement quelques mètres d'eux) à cause des lampes, qui se rallumèrent d'un seul coup. Leurs cris stridents furent comparable à des millions d'ongles râclant la roche. Mais assez parlé des insectes, elle savait déjà qu'ils étaients horribles. Sunaï profita de l'instant court où les bêtes furent déstabilisées - car les lampes cessèrent de projeter de la lumière après deux secondes seulement, comme s'il y avait un mauvais contact - pour se préparer à user du feu. C'était connu pour craindre la chaleur, non ? Beurk... Elle aurait tout vu, aujourd'hui...
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] Icon_minitimeDim 20 Sep - 19:17

[Un peu long, dsl ^^"]

La légende de la mine de Miriam, un vieux mythe oublié, dont la trace est facilement retrouvable dans bon nombres d'ouvrages, prenant tous la poussière en haut de grandes étagères au milieu de bibliothèques . Aujourd'hui, cette légende passe plus pour un compte pour enfant, ou bien une belle histoire pour un chasseur de trésor . On dit que dans les temps anciens, en plus de servir de point d'extraction de pierres précieuses, ce lieu était hautement fréquenté par des pèlerins venus en pèlerinage dans ce qu'on appelait encore "le grand temple de Roche de Miriam", pour y apporter prières et offrandes au dieux païens de l'époque . Après s'en être échappé, Ienzo fit quelques recherches sur ce lieux, et finit par y revenir quelques temps plus tard avec une bande constitué de solide gaillards, dans le seul et unique but de s'en mettre plein les poches . La traversée de la bonne dizaine ne se fit pas sans embuche, et bon nombre d'entre eux périrent, sois pris dans certains pièges que les moines de l'époque avaient posés pour se protéger des infâmes bestioles qui pullulaient apparemment déjà à l'époque, sois dévorés vivants par les descendants de la dite race de bestiole qui y avait élue domicile, les Mimics, qui doivent d'ailleurs leur nom à leur répugnante manie d'imiter divers objet lorsqu'elle sont assoupis, offrant ainsi une cruelle surprise à ceux qui ose les réveiller . La petite dizaine de pillards, Ienzo inclus, qui arriva finalement au bout de la mine, des semaines après le début de l'expédition, là où les écrits disaient que devait s'y trouver des montagnes d'or et de bijoux, eurent une bien amère surprise, qui fut d'ailleurs la cause de la phobie des insecte du pirate . Une sorte d'araignée géante, couverte de long poils noirs et dégoulinant de je ne sais quel liquide noir gluant . Lames, armes à feu, bombes, rien ni fit . Elle engloutit quelques un des derniers hommes de la troupe avant que ceux-ci ne prennent la fuite . En ressortant, il ne furent plus que quatre, alors qu'a l'entrée ils n'étaient pas moins qu'une bonne trentaine ...

Enfin, rencontrer cette bête hideuse n'était pas prés d'arriver aux deux fugitifs, à moins qu'ils n'aient pris la mauvaise direction et qu'ils se soient dirigés vers les profondeurs de la mine, mais cela restait très peu probable . Les semaines que Ienzo avait passé à parcourir de long en large ces galerie avec ses compagnons, il ne les avaient pas passé à se tourner les pouces . Peu de temps avant de toucher au but, il avait bien pris soin de mémoriser via les plans qu'ils avaient fait durant l'expédition, quelles galeries il fallait emprunter pour sortir le plus rapidement possible des mines . Et c'était justement en utilisant ce plan de mémoire, tant bien que mal je dois dire, qu'il se marchait, avec Sunaï sur le dos dans les grands couloirs de Miriam . Il sourit légèrement sans rien répondre lorsqu'elle lui dit qu'elle pouvait marcher . Bon, d'un coté, elle n'avait pas tort . Si il fallait se battre, Ienzo se voyait mal la balancer en arrière pour passer à l'attaque . Mais bon, quel gentleman laisserait une femme marcher alors lorsqu'elle se trouve être à la jambe blessée ? Pas le pirate en tout cas, et puis ... il ne trouvait pas ça si désagréable, d'avoir une femme sur le dos ...

Ils finirent par arriver dans une grande pièce éclairée, donnant accès sur une demi-douzaine de tunnels différents . La cloaque de réserve des galeries Est, et si sa mémoire était bonne, il faudrait emprunter le couloir le plus à gauche, celui qui offrait une large descente pour pouvoir revoir la lumière du jour . En fin de compte, ils n'avaient pas atterris si loin de la sortie, ni du lieu où Ienzo avait atterris la toute première fois qu'il avait mis les pieds ici . Dans un élan de nostalgie, ou de quelque chose s'en approchant, Ienzo tourna la tête pour voir une dernière fois le conduit qui lui avait sauvé la vie, quelques années plus tôt . Mais clac ! Les lumières s'éteignirent soudainement, après quelques petits grésillements qui avaient malencontreusement échappés à la vigilance du pirate . Un court-circuit ? Un autre câble qui avait lâché ? Peut importait de tout façon, retourner au générateur aurait été inutile, surtout que si son souvenir était correcte, Ienzo et Sunaï ne se trouvaient plus qu'a quelques minutes de la sortie . Cette événement n'était pas vraiment très bon pour les fugitifs, et la suite ne fit qu'envenimer la situation . Annoncée par d'infernales petits grésillements venant de tout les cotés, les Mimics finirent par arriver en nombre et par encercler les fugitifs . Ienzo ne su quoi faire . Il est vrai que la lumière qu'émettait Sunaï les repoussait pour le moment, mais combien de temps cela allait il durer ? Ce n'était surement pas une simple lueur qui allait empêcher ces saletés d'avoir un bon repas . Fuir n'était pas non plus une bonne solution, surtout dans ces conditions . Vu l'état physique et la fatigue du pirate et de la mercenaire, fuir en étant entourer de ces sales bêtes aurait été complétement suicidaire . Se battre alors ? Ienzo y pensa, mais abandonna cet idée, comme le peu d'espoir qui lui restait à ce moment là, lorsque les lumières se rallumèrent soudainement pour se reteindre aussi soudainement . Cependant, ce court instant de clarté avait suffis au pirate pour s'apercevoir que d'autres bestioles arrivaient toujours, par le plafond, les galeries, les fissures dans les murs même ! Se battre était donc une solution a évitée elle aussi, car tant bien arriveraient-ils à les repousser, d'autres arriveraient pour tenter de les dévorer . Ienzo fit descendre Sunaï de son dos, comme elle semblait le vouloir . Cette fois, il n'était pas question de fuir . Elle avait risquée sa vie en affrontant la garde, le type en uniforme, Ba'Gamnan sans y être obligée, alors cette fois-ci, c'était à lui de la protéger . Il fit un pas en avant, prêt à en découdre .

Bon, encore une fois, mes prédictions se sont révélées fausses . Je crains que cette fois-ci, il va falloir foncer dans le tas . Vous vous sentez prête ?

Il n'eut pas l'occasion de savoir si elle avait répondue ou pas, car toute son intention se focalisait maintenant sur les Mimics . Son sabre étant attaché à sa ceinture et étant malheureusement en miette, il mit se mit en garde, cette fois-ci résolu à en découdre . Mais cette volonté ne dura pas, car seulement quelques dizaines de secondes après sa mise en garde, un cri strident, semblant venir de nulle par ailleurs que des profondeurs de l'enfer elle même, résonna dans les dizaines de kilomètres de galerie composant la mine . Ce son terrifiant, et pourtant familier au pirate, lui glaça totalement le sang . Sa respiration se fit plus ténue . L'immonde araignée noire, semblait elle aussi vouloir se faire un petit casse-croute . Ce message passa bien du coté des Mimics, un peu comme une fourmilière en déroute, qui, ne semblant guère apprécier la présence de cette bête, se mirent à fuir dans tout les sens, sans se soucier ni de leur estomac ni de leur anciennes proie . N'étant pas d'avis d'attendre patiemment de revoir l'horrible face du monstre, Ienzo attrapa Sunaï par la taille, la souleva et la mis sur son épaule, un peu comme un sac à provision . Pas vraiment raffiné, mais bon l'heure n'était pas vraiment aux convenances, et quitte à passer pour un mufle, Ienzo préférait ne pas finir dans l'estomac de son cauchemar . Profitant de la débandade qui régnait chez les bestioles, le pirate fonça vers le tunnel le plus à gauche, avec Sunaï sur l'épaule . Et là, la chance sembla enfin leurs sourire : la lumière se ralluma d'un coup tantôt vacillante, tantôt fixe . Mieux, même ! Un vieux wagonnet, posé sur les rails, se présentait devant eux . Encore mieux même ! Ce wagon était équipé d'un chaîne et d'un levier de contrôle, le reliant mécaniquement à l'entrée, comme ceux que lui et son équipe avait utilisé lors de leur première expédition . Ienzo posa Sunaï à l'intérieur avec toute la délicatesse dont il pouvait faire preuve dans cette situation, et mobilisa les dernières forces qu'il lui restait pour pousser le moyen de locomotion par derrière, pour lui donner un élan avant d'entamer la descente et de se faire tracter par la chaine . Ceci fait, Ienzo couru et sauta dans le wagonnet, actionnant par la même occasion le levier . La fin de ce cauchemar n'était plus très loin . Mais comme pour toute chose, il faut garder le meilleur pour la fin, n'est ce pas ? Le pire dans cette situation . A peine les deux fugitifs se mirent-ils à partir vers la sortie a bord de leur moyen de locomotion qu'un nouveau cri résonna, suivi d'un grand grondement . L'araignée, si on appeler ça comme ça, fini par montrer son horrible face à l'entrée du tunnel, et ce mit aussitôt à courser son repas ...

Le mécanisme du wagonnet mettrais surement un petit moment à fonctionner pleinement, et plus le temps passait, plus la sale bête gagnait en distance avec le wagonnet ... Une course contre la montre que le mercenaire et le pirate avaient de grands risques de perdre, si quelque chose ne se produisait pas dans les secondes . Dans un élan de folie - ou de courage, libre à vous d'appeler ça comme vous voulez - Ienzo se leva et posa le pied contre le bord du wagonnet, prêt à se jeter contre son pire cauchemar, et à offrir la possibilité de se tirer d'ici vivante à Sunaï ...
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