Tales of Noerphilie
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 Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]

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Sunaï
L'éclair de Feu
Sunaï


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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Sep - 19:30

[HRP : Extraordinaire, j'ai réussi à écrire en semaine ! O_o *T'es sortie plus tôt, imbécile* Oui, bon, j'avoue, je suis sortie plus tôt du lycée, ce n'est pas un acte héroïque de ma part... *baff*]


Le registre avait changé, cette fois-ci : Ienzo était prêt à foncer dans le tas, ni plus ni moins. Ce n'était pas comme si un million de choix se présentaient à eux, non, ils étaient légèrement (voir carrément) obligés de foncer dans le tas, mais le fait de vouloir le faire était quand même assez différent d'essayer, désespérément, de trouver une autre solution. Tout revenait donc au même : se farcir des tonnes et des tonnes de bestioles, qui attendaient impatiemment de mordre dans de la chair fraiche.

- Prête ? Je ne sais pas si on peut jamais être prêt pour ce genre de choses...

Voyant le pirate se mettre en garde, la jeune femme se frotta les mains, comme pour essayer de les chauffer plus rapidement, se préparant à faire apparaître des flammes. Cependant, elle n'eut pas l'occasion de se servir de son pouvoir : les insectes, aussi soudainement qu'ils étaient arrivés, changèrent d'itinéraire en entendant un long cri aigu se propager dans les mines. Ce cri pénétra Sunaï jusqu'à la moelle. Pas comme un son harmonieux ou envoutant que l'on prendrait plaisir à écouter, non, c'était comme un son abject, presque insupportable, de telle sorte qu'on sait déjà que rien de pire ne pourrait arriver. Malgré avoir ressenti tout ça, Sunaï ne connaissait pas la cause exacte de tout ce chamboulement parmi les bêtes : était-ce une autre sorte de bestiole, encore plus terrifiante et monstrueuse, qui allait montrer le bout de son nez ? Même si on ne pouvait pas parler de nez pour ces affreuses créatures...
Ienzo mit court aux réflexions de la mercenaire lorsqu'il l'attrapa, déterminé, pour la porter d'une façon moins délicate que la fois précédente. Apparemment, il avait compris mieux qu'elle le danger auquel ils allaient être confrontés. Sunaï se retint de protester ; de toute façon, elle ne pourrait pas courir à cause de sa cheville mal en point... Quel boulet elle pouvait être ! Par un heureux miracle, les lumières des lampes se rallumèrent et la jeune femme pu voir alors où Ienzo l'avait entraînée : dans un couloir, contenant encore des rails sur lesquelles était posé un wagonnet, visiblement toujours fonctionnel. A peine après le moment où elle s'était mise à genoux dans ce wagon lorsque Ienzo l'avait déposée à l'intérieur, qu'un autre cri strident résonna dans les mines. Cette fois-ci, la mercenaire put en voir l'origine : une énorme araignée hideuse, au moins aussi grande qu'eux, ses longues pattes toutes poilues bougeant aussi vite qu'elles le pouvaient, ses yeux brillants les fixant intensément, qui les poursuivait à toute allure. Sunaï resta frappé d'horreur devant cette image quelques instants : jamais elle n'avait vu chose plus horrible. Elle n'avait pas spécialement peur des araignées, mais on ne pouvait pas dire que cela ne la dégoutait pas, surtout quand ladite araignée faisait une taille aussi gigantesque, et qu'elle pouvait avaler un homme costaud sans problèmes ! La bête se lança vers eux avec une vitesse impressionnante - quoique cela pouvait se comprendre avec le nombre de pattes qu'elle avait - tandis que Ienzo poussait le wagonnet pour lui faire prendre de la vitesse puis sautait à l'intérieur. Sunaï se mit du côté du wagon qui était sur la descente ; elle espérait ainsi accélérer leur fuite. Lorsqu'elle tourna la tête pour vérifier la distance entre eux et l'araignée, la jeune femme remarqua que Ienzo était un peu trop près du bord pour que cela paraisse normal. Regardant mieux, elle vit qu'il avait posé un pied sur le rebord, près à sauter.

- Ah, non ! Pas question !!

Après cette exclamation montrant quelque peu qu'elle ne voulait pas du tout le voir sauter, elle attrapa Ienzo par les épaules et le fit basculer à l'intérieur non sans violence. Il n'était pas question qu'il saute dans la gueule de ce monstre, pas question qu'ils aient fait tout ce chemin pour rien ! Ils avaient survécu à pire ces dernières heures, n'est-ce pas ? En plus, l'idée que quelqu'un se sacrifie pour elle de cette façon, elle ne pouvait l'accepter ; le souvenir d'avoir perdu ses parents dans des circonstances similaires lui avait bien montré ce que cela pouvait causer. D'ailleurs, ce n'était pas comme si Ienzo la connaissait depuis des lustres, au contraire, ils venaient à peine de se rencontrer, alors qu'il se sacrifie pour la laisser envie ? Aucun risque si elle pouvait encore en décider ! Ignorant une petite voix dans sa tête qui lui disait que, elle, elle n'aurait pas hésité à faire pareil pour le sauver, elle se concentra sur ce qu'il se passait autour d'elle : le brusque choc que Ienzo avait fait en retombant dans le wagonnet avait donné un élan dans leur avancée ; désormais, le wagonnet augmentait considérablement en rapidité. La descente qui suivait accéléra encore plus leur vitesse, et l'araignée, se rendant visiblement compte que ses proies commençaient à lui échapper, lança un autre cri aigu, tout en se dressant légèrement sur ses pattes arrières... Alors, la bête lâcha sur eux une giclée de toile gluante, qui les recouvrit tout entier, comme une couche de neige, mais c'était bien moins reluisant. Visiblement, elle essayait de les attraper grâce à sa toile, qui lui servirait comme une sorte de lasso. Sunaï cracha pour enlever le liquide collant de sa bouche, se tortilla dans tous les sens pour s'enlever le plus de toile possible. Une autre giclée leur tomba dessus, sans prévenir, encore plus dégoutante que la première.

- Quelle poisse ! Elle nous veut vraiment dans son assiette, cette saleté !

Malgré les apparences, Sunaï devenait de plus en plus inquiète : et si leur destin était de finir dans son estomac ? Le wagonnet avait commencé à ralentir, pris dans la mare gluante de toile. Cependant, avec soulagement, la jeune femme remarqua que cela ne suffit pas à l'arrêter : enfin, la lumière du jour les éclaira, tout au bout du tunnel. Si quelqu'un s'était tenu devant la sortie, une étrange image se serait imposée à lui : celle d'une mercenaire, d'un pirate, tous deux recouverts d'un liquide blanc et gluant de la tête aux pieds, à moitié aveuglés, tenant dans un wagonnet qui roulait à toute allure, et poursuivis par une araignée géante qui hurlait littéralement... Cela pourrait choquer à vie, une image pareille, non ?
Pourtant, ce ne fut pas vraiment le pire - mais pouvait-il y avoir quelque chose de pire ? Apparemment, oui. Comme si la chance ne les avait pas déjà assez abandonnés... Une fois que le wagonnet passa la sortie, il fut comme suspendu dans le vide. En fait, non, il était vraiment suspendu dans le vide. Traversant le ciel grâce à l'élan qu'il avait pris dans la descente, il faisait un véritable vol plané. Mais ce vol plané ne durant pas plus de quelques secondes : le sol n'était pas si éloigné que ça de la sortie de la mine. S'écrasant sur le sol - ouch ! la cheville ! -, les deux aventuriers furent projetés à terre, leur moyen de transport valdinguant au loin. Le souffle court, Sunaï tourna la tête, très inquiète : l'araignée pouvait très bien avoir tenté de les suivre même en dehors des mines, si elle tenait vraiment à son repas...
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Ienzo
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] - Page 2 Icon_minitimeSam 26 Sep - 19:12

Une fois de plus, Ienzo avait décidé de faire le grand saut et de braver une fois de plus la mort pour une inconnue qu'il ne connaissait à peine depuis deux jours . C'est comme ça, il était comme ça Ienzo, prêt à se mettre dans des état critiques pour des inconnus . Lui, il vous diras qu'il ne sais pas pourquoi, que c'est naturel d'aider son prochain, mais ceux qui l'ont assez fréquentés pour savoir quel genre de personne c'est connaissent la raison, eux . Il essaye de se pardonner à lui même de ce qu'il est . Peut être est ce à cause de tout ceux dont il à pris la vie dans le passé, ou bien parce qu'il est membre d'une race plus que sanguinaire . Enfin bref, Ienzo était là, prés à jouer aux héros, jusqu'à ce que ... Enfin, je vais vous faire un petit dessin, si ça ne vous gêne pas, d'accord ? Imaginez deux secondes . Vous vous trouvez dans une situation désespérée, comme une course poursuite à bord d'un wagonnet par exemple, avec une araignée cauchemardesque aux trousses, et vous décidez finalement d'affronter cette énorme bestiole pour protéger une jeune femme . Et là, tout d'un coup, vous ne savez pas comment vous avez fait d'ailleurs, mais vous commencer à glisser en arrière, naturellement, vous essayer de vous pencher en avant pour éviter la chute, vous glissez, et, fatalement, vous vous fracassez le crâne contre le plancher du wagonnet . Et bien, vous en rêviez, Ienzo l'a fait .

D'ailleurs, cette chute le sonna quelques secondes, le rendant aussi inutile qu'un filet de pêche à un forgeron, à moitié groggy, en train de délirer à terre . Mais il reprit enfin ses esprit, au bout de quelques secondes, où il se sentit avoir mal partout, même jusqu'aux cheveux, comme un lendemain de soirée bien arrosée . Tout ce qu'il réussi à apercevoir, c'est Sunaï et le plafond de la mine, défilant assez rapidement à ses yeux pour qu'il sache que l'araignée n'avait pas encore fait d'eux son diner . Bonne nouvelle donc . Mais avant qu'il n'ai eu le temps de se relever où quoi que ce soit, une sorte de machin blanc - une sorte de fil ou je ne sais quoi - les recouvrit entièrement, puis une seconde couche fut passée, scotchant complétement le pirate au fond du wagonnet . Bras, jambes, petit doigts, rien du tout, il était complétement bloqué . Dos au sol, il ne put voir que le plafond, qui commençait à défiler moins rapidement à ses yeux, puis une lumière aveuglante, suivis du ciel bleu à perte de vue . Il l'avaient fait, ils étaient sortis vivant de la mine ! Ienzo lança un grand cris de joie, étouffé par la toile de l'araignée .

Propulsés dans les airs, la mercenaire sauta du wagonnet avant qu'il ne s'écrase au sol, et le pirate, lui, du attendre que le chariot s'écrase en face quelques tonneaux avant que son cocon de toile ne soit détaché par le choc . Au moins, le pirate n'avait pas trop souffert de l'atterrissage, complétement enfermé dans son cocon . Il s'efforça d'attraper un des couteaux qu'il rangeait habituellement dans la poche de son pantalon, et se défit de sa collante prison . Il fit ensuite quelques pas vers la mercenaire, affalée au sol, et surement incapable de se relever à cause de sa cheville .

Ne vous en faites pas, nous ne craignions plus rien, cette saleté ne sortira pas de jour . La lumière du soleil lui brulerait les yeux . Mais ce n'est pas le moment de se reposer non plus, notre salut est proche ...

En effet, il n'étaient plus très loin d'atteindre l'arrivée finale . Actuellement, il se trouvaient sur une des plages longeant le fleuve de Nébra, a à peine quelques mètres de son eau claire, qui borde d'un coté le bosquet de Silverwood et de l'autre le grand désert de poussière, à quelques dizaines de kilomètres de distance bien sur, séparée d'Eden par la petite montagne qui abritaient les mines, et qui se jette finalement dans l'océan . Ienzo s'effondra à coté de la mercenaire, complétement éreinté par les derniers événements . Il auront échappés à la corde, ou la hache - tout dépend l'humeur du bourreau - cette fois-ci . Une bonne chose, selon moi .
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Sunaï
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Oct - 20:08

Maintenant à terre, sous la lumière du jour, Sunaï avait l'impression de sortir d'un rêve. Un rêve particulièrement rempli de rebondissements. Il s'était passé tellement de chose depuis la soirée à la taverne ! D'ailleurs, depuis combien de temps avaient-ils fuit de cette bâtisse pour échapper aux gardes ? La jeune femme n'avait plus aucune idée du temps qui défilait, petit à petit, sans s'occuper de ce qui pouvait arriver à une mercenaire et à un cuisinier... C'était comme si tout ce qu'il se passait était irréel. Mais désormais, sous le soleil éclatant - il devait peut-être être aux alentours de midi -, Sunaï se sentait, bizarrement, super en forme. Enfin, c'était une image, parce qu'avec une cheville hors d'état, une blessure à l'épaule, quelques égratignures par-ci par-là et la fatigue accumulées, quelques bonnes heures de sommeil ne seraient pas de refus ! Mais le fait de se retrouver en pleine nature, comme ça, après avoir : un, échappé à un homme-lézard et par la même occasion à un emprisonnement, deux, avoir chuté dans les profondeurs de mines oubliées complètement sombres, et trois, avoir été poursuivie par une araignée géante, la rendait sereine. C'était comme si elle découvrait la vie, à l'image d'un aveugle retrouvant la vue. Le soleil, le fleuve qui coulait non loin d'elle et Ienzo, la légère brise qui soufflait, l'herbe fraîche, tout semblait sorti droit d'un rêve.
La jeune femme souffla et resta silencieuse, s'allongeant dans l'herbe, réalisant que la mort les avait frôlés beaucoup de fois ces dernières heures. Elle sentit Ienzo s'installer à côté d'elle - enfin, "s'effondrer" serait un terme plus exact. Sunaï ricana quelques instants en imaginant tout le remu-ménage qu'ils avaient dû laisser derrière eux, dans la prison d'Eden. Cela devait être un vrai capharnaum, là-bas ! Enfin, il fallait essayer de ne plus penser à ça, ils étaient hors de danger désormais. A moins qu'ils se mettent dans d'autres ennuis, ce qui ne serait pas étonnant de leur part !
Après avoir lézardé sous le soleil brûlant pendant quelques minutes sans un mot, profitant du calme, Sunaï finit par dire à l'intention du pirate :

- Surprenant, le nombre d'embrouilles qu'on peut s'attirer à la minute... Vous avez l'habitude de vivre comme ça ? J'avoue que mes journées n'ont jamais été aussi mouvementées... Je suis... complètement crevée !

Waouh, un exploit, elle venait de reconnaître qu'elle était à bout de forces ; ce qui n'arrivait pas tous les quatre matins. Peut-être aurait-elle encore la force de donner quelques coups d'épée, mais si elle devait combattre à cet instant, ses chances de remporter le combat était presque à zéro. Elle espérait donc qu'aucun nouveau problème ne viendrait les déranger. Là, tout de suite, elle avait envie de dormir et... manger ! Le ventre de la mercenaire était - elle venait de s'en rendre compte - vide. La question du temps revint à son esprit : depuis combien de temps avait-elle mangé la tarte de Ienzo à la taverne ? D'ailleurs, il fallait qu'ils prennent leur courage à deux mains pour aller ailleurs, s'attarder ici ne serait pas très prudent, même si l'idée de rester allongée dans l'herbe ne déplaisait pas du tout à la mercenaire.
Un autre événement sortit la jeune femme de ses interrogations, cependant, et Ienzo n'eut pas le temps de répondre à ses propos (à moins qu'il n'ait pas eu l'intention de répondre, il devait être tout aussi fatigué qu'elle). Des éclats de voix venaient de retentir jusqu'à eux, et, si elle avait bien entendu, un rire, aussi. Sunaï retint sa respiration et se figea dans l'herbe. Ah, il était trop tard pour se cacher, maintenant ! La question était de savoir à qui appartenait les voix.... Amis ou ennemis ?
Priant pour que ce ne soit pas quelqu'un du gouvernement ou quelque chose dans le genre, Sunaï roula sur elle-même et se mit sur le ventre, tapie sur le sol, comme si elle espérait que l'herbe pouvait la cacher à le vue des regards. Quelqu'un qui aurait voulu faire de l'humour à cet instant aurait pu la comparer à un tigre guettant sa proie. Drôle d'image, pour une humaine ! Plissant les yeux, elle réussit alors à apercevoir ceux qui trainaient dans le coin ; ce n'était pas des gardes, ni des prisonniers en déroute éreintés après avoir échappé à une araignée géante, non, ceux-là, ils étaient dans l'herbe et complètement hors service pour le moment. C'était un vieil homme, un peu courbé par l'âge, suivi d'un petit garçon et de deux boeufs qui traînaient une grande charette, remplie de fruits et légumes en tout genre. Un paysan qui rentrait à Eden, peut-être ? En tout cas, la mercenaire eut une idée brillante, qui lui vint en tête en une seconde. Parfois, elle se félicitait d'avoir une assez bonne capacité d'analyse. Enfin, elle avait autre chose à penser que sa capacité d'analyse : si ces deux individus les voyaient, peut-être pourraient-ils devenir une menace s'ils allaient rapporter en ville que deux personnes étranges, sales et à moitié couvertes d'un liquide gluant blanc se promenaient non loin de la ville, à peine à quelques centaines de mètres d'une partie du bosquet de Sylverwood. En silence, elle fit signe à Ienzo de la suivre. Moitié à quatre-pattes, moitié rampant, elle se glissa jusqu'à un arbre qui était à plusieurs mètres d'eux, et se cacha derrière du mieux qu'elle put. Malheureusement, ils n'étaient pas cachés par de hautes fourrés, et Sunaï entendit la voix du petit garçon, qui avait été sûrement attiré par des formes qui bougeaient, lançer au vieil homme : "Hé, papy, il y a deux bonhommes bizarres là-bas, qui sont passés derrière un arbre !". Le paysan, visiblement exaspéré, lui répondit : "Qu'est-ce que tu vas inventer encore, toi et ton imagination débordante ? Tu es bien trop bavard pour ton âge !". Puis il partit dans une remarque que, si c'était lui qui était responsable de son éducation, il serait dressé comme il fallait. Le garçon répliqua d'une voix boudeuse, mais ne parla plus des deux "bonhommes bizarres". Sunaï fut soulagée. Un horrible instant, elle avait cru qu'ils étaient découverts. Ah ! Maintenant, il fallait mettre son plan à éxecution ! Peut-être Ienzo avait-il eut la même idée, elle ne savait pas ; une seule parole et les deux passants pouvaient les entendre, ils n'étaient plus qu'à quelques mètres, désormais, longeant le fleuve et son eau claire. Mais la mercenaire prit le risque, d'une intonnation qu'elle voulait la plus basse possible :

- Il faudrait se faufiler dans la... (Elle s'interrompit, le petit garçon regardant dans leur direction, et se recroquevilla plus profondément derrière l'arbre)... la charette.

Voilà, c'était ça, le plan. Risqué, mais possible. S'ils arrivait à se caler ni-vu ni-connu dans la charette, sous les fruits et légumes, le paysan les emmènerait directement en ville, ou pas loin, sans qu'ils aient à marcher pendant des heures jusqu'à Eden. Surtout que la cheville de la mercenaire l'élançait de plus en plus, sûrement à cause de sa chute du wagonnet. Bien sûr, il faudrait ensuite qu'ils aient une chance énorme pour que ni le garçon, ni le vieil homme, n'aient l'idée de jeter un coup d'oeil à leur magnifique charette, si jamais ils réussissaient à se faufiler là-dedans.
Pourtant, Sunaï hésita soudainement. Et si tout était plus simple que ça, s'ils se présentaient directement au paysan, peut-être voudrait-il, bien gentiement, les aider ? C'était une autre possibilité, tout aussi risquée. Bien entendu, il fallait décider dès maintenant de la marche à suivre : se cacher ou se montrer. Parce que bon, se faire prendre en pleine tentative de devenir des passagers clandestins, pour ensuite se présenter, ne serait pas une très bonne entrée en matière dans la confiance du vieil homme... A moins de vouloir se mettre dans d'autres embrouilles, c'était la chose à ne faire sous aucun prétexte ! La jeune femme regarda Ienzo. Peut-être avait-il trouvé autre chose, elle n'avait pas l'esprit d'un pirate en fuite, après tout...
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] - Page 2 Icon_minitimeSam 10 Oct - 19:22

S'échapper des cachots d'Eden, réussir à abattre le chef des prisonniers et s'enfuir la queue entre les jambes, en passant par des passages abandonnés depuis des siècles, et qui plus est réputé comme un véritable abattoir, Ienzo venait une fois de plus de livrer une belle démonstration de son légendaire don pour réussir à se faufiler par un trou de souris pour éviter la potence, et fait honneur à ses semblables. C'est quand même malheureux de se dire que même les plus illustres pirates, ceux dont les méfaits racontés comme de véritables exploits de nos jours dans les livres d'histoire avaient eux aussi un certain penchant pour la fuite. Je casse peut être un mythe par l'intermédiaire de ces lignes, mais d'après vous, comment certains grands noms de la piraterie auraient ils pus devenir aussi célèbres s'ils s'étaient confrontés à tout les dangers qui se présentaient devant leurs voiles ? En fuyant, bien évidemment. En effet, ces épisodes ne figurent pas dans lesdits livres, car les exploits que les grands flibustiers ont accomplis les ont littéralement effacés, et car, de plus, ce n'est pas vraiment la partie la plus intéressante de leur carrière. Et Ienzo ne dérogeait pas à la règle. Dans quelques centaines d'années, les livres parleront des batailles en mer qu'il remporta, de la fois où il à mis à sac tout une ville sans tirer le moindre coup de feux, ou encore du moment où il avait réussi à dérober un joyaux sous les yeux de sept compagnies de soldats, mais pas une seul ligne ne seras écrite sur toutes les fois où il auras pris la fuite sans demander son reste ... ou pas.
En tout cas, et comme je le disais un peu plus haut, il avait réussi une fois de plus son coup et ne s'en était tiré qu'avec quelques blessures légères, comme à son habitude, et avait réussi à sauver une gente demoiselle en détresse, conformément à ce que lui dictait les règles de la chevalerie. En plus, cette journée était magnifique, que demander de plus ?
Couché face contre terre dans l'herbe, Ienzo souriait en imaginant la tête que devait faire certains hauts gradés d'Eden, si ils avaient déjà appris que le pirate leur avait encore une fois filée entre les doigts. Rien que pour cette pensée, Ienzo était prêt a se remettre dés le lendemain dans une autre sorte de situation épineuse, juste pour ce plaisir.

Bah, et encore, c'est pas grand chose par rapport à ce qui se passe d'habitude. Là, je me sens encore d'attaque pour aller m'attaquer à un régiment entier ou a affronter quelques mygales géantes ...

Il fut interrompus par un long grondement, provenant directement de son estomac. A force de courir à toute jambe et de tomber face à face avec des bestioles sortis de ses pires cauchemars, son estomac s'était complétement noué, et il en avait presque oublié que ça faisait un sacré moment qu'il n'avait rien avalé, et ça devait être pareil pour Sunaï d'ailleurs. Elle et lui n'avaient rien avalés depuis la tarte au pomme qu'il avait fait à la taverne. A en juger au bruit que pouvait faire son estomac, Ienzo jugeait qu'ils étaient restés en prison et dans cette mine pendant une bonne journée. A l'heure actuelle, il aurait été prêt à tuer pour un morceau de pain à se mette sous la dent. Mieux valait se dépêcher de trouver de quoi manger, et vite, avant qu'un autre malheur ne leurs tombe dessus.
Néanmoins, le pirate fut interrompus dans ses réflexions par des bruits, des voix pour être exactes provenant des alentours. Le pirate releva la tête et se rampa dans l'herbe pour observer ceux qui étaient à l'origine de ces bruits. Un vieillard, un gosse et deux bœufs tirant une charrette pleine de fruits et de légumes. Mieux valait rester discret et se cacher d'eux pour l'instant, tant qu'ils ne connaissaient pas leurs intentions. Il jeta un œil à Sunaï, qui semblait elle aussi être du même avis. Ienzo poussa néanmoins un long soupir, avec la plus grande déceptions qu'on puisse exprimer. Toute cette bonne nourriture qui se trouvait à quelques mètres, et pas moyen d'en avoir une miette. Malheureusement, ce sacrifice était nécessaire pour l'instant. Si Sunaï et Ienzo se montraient maintenant, à moitié mort de fatigues tout deux, la réaction qu'aurait le gosse et le vieux ne serait peut être pas la plus favorable aux deux fuyards, surtout s'ils venaient d'Eden. Si ça avait été le cas, je n'aurais pas donner bien cher de leurs peau.Il suffirait que le mioche tape un sprint jusqu'à la cité et donne l'alerte pour qu'une armada de soldats débarquent sur les bords du fleuves, et m'est avis que dans leurs états, les fugitifs n'auraient pas le temps d'aller bien loin avant qu'ils ne se fassent prendre. Aussi discrètement qu'il puisse le faire dans son état, Ienzo suivit Sunaï pour aller se cacher à un meilleur endroit que celui où ils étaient actuellement. Elle réussi à atteindre un arbre et à se cacher derrière, alors que lui se plaqua brusquement au sol lorsque le gamin informa son aïeul qu'il venait de voir deux bonhomme bizarres. Fort heureusement, ce gamin ne semblait pas en être à la première remarque de ce genre, car le vieux, sans même détourner la tête une seule seconde, le réprimanda. C'est sur que s'il avait tourné la tête pour jeter ne serais-ce qu'un petit coup d'œil, la mercenaire et le pirate se seraient fait directement fait repérés, bien qu'il n'y ai en toute Noerphilie rien de plus discret qu'un grand type allongé par terre et qui essaye de se camoufler derrière deux trois brins d'herbes.
Profitant que le sale gosse aie le dos tourné, Ienzo se dépêcha de se lever pour aller rejoindre la mercenaire dans sa cachette. Il l'écouta pendant qu'elle lui fit part de son court mais simple plan. Le gamin se retourna, sans rien dire, surement effrayé de se refaire gronder s'il reparlait des deux bonhomme. C'est vrai que ce n'aurait pas été une mauvaise idée pour se remplir le ventre, mais, d'après l'humble avis que Ienzo pouvait avoir, ils se seraient fait repérés aussitôt qu'ils seraient montés. Mieux valait continuer à marcher un petit moment. Normalement, un petit village nomade, indépendant d'Eden devait se trouver non loin d'ici. Ienzo y avait déjà séjourné quelques temps, et y avait d'ailleurs agrandit son répertoire musicale d'un vieux chant de cette tribu.

Si vous voulez mon avis, on ferais mieux de suivre le fleuve, une tribu de nomade vit sur ses rives, ont devrait ...

Ienzo s'interrompit brusquement, car cette fois, le gamin, sûr d'avoir entendu quelque chose, et bien que son grand père essaye de le rappeler à l'ordre en vain, il se dirigea vers l'arbre. Ienzo retint sa respiration du mieux et tenta de ne plus bouger du mieux qu'il pouvait. Miraculeusement, il s'arrêta juste devant l'arbre, stoppé par son aïeul, qui l'attrapa par l'épaule. C'était pas passé loin pour qu'ils ne soient découverts, mais, comme malheureusement, un miracle n'arrive jamais sans un malheur, un nouveau revers de fortune se présenta pour Sunaï et Ienzo.
Étant trop vide pour garder le silence, l'estomac du pirate refit des siennes, alertant ainsi le vieillard, qui, comme un éclair, passa de l'autre coté de l'arbre et dégaina un vieux fusil et pris en joug les deux fugitif.

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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] - Page 2 Icon_minitimeDim 11 Oct - 16:38

Une tribu nomade qui vivait sur les rives du fleuve ? Maintenant que Ienzo lui en parlait, c'était vrai qu'il devait y avoir quelque chose de la sorte ; tout n'était pas basé sur la cité d'Eden. Cette idée avait donc vraiment pris sa place dans l'esprit de la mercenaire lorsque tout partit en vrille : le simple grondement du ventre de Ienzo - qui devait tout autant mourir de faim qu'elle-même - avait alerté le vieux paysan qui, jusqu'à ce moment, n'avait pas cru un seul instant les dires du gamin. Mais cet instant était terminé, fini, passé aux oubliettes, car le vieil homme braquait désormais un fusil sur les deux fugitifs, visant tantôt Ienzo, tantôt Sunaï, se demandant lequel il pourrait atteindre avec le plus de précision s'il devait tirer. La jeune femme, toujours à quatre pattes sur le sol, n'étant pas vraiment en position pour pouvoir se défendre, se retint à la fois de soupirer et de rire. Leur situation devenait presque comique, c'était presque impossible, il y avait seulement une infime chance que deux personnes - seulement deux ! - puissent s'attirer autant d'ennuis en un si court laps de temps. Si quelqu'un les avaient suivi dans leurs aventures, cela lui ferait une bonne histoire à raconter dans les tavernes ou durant des voyages en mer, et ce quelqu'un prendrait sûrement un malin plaisir à dire qu'ils étaient maudits par les dieux ou des choses dans le genre. Ils étaient, encore une fois, en danger. Certes, ici, le danger était moins grand que lorsque toute la garde avait rappliqué, mais il était quand même présent : ils pouvaient soit se faire tuer par balles, soit être dénoncés à Eden, ce qui n'était pas négligeable ! Il fallait donc obtenir la confiance du paysan pour pouvoir rester tranquille.
Sunaï finit par se lever en essayant d'avoir le plus de grâce possible, ce qui fut complètement raté : elle manqua de s'étaler une nouvelle fois à terre à cause de sa cheville et dû se rattraper à Ienzo. Le vieil homme braqua son arme droit sur sa poitrine, le regard intense, attendant une réponse. Cela n'allait pas être de la tarte de lui faire avaler ne serait-ce qu'un tout petit mensonge... Surtout que deux individus, ayant l'air de sortir d'un endroit particulièrement sale, ne gagnaient pas la confiance très facilement.

- Nous ne sommes que de simples marchands ambulants, ne vous inquiétez pas, nous ne...

- Des marchands ? coupa le paysan, soupçonneux. Je ne vois rien qui puisse être vendu avec vous, vous n'avez même pas un seul sac.

Hum. Plutôt vif, pour un vieillard. Sunaï essaya de trouver quelque chose aussi vite que son cerveau le lui permettait. Regardant Ienzo d'un bref coup d'œil, elle finit par ouvrir la bouche, d'un ton hésitant qu'elle prenait volontairement :

- C'est que... nous avons été attaqués, il y a de nombreuses heures maintenant. Dépouillés, volés. (Le paysan haussa un sourcil) Par des brigands qui nous ont tout pris, des marchandises jusqu'à notre argent. Ils nous ont sacrément amochés. On ne connait pas vraiment Eden, on vient de Giran, alors on s'est perdus... Et on a cru que vous étiez peut-être d'autres voleurs.

Sunaï fit un pauvre sourire. Elle trouvait son histoire totalement absurde. Il faudrait être bête pour devenir marchand ambulant et se laisser dépouiller à n'importe quelle occasion. Ou alors vraiment faible. A moins que les voyous soient des professionnels qui combattent presque comme l'élite, les marchands étaient, en général, rodés pour ces événements. Mais il y avait toujours des cas, alors il fallait espérer que l'homme la croirait. Il suffirait juste que Ienzo renchérisse sur quoi que ce soit qu'il puisse trouver qui pourrait finir de le convaincre. C'était quelque peu amusant : deux personnes qui viennent de braver toutes sortes d'ennuis dangereux, réduis à faire croire qu'ils ne sont que de simples - et stupides, qui plus est - marchands ambulants...

- Mmh. Et je suppose que vous n'avez pas pu vous défendre, avec cette arme.

Il désigna l'épée de Sunaï avec son fusil. Celle-ci prit un air faussement étourdi.

- Moi ? Me battre ? Ha, ha ! (Son rire fut trop faux à son goût, mais c'était déjà mieux que rien) Non, c'est la seule chose qui me reste des marchandises, en fait. Ils ont dû croire que ça ne valait rien, je sais pas. C'est de la vraie camelote, en réalité, mais personne n'est censé le savoir...

Si ça continuait comme ça, la jeune femme aurait vite envie d'assommer le paysan et de partir (à cloche-pied, sûrement) loin d'ici. Surtout si elle continuait de dénigrer sa fidèle épée, ancienne propriété de son père, de la sorte. Elle était habituée à mentir, elle devait souvent le faire lors de missions, et elle pouvait se qualifier d'assez douée en la matière, mais bon, moins elle en disait, mieux c'était. Parce que, sur ce coup, essayer de faire croire à un inconnu qu'elle était incapable de se battre alors qu'elle avait une épée accrochée à la taille et avait l'air de sortir de combats splendides (ce qui était presque vrai), était assez difficile. Le paysan allait peut-être la croire, ou peut-être pas. S'il avait bonne nature, il offrirait probablement son hospitalité à ces deux inconnus qui avaient effrayé le petit garçon. S'il était du genre à se méfier de tout et de n'importe quoi, par contre, cela allait être une autre paire de manche.
Pour accréditer son récit, la mercenaire allait dire autre chose, mais le paysan parla avant elle.

- J'espère que vous dîtes vrai. Parce qu'une alerte a été donnée à Eden il y a deux jours, sur un hors-la-loi qui roderait dans les parages, accompagné d'une femme. Et je trouve deux individus qui correspondent parfaitement aux descriptions à côté du fleuve, qui semblent épuisés et blessés. Drôle de coïncidence, n'est-ce pas ? (Il fit une pause et regarda alternativement Sunaï et Ienzo) Je me balance des affaires des mécréants de la garde, mais par contre, je ne laisserai pas passer quelqu'un qui a détruit une taverne et assassiné sans raisons un habitant de la cité.

Voilà qui était intéressant. On les accusait d'avoir détruit une taverne, maintenant ? L'identité de l' "habitant de la cité" avait sûrement été volontairement cachée, aussi. Le fait que ce soit un ancien pirate assoiffé de vengeance et qui détruit sans motif une bâtisse, n'était pas nécessairement important, n'est-ce pas ? Bientôt, peut-être seraient-ils recherchés pour "atteinte aux sites historiques des mines d'Eden" ou encore pour "meurtre sur un coopératif de la garde" ? Coopératif de la garde au sens où la garde prend ses coopérateurs parmi des prisonniers lézards sans vergogne, bien sûr. Etonnant de voir à quel point les autorités pouvaient arranger les faits comme cela leur plaisait. Etonnant aussi de voir que tout le monde gobait tout ce qui se disait.
En tout cas, les paroles du paysan coupa momentanément Sunaï dans son inspiration et elle resta silencieuse quelques instants. Heureusement, l'homme ne sembla pas remarquer car il ajouta :

- Alors ? Avez-vous quelque chose à redire ou êtes-vous toujours des marchands ambulants ?

Sunaï écouta inutilement le petit garçon retourner vers la charrette, effrayé à l'idée d'avoir sous les yeux des "criminels". La jeune femme pressa le poignet de Ienzo, qu'elle tenait toujours dans sa main depuis qu'elle avait failli s'étaler sur le sol. Mais cette fois-ci, c'était plus pour l'inciter à dire quelque chose que pour réussir à tenir debout.
Allaient-ils réussir à s'en sortir ou bien finiraient-ils cloués à l'arbre derrière eux avec des balles ?
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] - Page 2 Icon_minitimeDim 25 Oct - 0:44

[Désolé pour le retard ^^"]

Comment est ce que ça peut être possible de s'attirer autant d'ennui en si peu de temps ? Tous enchainés les un aux autres, en plus ! Ienzo avait beau être habitué à gérer catastrophes sur catastrophes, cette fâcheuse manie de s'attirer continuellement des successions de tuiles l'exaspérait toujours autant encore. La seule raison qu'il arrivait à entrevoir, c'est que la désolation et la mort devait tellement l'apprécier qu'elle ne pouvaient pas s'empêcher d'amener tout leurs copains rendre visite au pirate, et ceux ou celles qui le fréquentait par la même occasion. D'une certaine manière, Sunaï devait un peu être dans le même cas : depuis qu'ils étaient ensemble, ils avaient enchainés en à peine deux jours - si on s'en tenait aux dire du vieux - un affrontement avec une bande de brigand, puis avec la garde, un combat avec un drôle de pirate, un séjour dans une prison, un combat avec une saleté de reptile, une balade dans un nid de bestiole tout droit sorties de l'enfer, une course poursuite désespérée avec une araignée géante, et se retrouvaient maintenant mis en joug par un vioque. Bon, heureusement, tout n'allait pas de mal en pis, car si c'était le cas, il y aurait une bonne centaine de vieillard et tout autant de fusil. La situation s'améliorait, d'une certaine façon. Ienzo, déjà debout, failli tomber à la renverse - et à dans la rivière par la même occasion - lorsque la mercenaire tenta de se relever, et qu'elle s'agrippa à lui par le poignet. Ayant ainsi éviter de d'avoir provoqué une nouvelle catastrophe, le pirate la soutint ensuite du mieux qu'il pu.

Sauf que Ienzo ne savait plus quoi faire. Dire la vérité n'était pas vraiment la bonne solution, mentir et risquer de se faire démasquer après ne l'était pas non plus, s'attaquer au vieil homme puis au mioche, surtout que ça n'aurait pas été la première fois que le pirate aurait retourné une arme vers son propriétaire, une solution parfaite pour un pirate certes, mais Ienzo n'y pensa tout simplement pas. Surtout que s'il tentait quoi que ce soit, le vieux répliquerait illico, ça ne faisait aucun doute : en général, un homme tremble quand il tient en ses mains la vie d'autrui pour la toute première fois. Ce n'était donc surement pas une première pour le vieil homme, de plus, les vêtements que portaient lui et le gamin semblait plus appartenir à des voyageur plutôt qu'a des citoyens d'Eden. Il y avait donc des chances pour que le gamin et le vieux viennent de la tribu de nomade que Ienzo avait cité quelques temps plus tôt. Si c'était le cas, hors de question de se les mettre à dos eux aussi et de se retrouver à deux contre tous. Réfléchissant à tout ça et s'apprêtant à ressortir une fois de plus son faux nom de Lamont, Ienzo ouvrit la bouche, mais ce fut Sunaï qui répondit à la question la première.
Il retint un petit ricanement quand elle dit qu'elle sous-entendu qu'elle ne se battait pas. Allez savoir pourquoi ... Mais en tout cas, pour lui, son mensonge tenait la route, enfin, plus que celui qu'il s'apprêtait à sortir en tout cas. D'un faux marchand ou d'un faux archéologue qui s'est retrouvé ensevelie sous des gravats avec son équipière, lequel des deux vous croiriez, vous ? Surtout quand vous trouvez face à deux individus plus que suspects, et que vous avez entendus dire en ville que des malfrats ressemblant étonnamment audits individus se baladent dans la nature, vous avez la réaction d'être méfiant. Ienzo fut un moment déconnecté de la réalité, peut être par la faim ou juste à cause de la fatigue, mais fut au final tiré de cette demi-torpeur par une douleur au poignet, que Sunaï venait de presser - elle avait une sacrée poigne quand même. C'est la que Ienzo se décida à rentrer en scéne, pour essayer de sauver le coup en limitant les dégâts.

Croyez ce que vous voulez, mais ne nous jugez pas d'après les racontars des gens d'Eden.

En disant cela, Ienzo attrapa le bout du canon de l'arme que tenait le vieillard, qui luta quelques secondes pour le faire lâcher, en vain, jusqu'à ce que le métal de l'arme commence à fondre, pour qu'il ne reste finalement du fusil que la crosse en bois et une grosse flaque de métal en fusion par terre. Ienzo n'aimait pas se servir de son pouvoir de copie en général, et comme dans l'état de fatigue - et de faim ! - dans lequel il se trouvait, le pirate n'avait pas trouvé de meilleurs solution que de faire une pâle copie du don de Sunaï. Le vieux marchand ne fut étonné qu'un temps, puis en balançant le morceau de bois inutile sur le coté, il se saisi de la dague accrochée à sa ceinture. Ça ne devait pas être la première fois non plus qu'il se trouvait en présence de possesseur de pouvoir. L'expérience de l'âge, sans doute ...

Si vous tenez tant que ça à prendre une vie, je vous offre la mienne, (en désignant Sunaï d'un geste de la tête) mais je vous prierai de bien vouloir l'épargner. Au départ elle, n'était censé me servir que d'otage pour me permettre de fuir, mais la tournure des événements à fait d'elle ma complice. Le destin l'a attirée dans des ennuis qu'elle ne s'est attiré que par ma faute. Je vous en prie.

Un ton grave, les yeux dans les yeux avec le marchand, Ienzo avait laissé tomber le baratin. Quelques secondes après avoir fini sa phrase, il se mit à genoux devant le marchand, la tête touchant presquele sol, comme pour implorer sa pitié. Vous lui en parleriez aujourd'hui, sa fierté lui ferait répondre que c'était la fatigue qui l'avait fait flancher, mais là, maintenant, il ne voyait plus vraiment quoi faire.
Néanmoins, à travers les quelques mensonges qu'il venait de dire, il y avait un peu de vrai dans un sens. Même beaucoup si ont y regarde mieux. Si les choses avaient tournées autrement, Ienzo aurait fait mine de prendre la mercenaire en otage pour qu'elle ne soit pas jugée comme la complice d'un pirate et qu'elle ne soit pas menée à la potence par sa faute. Plus que d'avoir des dettes, Ienzo détestait causer la mort de tiers.
Maintenant, restait à savoir s'ils allaient se faire passer au fil de la lame - car le pirate n'était disposé à esquiver ou à parer la moindre attaque à son encontre - ou si ils allaient prévenir Eden de la présence de deux fugitifs non loin des portes de la ville, ou, éventuellement, si un autre miracle allait sortir la mercenaire et le pirate de cette situation ...
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] - Page 2 Icon_minitimeMar 27 Oct - 22:57

Sunaï avait été tellement confiante et assez fière d'elle-même pour avoir pu inventer ce beau mensonge tout neuf devant le paysan que ce fut limite si elle ne s'affalait pas sur le sol d'étonnement après avoir entendu les paroles de Ienzo. Après avoir cligné stupidement des yeux plusieurs fois devant le vieux, elle finit par fusiller Ienzo du regard. Une otage ? Décidemment, il faisait tout pour la protéger ! Cela pourrait être flatteur, certes, mais elle refusait qu'il la sauve de la sorte. Encore, si elle était sûre qu'il s'en sortirait indemne et que tout cela n'était qu'un mensonge pour qu'elle puisse continuer une vie sans poursuites, cela pourrait aller. Mais ce n'était pas le cas : ici, il risquait sa vie, tout simplement, et le fait de se dénoncer ouvertement devant un paysan auquel on vient de raconter que l'on est un marchand ambulant, ce n'est pas vraiment le top pour pouvoir s'en sortir sans problèmes. Enfin, maintenant, Sunaï commençait par être habituée. Les seules choses qui l'étonnèrent fut que le pirate ait un pouvoir qui ressemblait étrangement au sien et qu'il se mette à genoux devant le vieil homme. Celui-ci, le regard fixé sur Ienzo toujours prosterné sur le sol, inconscient du geste de Sunaï qui resserrait la main sur son épée (au cas-où), finit par répondre :

- Oh, mais je n'ai pas l'intention de vous tuer... pour le moment, en tout cas. Je crois plutôt que vous pourriez m'être utile, d'une certaine manière. Mais je reste étonné de votre sincérité.

Sunaï se retint de répliquer qu'ils n'avaient pas vraiment eut le choix. Pour l'instant, elle trouvait le retournement de situation assez louche. Un moment, ils sont menacés d'être tués par balles, et maintenant, ils pourraient être utiles ? La mercenaire se demanda vaguement de quelle manière ils pourraient satisfaire ce vieillard. Peut-être essayait-il d'endormir leur vigilance pour pouvoir toucher la prime qu'offrait le gouvernement pour la capture de Ienzo ? En effet, la rumeur disait que lorsqu'on rapportait les recherchés vivants, la prime était plus élevée que dans le cas où ils étaient ramenés avec une balle entre les deux yeux...

- Je ne vois pas en quoi nous vous serions utiles, à moins que vous ne recherchiez des ennuis, pour ça, on est des pros.

- Vous verrez bien en temps et en heure. Je peux être plus convaincant, si vous le souhaitez (il leva légèrement sa dague). Sauf si mourir ne vous dérange pas, après tout, la garde d'Eden aurait moins de travail à faire.

La mercenaire haussa subrepticement un sourcil. A vrai dire, maintenant qu'il n'était plus armé de son fusil, il serait facile de le vaincre à l'épée, même si elle était très affaiblie. Surtout qu'elle venait d'apprendre, indirectement, certes, que Ienzo possédait un pouvoir. Mais c'était sans compter celui-ci toujours sans défense à ses pieds et la probabilité que l'homme se débrouillait très bien lorsqu'il s’agissait de la défense, malgré son âge.
Après quelques secondes de silence, le vieillard leur lança un regard d'avertissement puis leur intima de le suivre. Il se plaça subtilement derrière le pirate et la jeune femme, question de précaution, si l'idée de fuir ou d'attaquer leur viendrait à l'esprit. Ah, si seulement il savait les épreuves que venaient de traverser les deux aventuriers, il ne prendrait pas toutes ces mesures préventives... Il leur ordonna de se tapir dans la charrette (tiens, étonnant, c'était ce que la jeune femme voulait faire depuis le début... mais clandestinement), et demanda au passage au petit jeune de garder un œil sur eux, qui semblait vouloir faire tout ce qu'on lui demanderait sauf ça. D'un air apeuré, il observa la mercenaire, puis le cuisinier en déglutissant. ...Ils étaient si effrayants que ça ? Elle regarda ses mains, sales et à moitié collantes à cause du liquide répugnant de l'araignée. "Oui... Sûrement très effrayants..." Elle essaya de ne pas imaginer sa tête.

- Désolée, marmonna-t-elle à l'intention de Ienzo. On s'est encore fourrés dans des embrouilles, et c'est de ma faute cette fois-ci... Espérons que ça sera moins grave que ce qui nous est déjà arrivé...

Puis, ignorant le regard réprobateur du petit garçon, Sunaï attrapa un brugnon - ou une nectarine, elle ne savait pas - parmi le fouillis de fruits et légumes dans lequel ils se trouvaient et entreprit de manger à sa faim. Toute cette nourriture lui avait ramené à l'esprit son ventre qui criait famine ; une sensation qu'elle voulait faire disparaître au plus vite !
La jeune femme regarda autour d'elle et remarqua que le paysan suivait toujours le fleuve, alors qu'il fallait toujours finir par s'éloigner du cours d'eau pour pouvoir rejoindre Eden. En regardant bien, on pouvait apercevoir la ville et ses bâtiments au loin, mais la jeune femme remarquait bien que la direction qu'ils prenaient ne menaient pas à la cité.

- Où croyez-vous donc qu'ils nous emmènent ? chuchota-t-elle en évitant de se faire entendre par le vieil homme.

Pendant de longues minutes encore, le voyage se passe sans un mot. La mercenaire repéra quelques mouvements entre les arbres, mais ce n'était rien que des animaux errants et inoffensifs (enfin, ça, elle n'avait pas pu le vérifier). Le petit garçon se plaignait régulièrement à l'encontre du paysan, probablement pressé d'en finir avec sa tâche de "gardien des fugitifs". Sunaï était de plus en plus inquiète. Dans quel guêpier ils allaient encore tomber ?
Alors, enfin, ils arrivèrent dans une clairière au beau milieu de la forêt qu'ils avaient pénétrée il y avait quelques minutes de cela. Mais ce n'était pas une clairière ordinaire. Elle avait été agrandie, de nombreux arbres avaient été coupés pour laisser la place à un village. En fait, Sunaï se demanda si c'était vraiment une clairière. Qui viendrait s'installer au beau milieu d'une forêt ? Elle remarqua également que les habitations étaient précaires et pas vraiment pratiques et spacieuses. Cela semblait être un camp dressé vite fait bien fait. Les paroles de Ienzo titillèrent alors sa mémoire : une tribu nomade, n'est-ce pas ? En tout cas, leur apparition ne se fit pas discrètement. Tout le monde les accueillit avec insistance, entourant les arrivants avec enthousiasme. Sunaï comprit parmi toutes les paroles échangées que le vieillard avait mis plus de temps que prévu pour rapatrier la nourriture et que cela avait inquiété l'assistance. Enfin, tout était bien qui finit bien ! Pourtant, son soulagement la quitta très vite, car le paysan qui les avaient pris en joug réclama le silence (visiblement, il avait une certaine autorité parmi le groupe : un chef, peut-être ?) et commença à parler. Tout d'abord, ce fut le discours typique : étant tombé par hasard sur des inconnus, il leur avait demandé de s'identifier, et tout le toutim, et avait fini par découvrir que ces "deux énergumènes" étaient les deux recherchés qui avaient tant fait parler les gens depuis deux jours de ça. La routine, pour les deux fuyards, donc. Mais il entama d'autres paroles comme quoi Ienzo et elle pourraient leur être d'une aide précieuse. Sunaï tendit donc l'oreille, très attentive.

- ... Donc maintenant, je propose qu'ils nous aident. Je sais, je sais, c'est risqué.

La jeune femme remarqua que beaucoup des nomades les regardaient, très soupçonneux, et ne semblaient pas du tout leur accorder ne serait-ce qu'une petite confiance. Pas très réjouissant, si c'étaient eux qui décideraient de leur sort.

- Mais ne niez pas que leur présence peut nous être très bénéfique ! Vous savez bien que notre tribu a besoin de nombreux objets indispensables à la survie, comme des traitements pour nos malades. Nous devons faire un raid à Eden pour nous approprier tout ce dont il nous faut, et ceux-là, étant recherchés, cela ne les mettrait pas plus en danger de faire quelques méfaits de plus. Qu'en dîtes-vous ?

Cette question s'adressa à la fois aux membres de la tribu qu'au pirate et à la mercenaire. Celle-ci se contenta de soupirer. Un raid à Eden ? Il ne manquait plus que ça à ajouter à la liste de leurs problèmes : un vol dans la ville qui les recherchait ! Se jeter dans la gueule du loup ! Surtout qu'avec une cheville presque hors-service, ça n'allait pas être très facile... Mais de toute manière, avaient-ils le choix...? Peut-être trouveraient-ils un moment pour s'enfuir, lorsque la vigilance de leurs "surveillants" serait affaiblie ? Le raid n'était sûrement pas prévu pour tout de suite, il fallait un minimum de préparation... Sunaï l'espérait vraiment, car l'idée d'un raid à Eden ne lui était pas du tout sympathique...
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] - Page 2 Icon_minitimeMer 28 Oct - 23:54

Ironie du sort, le bandit et la pseudo-otage s'étaient fait eux même prendre en otage, et par un "honnête" homme en plus. Après le court échange entre celui-ci et la mercenaire, Ienzo se laissa capturé sans vraiment résister, comme le redoutable criminel, l'as de l'évasion qu'il était, et se laissa amener sous le joug de la dague d'un terrible vieillard jusqu'à la charrette pleine de nourriture. Si les différent chasseurs de primes avaient pensés à essayer cette tactique rien qu'une fois sur Ienzo, n'aurait de cesse que de se faire capturer et mettre se faire mettre derrière les barreaux. L'estomac, une des plus grande faiblesses de l'homme, que voulez vous ? Enfin, toujours est il qu'en bon prisonnier, Ienzo obéit instantanément à l'ordre de se dissimuler sous les fruit que le vieillard avait donné. Il attendit quelques petites secondes que le gosse arrête de le regarder avec des yeux de merlans frit, puis se mit à attaquer la cargaison de fruit.
Il n'entendit que ce que disait Sunaï que d'une oreille, mais ça suffit pour lui faire tomber des mains ce qu'il mangeait. Des embrouilles ? C'était plutôt tout le contraire. C'était grâce à elle qu'ils s'étaient retrouvés dans cette charrette, et si elle n'avait pas été là, la faim aurait très certainement eu raison du pirate. Ienzo voulu dire tout ça, mais ayant presque réussi à s'étouffer deux secondes après avoir ouvert la bouche, renonça à parler et continua a manger. Après ça, il enchaina avec une petite sieste, qui dura tout le reste du voyage, histoire de regagner les forces que le festin de fruit ne lui avait pas redonner. La vie de prisonnier ? Très, très dure.

Dormant toujours d'un soleil plutôt léger, le pirate n'ouvrit les yeux qu'après que le gosse lui ai mis deux grand coup du bout de son bâton sur le visage. Il se réveilla donc au coté de Sunaï - ce qui n'était pas vraiment pour lui déplaire si vous voulez tout savoir - de quelques kilos de fruits - ce qui n'était pas désagréable non plus. Cependant, à ce qu'il pu en juger de l'expression sur le visage de la mercenaire. Il tendit l'oreille pour voir ce qui se passait, et rien (il ne faut pas trop en demander à quelqu'un qui enchaine les embrouille et qui vient juste de sortir d'un léger sommeil non plus). Entamant un autre fruit pour se réveiller, il renouvela sa tentative, écoutant cette fois-ci tout le passage relevant de l'utilité que les deux captifs pourraient avoir aux yeux de la tribu nomade, jusqu'à sa conclusion par la question posée aux fugitif et a la tribu.

Dévaliser Eden ? Si ces types étaient au courant de la situation des deux fugitif - et c'était bel et bien le cas - ne savaient ils pas que leur demander ça étaient quasiment comme les amener à l'abattoir ? Si, très probablement. Mais d'un autre coté, ce stratagème n'était pas si bête. D'un coté, si le coup marchait, il n'aurait qu'a récupérer le butin, et de l'autre, si le plan échouait, il serait à l'abri de tout soupçon. C'est vrai, qui irait croire des criminels en fuite ? Utiliser des malfrats pour ce genre de besognes était un plan malhonnête, mais c'était sans doute le mieux à faire pour ces nomades. De son coté, les sentiments de Ienzo étaient mitigés. D'un coté, il en avait assez des situations toute plus foireuses les une que les autre, et préférait arrêter les frais avant que ça tourne vraiment mal, mais de l'autre, il ne se sentait pas abandonnez des malades comme ça. On lui a assez répéter, son naturel "chevaleresque" le perdrait, mais c'était plus fort que lui, là où il y a des personnes en danger, il essayait de leur venir en aide. Autrement dit, il hésitait entre obéir et fuir sans demander son reste. Ayant avalé - de force - les fruits qu'il avait dans la bouche, le pirate se hissa sur le bord de la charrette, bien en vue de toute l'assemblée qui s'était réunis, et s'apprêta à faire preuve d'une belle promesse véreuse.

Pour ma part, j'accepte. Laissez nous juste quelques jours à mon équipière et à moi même pour nous remettre, et nous irons faire votre besogne. (en regardant le vieux qui les avait amenés ici) En échange de quoi vous ne nous livrerez pas a Eden.

Un beau baratin d'hypocrite, si je puis me permettre, énoncé avec un petit sourire en plus. Pour conclure l'accord, Ienzo tendit la main au chef, mais il était clair que de son esprit, la solution qu'il prévoyait était tout autre. Il suffit d'imaginer toutes les options qui pouvaient s'offrir a Ienzo et à Sunaï, de sélectionner la plus déloyal, et ce serait certainement celle que le pirate choisirait en premier. En gros, il prévoyait de profiter de l'hospitalité des nomades pour que Sunaï et lui puissent se remettre tranquillement de leur mésaventures au frais des nomades, comme il l'avait dit, puis de tout simplement disparaitre mystérieusement dans la nature. Néanmoins, en disant tout cela, Ienzo ne s'attendait pas a avoir son égal question baratin en face de lui.

Marché conclu, mais en garantie, l'un de vous deux resteras ici, pour éviter que nous ayons à souffrir d'une tentative de trahison de votre part. En échange de quoi nous serons sur de votre bonne foie.

Saleté de vieux vicelard. Ainsi il était aussi rusé, voir aussi malhonnête que Ienzo. Ce fut donc une belle poignée de main entre deux hypocrites chevronnés qui conclut l'accord entre les deux hommes. Bon, c'est vrai que cette fois-ci, il avait présenté Sunaï comme son équipière, et pas comme son otage, ce qui l'impliquait encore plus, et qu'il ne lui avait pas vraiment demandé l'avis à propos de cette nouvelle grosse embrouille qui se profilait déjà à l'horizon, mais je dois avoué quand disant cela, il ne s'attendait pas à être manipulé de la sorte, mais qu'est ce qu'il aurait pu répondre à ça ? "Non merci, je préfère vous entuber comme il faut après que vous vous soyez occupez de nous." A mon avis, ce n'aurait pas eu un très bon effet ...
Les jours qui passèrent furent d'un calme plats. Enfin, pour Ienzo, cela avait été le cas. (Sunaï et lui avaient été séparés, surement pour éviter qu'ils ne mettent sur pieds un stratagème pour qu'ils s'enfuient sans avoir respecté leur partie du contrat). Tout ce temps, le pirate l'avait passé à dormir profondément, se réveillant tout de même deux fois par jour pour engloutir tout ce qu'on lui donnait à manger. Néanmoins, l'heure où il faudrait que l'un d'entre eux deux aillent à Eden se rapprochais grandement, tout comme le choix de qui serait envoyé ...
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] - Page 2 Icon_minitimeJeu 29 Oct - 13:43

Presque une semaine était passée depuis l'arrivée des deux fugitifs dans le domaine des nomades. A peine Ienzo avait-il accepté leur offre que lui et Sunaï avaient été tous deux séparés dans des endroits bien éloignés l'un de l'autre dans le village, et bien surveillés, qui plus est. La mercenaire avait vu ça d'un très mauvais œil, car toute tentative de fuite était désormais proscrite, à moins de mettre hors-service tous les gardiens qui ne la quittaient pas des yeux. Elle n'avait pas vu le pirate souvent, les nomades tenaient à ce qu'ils n'échangent pas même un regard ; ils étaient trop soupçonneux pour les laisser tous les deux. Sunaï avait donc passé ces quelques jours à tourner et retourner les idées dans sa tête pour pouvoir sortir de tous ces problèmes, tirant distraitement sur les chaînes qui lui faisaient office de liens. Chose qu'elle pourrait régler lorsque cela serait nécessaire, grâce à son pouvoir. Une femme lui avait soigné sa cheville en quelques instants seulement, après un craquement assez inquiétant, et la mercenaire pouvait maintenant marcher sans encombres. Elle avait écouté d'une oreille peu attentive les débats entre les nomades : ils ne s'entendaient pas du tout sur le choix de qui, parmi les deux fuyards, serait envoyé au raid avec les autres villageois qui y seraient. Certains préféraient Ienzo : d'après eux, il serait plus habile, "et puis c'est un pirate, un habitué de ce genre de situations, voyons !" ; et d'autres, Sunaï : moins connue parmi les autorités, la mission se ferait avec plus de discrétion et avec moins de danger d'être pris dans le sac. La mercenaire ne faisait pas trop attention à tout cela, car elle s'entêtait dans l'idée qu'elle trouverait une autre solution et que ni elle ni Ienzo ne serait contraint de rester seul, que ce soit dans le raid ou au village. Car qu'est-ce qui lui garantissait que les nomades, une fois le raid terminé (si ça se passait bien), ne trouveraient pas d'autres raisons de les garder avec eux ?
Enfin bref, le jour où la décision fut prise arriva malgré elle. C'était une fin d'après-midi : les villageois tenaient à dévaliser la cité dans la nuit, et avaient tout prévu, car en n'apprenant aux deux fuyards qui serait de la partie seulement un peu avant, ils n'auraient en aucun cas le temps de prévoir une quelconque échappatoire. On emmena donc la jeune femme sur la place principale du village, encadrée par deux hommes assez costauds. Le vieillard qui les avaient "capturés" il y avait maintenant plusieurs jours de cela prit place au centre des villageois pour se faire entendre de tous. Sunaï n'écouta pas vraiment le début de ses paroles, cherchant Ienzo des yeux parmi la foule. Ce fut seulement lorsque tous les regards furent tournés vers elle que la jeune femme s'intéressa vaguement à ce qu'il se passait, et lâcha un "Quoi ?" pas vraiment admirable.

- C'est vous qui allez venir avec nous, ma petite. Et pas d'entourloupes ! Un autre groupe restera à l'affut dans un endroit non loin de la cité et du village à la fois, au cas-où ça se passe mal, et lui en fera partie (en désignant Ienzo).

Devant l'absence de réaction de la mercenaire, qui faisait marcher ses méninges aussi vite que possible, il ajouta :

- Bien entendu, vous serez tous les deux surveillés étroitement, je vous le garantis. Une seule tentative de trahison et...

Il laissa sa phrase en suspens, voulant visiblement donner son petit effet. Des murmures montaient autour d'eux, certains villageois toujours mécontents du choix qui avait été décidé. Sunaï, quant à elle, avait une idée plutôt simple en tête. Cela pouvait être inutile, mais au moins elle aurait fait quelque chose. Suivant le groupe qui devait l'emmener jusqu'à Eden, et ignorant le regard vraiment méfiant d'un homme de la bande du raid devant sa grande réflexion, elle s'arrêta soudainement et lança : "J'ai oublié quelque chose !". Sans demander son reste, elle fit volte-face et couru dans le village, zigzagant entre les petites habitations. Elle qui avait été si docile pendant cette semaine, elle avait pu prendre au dépourvu ses gardes, mais il fallait se dépêcher maintenant, si elle ne voulait pas être rattrapée ! Bien sûr, elle n'espérait pas s'enfuir de cette façon, il ne fallait pas rêver non plus. Et puis, d'un côté, voler des objets à Eden pour aider ne serait-ce que des malades, cela pouvait être légitime. Bref, la mercenaire arriva donc non loin du groupe de Ienzo. Trouvant enfin un moyen de mettre le pirate à part de son groupe pour pouvoir juste l'approcher, elle attrapa des pierres assez dures sur le sol et entreprit d'assommer avec les trois gardiens qui l'entouraient. Mais ils ne resteraient pas sonnés très longtemps, à son avis, juste de quoi lui permettre de faire ce pour quoi elle était venue là. Elle attrapa donc Ienzo, probablement étonné d'avoir vu ses gardes s'affaler sur le sol sans prévenir, et l'entraîna derrière le mur d'une bâtisse, à l'abris des regards. Même en espérant que le groupe de Ienzo ne remarque pas son absence momentanée... elle n'avait pas beaucoup de temps !

- Désolée pour cette apparition soudaine, mais je voulais... faire ça.

Tout en parlant, elle attrapa les chaînes en fer qui retenaient les poignets du pirate et entreprit de les faire fondre légèrement avec son pouvoir juste assez pour les affaiblir. Ainsi, les liens tiendraient toujours ses poignets mais ils céderaient lorsque Ienzo voudrait les briser, en tirant dessus, tout simplement. Sunaï ne savait pas vraiment si son acte serait utile, car elle ne savait pas réellement en quoi consistait le pouvoir du pirate (elle ne l'avait vu l'utiliser qu'une fois, après tout) et s'il aurait pu se libérer lui-même. Mais c'était déjà ça. Leurs armes étant sous la garde des villageois (celles de Sunaï, en tout cas), elle n'avait pas trouvé d'autres solutions pour le dégager de ses liens.

- Bonne chance...

Sur ce, elle repoussa Ienzo vers son groupe avant que les nomades ne se rendent compte de son absence, et retourna vers le sien en essayant de ne pas se faire voir non loin du lieu où se trouvait le pirate. Elle était soulagée, désormais, de savoir que Ienzo pouvait s'enfuir à tout moment, dès que la vigilance de ses surveillants serait moins lourde. Peut-être réussirait-il à partir sans devoir recevoir d'autres blessures, et, peut-être, revenir à Eden lorsque toute cette affaire et les recherches le concernant seraient affaiblies ? ...Quant à elle ? Eh bien, le raid était la seule solution, pour le moment, et fuir serait stupide : Ienzo pourrait en faire les frais s'il ne s'échappait pas à temps. A l'inverse, si Ienzo déguerpissait, que pourraient-ils lui faire, vu qu'ils seraient en pleine mission à Eden et qu'ils ne pourraient pas être spécialement avertis ? Revenant enfin à son groupe, complètement affolé devant la perte de leur prisonnier, elle brandit sa sacoche sous leur nez qu'elle avait récupérée au passage pour justifier sa disparition soudaine. "J'ai besoin de ça pour le raid, je suppose que ça ne vous dérange pas si je veux réussir notre but ?" Sunaï avait dit ça en toute confiance, mais à vrai dire, elle ne savait pas si les villageois la crurent ou non. En tout cas, ils repartirent vers Eden - la mercenaire étant très encadrée, cette fois -, et Sunaï se demandait ce qu'il allait se passer pour Ienzo, désormais...
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] - Page 2 Icon_minitimeLun 2 Nov - 16:35

Quoi de mieux que d'être signé, nourris et logé gratuitement ? Ienzo ne se lassait jamais de profiter de la gentillesse des pigeons qui avaient le malheur de faire ce genre d'offre. Bon, d'un autre coté, il était censé servir de prisonnier et devait être une preuve de la bonne fois de Sunaï. L'heure vint enfin pour les nomades d'envoyer leurs pion en mission.
Leur choix n'était pas si bête à bien y réfléchir. C'est vrai, qu'est ce qui aurait pu leur garantir qu'une fois seul avec ses accompagnateur, Ienzo n'aurait pas profité d'un instant de distraction de ceux-ci pour leur filer entre les doigts. Faire confiance à un pirate aurait été une preuve de stupidité de leur part, il fallait bien le reconnaitre. C'est pour ça qu'il ne contesta pas trop cette décision, et laissa aller sans trop rien dire. A vrai dire, il avait déjà penser à un plan d'action, au cas où les nomades joueraient double-jeu et essaieraient de na pas tenir leur part du marché. On sait jamais, qui ne serait pas intéressé par la forte récompense offerte en échange de la capture d'un criminel recherché, ou par de la main d'œuvre gratuite ? Pas Ienzo en tout cas.
L'heure où le plan fut mis en action sonna enfin, à la tombée de la nuit. Les deux prisonniers avaient étés soigneusement placés dans la surveillance de quelques solides gaillards, au nombre de trois pour surveiller le pirate, prés d'une petite maison abandonnée. Un nombre insuffisant selon lui, ayant pris le soin de récupérer un clou et un morceau de fil de fer avant de quitter le camp. Pourquoi faire ? Devinez ... Que peut on faire avec du fil de fer, un clou et une menotte à serrure ? Ienzo s'assit en tailleur, les deux mains soigneusement cachées derrières ses jambes, à une petite distance de ses surveillants, pour qu'ils évitent de voir ce qu'il essayait de faire. Bien sur il aurait pu se servir du pouvoir de Sunaï pour se libérer de ses chaines, mais je pense l'avoir déjà dit, le pirate n'était pas vraiment sujet à utiliser la magie pour un rien. C'est surtout qu'après une semaine, la copie de son pouvoir s'était évanouis, laissant Ienzo avec sa seul capacité d'imitation. Quoique cette fois-ci, la magie aurait été assez utile ...
Après quelques tentatives, clac ! Le clou s'était cassé dans la serrure, bloquant aussi le fil de fer à l'intérieur. Il lâcha une injure bien haut sous le coup de la colère. Deux de ses gardes se retournèrent et firent quelques pas vers lui, mais s'étalèrent tous deux à terre avant d'avoir pu atteindre le pirate, et le troisième en fit tout autant. Il ne put que s'incliner devant l'efficacité de la chance qui avait mis ses trois garde au tapis par un mal étrange en récupérant leurs clés, mais après y avoir pensé, clé ou pas, il ne pourrait pas plus se débarrasser de ses menottes, avec un morceau de clou bloqué dans la serrure.
Le moral au plus bas, Ienzo se sentit être tiré par derrière, pour finalement arriver avec son mystérieux ravisseur derrière la bâtisse. Il fut surpris de voir qu'il s'agissait de Sunaï et qu'elle était venue jusqu'ici pour l'aider à se débarrasser de se chaines. Le contact fut court, mais suffisant pour que Ienzo copie à nouveau son pouvoir. Une foie qu'elle fut repartie à toute vitesse, Ienzo finit de faire fondre ses fers dans leur intégralité et remit à chacun des ses surveillant un bon coup sur la tête pour les renvoyer dans le royaume des rêve etles attacha avec une vieille corde trouvée dans la maison abandonnée.
Hors de question pour Ienzo de rester ici bien sagement à ce que les événements se déroule comme le chef des nomades les avaient annoncés. Il devait y avoir une entourloupe quelques part, le pirate le sentait à des kilomètres. Après avoir pris soin de bien saucissonné ses trois garde, Ienzo fit route vers le camp des nomades. La, après avoir discrètement fait irruption dans le camp, le pirate s'introduit dans la tente où étaient stockées toutes les armes et autres objets de ce genre, et où devaient surement se trouver les affaires des deux prisonniers. Enfin, celle de Sunaï pour être tout a fait précis, car lorsqu'il avaient été capturés, Ienzo n'avait rien d'autre sur lui que ses vêtements. Le pirate se remplis donc les poches des quelques sacs d'argents qu'il put trouver, de trois armes à feu, un fusil et deux pistolets, et bien sur les munitions qui allaient avec, de la corde et pour finir d'un sabre. Un équipement un peu lourd certes, mais ce n'était qu'un juste retour des chose n'est ce pas ? Les nomades l'avait fait prisonnier, lui en retour leur empruntait pour une durée indéterminé - voler, dans le langage courant - quelques armes et un peu d'argent (quatre gros sac aussi gros que des pastèques et tous remplis de pièce d'or pour être précis). Ils étaient a peu prés quitte en somme.
Ienzo se décida enfin à sortir de la tente aussi discrètement qu'il y était rentre, en assommant des gardes donc, mais il se stoppa net lorsqu'un objet attira son attention. L'épée de Sunaï. Elle devrait être contente de le récupérer, non ?
N'étant pas déjà assez chargé, le pirate se débrouilla pour coincer l'épée dans la bride qui tenait le fusil dans son dos, puis se remit en marche avec tout son attirail. Cette mésaventure ne s'était pas révélée si négative en fin de compte, bien qu'elle ne soit pas encore terminée ...

Après une longue marche, Ienzo arriva finalement devant les remparts d'Eden, dans un petit bosquet non loin d'une des portes, où s'étaient eux aussi cachés les gardes de la mercenaire. Apparemment, ils ne l'avaient pas accompagnée à l'intérieur de la cité. Sans doute pour éviter l'implication de leur camps si elle se faisait prendre. Ienzo laissa tomber tout son matériel a terre pour ne garder que son nouveau sabre, puis attaqua les gardes par derrière, les battit assez facilement, ne leur ayant pas vraiment laisser le temps de réagir, et les ligota a l'aide des cordes qu'il avait pris au camps des nomades. Ceci fait, le pirate amena tout le reste de son butin - et l'épée de Sunaï - prés de l'arbre où les gardes se trouvaient, s'adossa contre celui-ci et commença une petite sieste. Enfin, il ne dormirait que d'un œil, puisque maintenant il ne restait plus qu'a attendre tranquillement Sunaï ici, ou d'attendre qu'il y ai le moindre signe d'agitation en ville, si elle s'était fait prendre, et foncer à sa rescousse ...
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MessageSujet: Re: Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï]   Une tarte aux pommes ? [Pv: Sunaï] - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Nov - 19:38

Le voyage jusqu'à Eden ne dura pas très longtemps. Les nomades tenaient à pénétrer dans la ville le plus tôt possible, du moment qu'il fasse nuit, pour avoir tout le temps nécessaire pour le raid. Sunaï suivit son groupe sans rien dire. Tout cela lui était complètement indifférent maintenant qu'elle savait que Ienzo pouvait s'enfuir n'importe quand, car l'idée d'un vol dans la capitale ne l'effrayait pas tant que ça : elle avait l'habitude avec toutes les missions qu'elle avait pu faire dans sa vie. D'ailleurs, elle supposait que personne ne pourrait la traquer ou la reconnaître comme étant complice d'un hors-la-loi, car elle n'avait pas souvenir que les autorités de la ville aient eu le temps de faire son portrait. La seule précaution à prendre serait donc de ne pas se faire voir en train de voler tout un régiment de marchandises... Son groupe finit par s'arrêter non loin des frontières de la ville et la mercenaire apprit seulement à ce moment-là que les nomades ne comptaient pas pénétrer dans la cité. Cela l'étonna sur le moment, mais après réflexion, c'était tout vu : aucun d'entre eux ne se mouillaient, et Sunaï ne s'enfuirait pas parce qu'elle ne savait pas si Ienzo avait réussi à s'enfuir ou non...
La jeune femme les laissa donc derrière leur buisson et se dirigea vers les portes d'Eden. Elle avait songé à y pénétrer autrement que par les portes principales (illégalement, plus précisement), mais on n'avait rien à lui reprocher (enfin, tant que personne ne la découvrait en tant que complice d'un recherché) ; elle pourrait donc rentrer tranquillement et "légalement". La mercenaire passa donc les portes sous le regard de deux gardes, un peu mal à l'aise, mais il n'y eut aucun signe comme quoi ils la reconnaissaient. Encore, si elle était venue quelques jours plus tôt, sale et recouverte de boue et de poussière, peut-être qu'elle aurait attiré l'attention, mais pas cette fois-ci... Sunaï se félicita donc intérieurement et continua sa marche dans les rues. Les nomades lui avaient indiqué la localisation d'un grand bâtiment qui servait d'entrepôt pour un marchand fortuné et ils comptaient sur elle pour se servir plus que généreusement...

Deux heures plus tard exactement, la mercenaire sautait des remparts de la cité pour attérir à côté des sacs qu'elle venait de balancer par-dessus également. Cela lui avait posé quelques problèmes, car elle avait oublié que les portes d'Eden seraient fermées lorsqu'elle aurait fini sa besogne, et elle avait donc dû se débrouiller pour passer par-dessus les remparts sans être vue, ce qui n'était pas si facile que ça, avec les nombreuses patrouilles nocturnes. Sa mission s'était révélée beaucoup plus facile qu'elle ne l'avait prévu, ce qui la rendait assez sceptique. La jeune femme n'avait croisé pratiquement personne, chose plutôt rare dans une grande ville comme Eden. Les nomades avaient probablement ciblé la partie la moins habitée de la capitale pour faciliter le raid... Attrapant les deux gros sacs de marchandises et les passant sur ses épaules, Sunaï mit un moment à se repérer dans le noir et visualiser le côté où ses "surveillants" l'attendaient. Ces deux sacs n'étaient que le superficiel de ce qu'elle avait volé : le reste était tout simplement entassé dans une bourse dite magique que les nomades lui avaient donné et qui pouvait contenir beaucoup plus de choses qu'à première vue. Ses pas étaient donc ponctués de cling! et de clang! provenant de cette bourse et qui commençaient à exaspérer la mercenaire, facilement repérable. Elle essayait de marcher le plus délicatement possible, mais cela n'arrangeait pas grand chose, et elle finit par lâcher une exclamation énervée. Ce qui eut le don de lui attirer de potentiels problèmes. Un garde, probablement en patrouille autour de la cité (il fallait dire que la surveillance était étroite à cause d'une attaque ennemie qui pouvait se dérouler), passait non loin de la jeune femme, et demanda niaisement à voix haute dans la nuit un "Il y a quelqu'un ?". Evidemment, Sunaï ne répondit pas et s'empressa de rejoindre le coin où les nomades l'attendaient, s'éloignant petit à petit du garde qui ne semblait pas l'avoir vue. Finalement, tout cela s'était déroulé vraiment trop facilement... Son expérience en tant que mercenaire y jouait sûrement sa part. Celle-ci arriva derrière les buissons dans lesquels devaient être les nomades, et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle les trouva complètement ligottés dans l'herbe ! Elle constata ensuite que Ienzo était tout bonnement allongé contre un arbre et donnait l'impression de l'attendre depuis un moment. Enfin, cette impression s'estompa vite car elle remarqua que le pirate dormait, tout bonnement. Cette insouciance l'amusa. A croire qu'il était un pauvre paysan ne demandant qu'à mener une vie tranquille et que le fait qu'il soit recherché à travers tout le pays n'était qu'une broutille sans importance...

- Eh bien voilà, c'est chose faite. (Elle laissa tomber ses sacs avec dédain à côté des nomades toujours attachés ainsi que sa "bourse".)

La jeune femme tourna la tête vers le pirate, ignorant s'il s'était réveillé ou non :

- Que fait-on, maintenant ? Il serait sûrement mieux pour vous de ne pas traîner dans le coin trop longtemps, des gardes patrouillent tout autour de la cité.

Ces paroles dîtes, Sunaï réfléchit en silence. Maintenant, enfin, ils en avaient fini avec les ennuis. La mercenaire n'était sûre de rien, après tout d'autres embrouilles les attendaient peut-être au coin de l'arbre, mais pour l'instant, tout laissait croire que tout était terminé. Ienzo et elle se sépareraient pour continuer chacun sa vie, et ces quelques jours resteraient à coup sûr dans leur mémoire, que ce soit en tant que bon ou mauvais souvenir. D'un côté, Sunaï avait bien aimé ces péripéties, qui lui avaient fait connaître un pirate hors-pair et des anecdotes assez inhabituelles. Comme quoi, on pouvait attendre beaucoup d'une simple tarte aux pommes...


[HRP : On peut arrêter là pour ce RP si tu veux, je trouve que ça fait une bonne fin Wink A moins que tu n'aies d'autres idées pour continuer ? =) ]
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